Chapitre 13: pas si cauchemardesque finalement!

825 36 6
                                    

PDV Gaëtane

Je me préparais pour la journée, simple costume bleu foncé, chemise, cravate, chaussures classiques. Je rejoignais Amélia à l'entrée de son appartement afin de l'accompagner à la salle de musique.

- Re bonjour, lui dis-je en l'embrassant.

- Pourquoi es-tu partie ?

- Je ne pouvais pas, je ne voulais pas que tu voies à quel point je me sens mal de te mettre dans une telle situation.

- Tais-toi, mon père pense savoir mais ma mère n'est encore au courant de rien. Je ne sais pas encore comment lui expliquer mais je trouverai pendant la journée sans doute.

- D'accord, sur ce il faut vraiment y aller mon cœur, ton cours commence bientôt.

- Allons-y dans ce cas.

Je l'accompagnais dans la bonne humeur à son cours, mais je la sentais angoissée, qu'avait-elle prévu pour l'annoncer au couple royal. Pendant toute la durée du cours, je rêvassais, la regardant tendrement s'exercer. Elle caressait les cordes du violon d'une délicatesse qui me fit sourire et frissonner.

Midi sonna, le cours d'Amélia était terminé. Je raccompagnais ma chérie à la salle à manger, tandis que moi je sortis fumer un cigarillos vanille (j'ai le temps après tout). Surprise dans mes pensées, j'entendis une dispute, des cris se rapprocher de l'endroit où je me trouvais.

- Amélia ? l'interrogeais-je du regard.

- Je ne sais pas comment leur dire. Me disait-elle en pleure et se blottissant contre moi.

Elle était suivie de près par ses parents qui arrivaient à notre hauteur.

- Mais enfin ma chérie, explique-moi ce qu'il se passe.

- Clarisse, cela crève les yeux enfin ! S'énerva Henri sur sa femme.

- Père vous l'avez compris mais n'en dites rien de plus, ce qui me terrifie. Et vous mère vous êtes aveugle pour comprendre que je suis amoureuse d'une fille et non d'un garçon. C'est contraire au protocole, je suis au courant pas la peine de me le rappeler. Mais comme je vous l'ai dit ce matin, ceci n'est pas fait exprès et je ne veux personne d'autre dans ma vie.

Cette révélation laissa un froid, que je tentais de briser.

- Tout ira bien Amélia, je ne te laisserai pas tomber quelles qu'en soit les conséquences.

Henri pleurait de joie car sa fille trouvait enfin le bonheur, tandis que Clarisse restait dans le flou total.

- Bien que cette information me paraisse floue, puis-je savoir qui est cette personne maintenant ?

- C'est pourtant évident ! S'exclama Henri, d'un geste de la main nous montrant.

Amélia se retournant vers sa mère d'un air agacée mais en même temps déterminée. Elle se retourna alors vers moi, qui restait là à tenir ma bien aimée spectatrice de ce qu'il se discutait.

- Tu as confiance en moi ? me dit-elle

- Bien sûr, comment peux-tu en douter ?

Elle ne répondit que par un baiser langoureux. Plus explicite que cela, tu meurs, vous me direz.

- Attendez, Gaëtane, ton garde du corps est la demoiselle qui te fait chavirer ? demanda Clarisse.

- Enfinnnn !!! Tu comprends quelque chose. S'exclama Henri d'impatience. Et avant que tu ne fasses quoi que se soit, que tu regretteras. Regarde à quel point ta fille souris depuis qu'elle a retrouver cette joie de vivre.

Je ne laissais personne prendre la parole en rétorquant :

- Oui, c'est vrai que je suis tombée amoureuse de la princesse Amélia, sans vraiment savoir qu'elle était princesse à l'époque. Je ne l'ai plus jamais revue, jusqu'au jour où j'ai effectué la mission de haute importance pour elle. Un simple regard nous a envouter. J'aime votre fille du plus profond de mon âme. Et je comprendrais que le protocole ne puisse accepter cela. Malgré la modernité actuelle, nous sommes tout de même en 2020.

- Tu sais que tu parles vraiment bien, tu as les mots pour conquérir le cœur des gens, je t'aime aussi mon cœur. Me complimentait Amélia.

- Allons Clarisse, laissons-les vivre. Nous trouverons un moyen plus tard quand il s'agira de mariage et de passation de pouvoir. Ajouta Henri.

- Merci Monsieur, répondais-je.

- De rien, il était temps que quelqu'un puisse combler le cœur de ma fille. Peut-être le prix à payer. Je respecte la personne en qui elle accorde son amour. Faites-moi la promesse de prendre soin d'elle.

- De tout mon amour, je la protégerais, jusqu'à ce que la mort nous sépare.

J'ai eu à peine le temps de terminer ma phrase, qu'Amélia me sautait dans les bras, m'embrassant chaleureusement. Laissant partir ses parents, par le chemin inverse. 




D'avance, je vous souhaite de bonnes fêtes et une bonne lecture, je reviens dès que possible afin de continuer l'aventure (idéalement entre les 2 réveillons). 

Royalement impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant