Chapitre 3: quand les sentiments s'en mêlent

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La voiture rentrait dans un majestueux parc, dont la princesse s'empressa de m'expliquer des anecdotes, avant d'arriver devant une demeure si grande que certains parcs d'attraction sont minuscules à coté de cela.

Je sortis de la voiture, fis le tour, ouvris la portière et proposa d'accompagner sa majesté jusqu'au pas de la porte d'entrée.

Elle me remercia en prenant soin de me glisser à l'oreille :

A : - Je me souviens de vous, je sais que vos larmes sont explicatives. J'ignore votre emploi du temps de la journée, mais si je le pouvais, je vous demanderais de m'accompagner lors du bal de ce soir. Ajoutant qu'elle est seule, elle me déposa un chaste baiser sur la joue.

G : - Je vo.., tentait-je de répondre me voyant couper par un baiser déposer tendrement sur le coin de mes lèvres.

Elle disparu dans l'encadrement de la porte, mais moi je rougissais comme une pivoine. Karl me rejoint et posa sa main sur mon épaule.

Karl : - Je penses que la journée te sera plus que compliquée ? me dit-il en rigolant aux éclats.

G : - Je dois me reprendre dis-je tout bas. Je n'ai pas le choix à vrai dire, ce genre d'amour est impossible.

Allant fumer une cigarette, sur le coté de la propriété pour me calmer. Je sentis une présence dans mon dos. D'une voix taquine, je la reconnus se rapprochant de moi, me disant :

A : - C'est ainsi qu'on surveille son client ?! s'exclama-t-elle.

G : - Pardonnez-moi, ceci ne peut être une excuse valable. Mais pour ne pas craquer par moment cela m'est inévitable, dis-je perplexe et gênée.

A : - Je te fais autant d'effet ? depuis tout ce temps ? me lança-t-elle

Levant les yeux, la voyant me sourire. Elle me tutoie et me fait chavirer, voir rougir même.

A : - C'est ennuyant des galas de ce genre, me rétorqua-t-elle, me tirant le mégot de mes lèvres et tirant une bouffée dessus. Ceci est notre petit secret, me disait-elle d'un regard interrogateur.

G : - Je ne peut révéler ce genre de secret, je suis de marbre. Nulles personnes n'est au courant de la personne qui fait chavirer mon cœur. Lui dis-je pour exprimer ma loyauté.

A : - Je connais ton secret, je le garderais si tu gardes le mien. Il n'est pas permis pour une princesse de fumer une simple cigarette. M'ajouta-t-elle.

G : - Mon ... Mon secret ? lui retorquant d'un regard désemparé.

Elle s'approcha de moi, regardant autour d'elle, que personne ne puisse nous voir, elle m'entrainait derrière un saule pleureur, dont le tronc nous couvrait du moindre regard curieux.

Je n'y crois mes yeux, dans la même journée, elle me déposa cette fois ci, un doux baiser sur mes lèvres.

A : - Je sais que tu es am...

Avant qu'elle ne puisse finir sa phrase, je prenais le risque de lui rendre ce baiser si tendre, laissant échapper une larme. Ses mains passèrent dans mon cou, puis s'enfuirent sous ma veste de costume et se logèrent sur le bas de mon dos.

G : - Je gardes votre secret, si vous gardez le mien. Lui disais-je, plongeant mon regard dans le sien. Elle était si jolie.

A : - ne me vouvoie pas quand nous sommes seules, s'il te plait. Je te le promets, me disait-elle avant d'ajouter que nous devions retourner à l'intérieur avant de se faire remarquer.

G : - Je ne me fais pas d'illusions, quelque soit la relation que nous pourrions avoir, elle ne pourra jamais aboutir. Et je ne vo.. heu ... t'en voudrais pas, tu es une princesse et moi un simple garde du corps.

Elle me souriait et retournait calmement par la porte dont elle était sortie quelques minutes plus tôt.








Royalement impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant