Nous descendions l'escalier menant à la salle de bal, voyant tous ce monde présent à nous attendre. Nous saluons le roi et sa femme, se trouvant en bas des escaliers. Tandis qu'il prit la parole :
- Je tiens à saluer tout le monde ici présent, pour notre soirée habituelle. Aujourd'hui nous avons une nouvelle recrue, il s'agit de Gaëtane, le nouveau garde du corps, de ma chère fille Amélia.
- Merci monsieur, lui répondit-je timidement.
D'un simple geste de la main, Henri sa majesté royale, ordonna d'entonner les premières danses. Je laissai Amélia mais elle me supplia de l'accompagner sur cette danse.
- N'oublie pas que tu m'as demandé de rester sage pendant les danses, en chuchotant.
Elle confirma d'un signe de tête, me désirant du regard. Mais je ressentais un malaise, surtout quand je croisais le regard de son père. Se doutait-il de quelque chose ?
- Je pense qu'après la danse je vais me fondre dans le décor, ton père me regarde avec insistance, j'ai peur qu'il nous découvre bien assez tôt.
- Mais non t'inquiète, je gère la situation.
- Je sais mais, les yeux et les sentiments ne trompent pas et cela se voit, mon ange. Lui répliquait-je.
Je décidai de me promener dans la foule, me présenter aux autres, pendant une bonne partie de la soirée. Ce qui n'a pas plus à Amélia, dont ses mimiques de jalouses se faisaient remarquer par, non seulement son père mais aussi sa mère.
De temps en temps, je regardais en direction de mon âme sœur. Je faisais en sorte de ne pas me faire remarquer. Jusqu'au moment où Amélia disparu de la pièce avec ses parents.
PDV Amélia.
- Vouliez-vous me parler ?
- Oui ma fille, nous nous demandons pourquoi cet air soudain envers cette personne que tu connais à peine.
- MOI ? je fais des airs. Dis-je en haussant le ton.
- Dis-moi, pourquoi tu la cherches du regard, alors qu'elle se présente afin de s'intégrer ?
- Je ne la cherche pas du regard, maman, arrête.
- Ecoute moi bien Amélia, je suis ta mère, tu as fait virer pas moins de 10 gardes du corps en si peu de temps. Tu n'as jamais prêté autant d'attention avant l'arrivée de Gaëtane. Alors oui, je sais voir quand ma fille a des sentiments.
- Des sentiments ?? pardonnez-moi, mais vous vous foutez de moi là j'espère. Dis-je en m'énervant.
- Alors explique moi pourquoi depuis ton 18 ème anniversaire, dont nous t'avons laisser aller à cette soirée, tu n'es plus la même ?
- Comment ça, plus la même ? Maman ?
- Stoppez, cela suffit pour ce soir, retournons à la fête. On en reparlera demain à tête reposée. Tachez de vous amuser.
PDV Gaëtane
Je me retrouve seule dans la salle, Amélia revenait par une porte, suivie de ses parents. Je lui souris, lui demandant si tout allais bien.
- Je ne sais pas comment ils ont su, mais ils le savent. Depuis le soir de notre rencontre. Me disait-elle en voyant des larmes couler de ses yeux bleus.
- Ai-je fait quelques choses de contraire à ce que tu m'as demandés ?
- Non, bien sur que non, tu es et resteras toujours parfaite à mes yeux. Pourquoi c'est compliqué d'être une princesse.
Elle fondait en larmes dans mes bras.
- Passons cette soirée comme tu le voulais, princesse. Après on avisera et si on doit se séparer à cause des protocoles, je l'accepterai mais sache que mon cœur n'aimera que toi.
- D'accord, je marche. Me dit-elle en vérifiant l'heure, il était déjà minuit.
Soudain le dj prenait la parole, invitant chacun à danser le dernier slow de la fête. Avant que la vie au palais reprenne son cours.
Amélia me regarde, me faisant comprendre dans son regard son inquiétude. Notre amour naissant était en danger.
La musique prit fin, tout le monde regagnait les couloirs et leurs logements, sauf nous. Nous quittions la salle de bal, tout en prenant soin de saluer le roi et la reine. Fusillant du regard, la reine chercha de nouveau des réponses.
- Pas maintenant chérie, on a tout le temps demain de discuter entre adultes. Laisse-les pour se soir.
- Bonne nuit père, bonne nuit mère.
- Madame, Monsieur, je vous souhaite une bonne nuit.
Me saluant simplement de la main, je me retournai vers l'élue de mon cœur, et la raccompagnai à sa chambre.
- Entre, ne reste pas là, je t'ai promis de te faire visiter ma chambre. Alors la voici, ce sont exactement les mêmes pièces que les tiennes. Mère voulait absolument un garçon, mais moi seule est l'héritière du trône.
- Mon cœur, je te sens fortement embarrassée, je me trompe ?
- Non, je ne peux pas cacher mon amour pour toi, tu es la seule personne que je laisse entrer dans mon cœur, mais mes responsabilités m'en empêchent. Je t'aime et je ne veux pas que quelqu'un d'autre prenne ta place.
Face à ces mots, je fondai en larmes, j'étais éperdument amoureuse de la future souveraine. Mais cet amour ne pourra jamais être réalité.
Elle me prit dans ses bras, une vague de frisson me parcourait le corps. Je relevais la tête, voyant son air triste mais aussi désirant. Je glissais ma main dans sa nuque, rapprochant nos visages, pour entremêler nos langues, l'autre main se posa sur sa hanche. Elle déboutonnait ma chemise, tout en reculant pour se laisser tomber dans son lit. Je retirais ma chemise, mes chaussures, mon pantalon, pendant qu'elle me regardait avec désir assoiffé. Revenant à califourchon sur elle, je glisse mes mains sur sa poitrine, tout en l'embrassant.
- Tu seras ma première et dernière fois, me disait-elle
- Je ferais tout pour rester à tes cotés mon amour, rétorquais-je
Bonjour, l'histoire se poursuit ^^ attention je préviens y a du lemon dans le prochain. Âme sensible s'abstenir. bonne lecture
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Royalement impossible
RomanceUne garde du corps, forte de caractère au boulot mais tendre chez elle... un amour inattendu... impossible dit-on? Elle fera tout pour qu'il ne le soit pas...