À la sortie du bâtiment, une voiture m'attendait. Je la reconnu tout de suite, c'est celle de mes parents. J'entre sans me poser de question afin de partir le plus vite possible.
- Je suis venu le plus vite possible te chercher, ta mère quant à elle est aller rejoindre Gaëtane à l'hôpital, me dit mon père en rentrant dans la berline noire.
- Merci papa, allons-y, je ne veux pas la perdre.
- Non, il te faut te changer, car qui sait le nombre de journalistes qui vont camper devant pour t'arracher des réponses à leurs questions oppressantes.
- Tu as raison, une princesse ne peut pas se montrer dans cet état une fois de plus. Il est déjà inconcevable, que je puisse le faire lors d'un show télé.
- Bien, elle va s'en sortir ne t'en fais pas. Les meilleurs médecins s'occupent d'elle.
- Je le sais, papa. Mais l'idée de la perdre une nouvelle fois or que je viens de révolutionner notre dynastie, cela me fait souffrir.
- Allons ma fille, cesse cela, il faudra du temps certes et rester forte. Mais pour l'instant, on ne peut se prononcer sur son état.
J'acquiesce d'un mouvement de tête, tandis que je fixais le paysage défilant pendant tout le long du trajet.
Ellipse 1h de trajet.
La voiture entra dans la cour du palais royal, je sortis de celle-ci et couru le plus vite possible jusqu'à mes appartements, afin de changer de tenue. J'opta pour une tenue sobre cette fois-ci, un jeans, un t-shirt, un gilet et des simples baskets Adidas. J'arrangea mes cheveux, une simple queue de cheval suffira. Je me contre fiche d'être élégante, ce n'est pas une tenue pour une représentation royale certes. Mais c'est mon amour, mon avenir qui est en jeu.
Je sortis aussi vite de ma chambre, sans oublier de me mettre quelques pchit de parfum (le black XS que mets souvent ma bien aimée). Je courus dans les couloirs, comme ci ma vie en dépendait.
Je retrouve mon père, debout à coté de la voiture, fumant un cigarillo à la vanille. J'en profite pour sortir une cigarette de ma sacoche, l'allumant à mon tour.
- Tu fumes, maintenant ?
- Allons père, vous n'allez tout de même pas me blâmer pour cet acte ?
- Non, bien sûr, du moment que l'on ne te voit pas.
Cette cigarette fut d'un réconfort, afin d'évacuer tout ce stress accumuler. Nous reprenions la route, cette fois-ci en direction de l'hôpital royal militaire, se trouvant non loin du palais. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'on arriva à l'entrée du parking.
- Tu vois, je te l'avais dit qu'il y aurait ces vautours de journalistes.
- Que vais-je faire ? lui dis-je d'un air horrifié.
- Ne t'inquiète donc pas, je te couvre. Je répondrais moi-même aux questions, toi occupes toi de retrouver la chambre de Gaëtane. Normalement les agents d'accueil te dirigeront sans que tu leur demandes.
- Merci papa, merci d'être là pour moi, pour nous. Lui dis-je les larmes coulant sur mes joues.
- Quoi que tu puisses entreprendre, je te soutiendrai toujours ma fille, me dit-il en m'embrassant le front.
Nous sortions de la voiture, j'esquive les journalistes pendant que mon père les retient. Me dirigeant vers l'accueil, une dame se leva et me fit signe de la suivre dans un couloir de l'aile B.
- Prenez au bout du couloir à droite, sa chambre se trouve ensuite sur la gauche, le numéro 264.
- Je vous remercie madame, lui dis-je amicalement.
- Je ne fais que mon travail, je vous souhaite beaucoup de courage pour la suite, et tous mes vœux de bonheur pour votre couple.
Je la pris dans mes bras, lui glissant à l'oreille un merci dans un soupire de soulagement.
Je parcouru le couloir mentionner dans un pas rapide, pour ainsi retrouva la chambre assez facilement, et entra doucement.
- Te voilà enfin, me disant ma mère d'une voix basse.
- J'ai fait le plus vite que j'ai pu mère.
- Je sais, le médecin devrai passer d'ici quelques temps. Par chance, l'accident n'a pas fait trop de dégâts, mais par précaution ils l'ont mise dans un coma artificiel.
Mon cœur rata quelques battements, je tombais à genoux en larmes, chuchotant : « elle s'est sacrifiée pour moi ».
PDV Gaëtane
Pourquoi il fait noir ? j'entends la voit d'Amélia, celle de ma belle-mère. Mais il fait noir, je crie mais personnes ne m'entends. Que s'est-il passé ? scrutant ma mémoire, cherchant une réponse, je me suis souvenue du début de cette journée. Nous nous étions apprêtés pour ce show télé, la voiture, la route, le temps dégueulasse, et puis le trou noir ! Suis-je morte ? non, j'ai entendu parler d'un coma. Il me reste qu'à me reposer, le temps de récupérer de cette mésaventure.
PDV Amélia
Une voix se fit entendre à l'entrée de la chambre. C'était le médecin en charge du cas de Gaëtane.
- Mesdames bonjour, l'hôtesse d'accueil est venue me prévenir, à la minute où est arrivée sa majesté.
- Bonjour monsieur, alors que va-t-il se passé ?
- Tout d'abord nous avons pris la décision de la plongé dans un coma artificiel, son état est stable, et une seule fracture au bras dont elle devra passer au bloc opératoire en fin d'après-midi, afin de réduire cette dernière. Le reste du travail, se sera elle qui devra le faire. Le coma lui sert de repos en grande partie. Voilà pour les nouvelles, je repasserai après l'opération afin de confirmer la courbe du diagnostic.
- Je vous remercie infiniment monsieur, pour tout.
- De rien mademoiselle.
Et il reparti dans la même douceur qu'il était venu. Ma mère m'enlaçait dans ses bras. Moi trop accablée pour voir le temps passé.
Est-ce que Gaëtane va se réveiller ?
VOUS LISEZ
Royalement impossible
Roman d'amourUne garde du corps, forte de caractère au boulot mais tendre chez elle... un amour inattendu... impossible dit-on? Elle fera tout pour qu'il ne le soit pas...