Chapitre 24: que de chamboulement!

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Face à cet instant de tourment, je cherchais l'approbation d'Amélia pour aller m'expliquer avec Marine dans le parc. Elle acquiesça d'un mouvement de tête, ce qui me permit de prendre ma blondinette par la main et l'emmener dehors.

- Tu es consciente de ce que tu fais ?

- Rectification, j'ai surtout pris conscience que ma vie sans toi n'avait aucun intérêt.

- Je ne sais plus quoi faire la, lui dis-je les larmes coulant sur mes joues.

- Écoute ton cœur, si tu ne me choisis pas je ne t'en voudrais jamais. Mais sache que je tiens à faire partie de ta vie. Me dit-elle en me prenant dans les bras.

- J'étais à fond dans mon boulot, que je n'ai jamais vu ton amour. J'ai gardé mes sentiments au fond de moi, ravalés par la fierté. Je t'aime certes, mais que faire maintenant ? créer un scandale publiquement en te suivant ? ou garder le secret ?

Elle redressa ma tête, et déposa un tendre baiser, me faisant des frissons. Je lui répondis par un plus long, plus langoureux, plus bestiale. Comme si ma vie en dépendait. Je glissais un baiser dans son cou, elle me répondit en me soufflant dans le mien.

- Tu t'en souviens ?

- Comme si c'était hier.

- Veux-tu visiter les endroits cacher du parc royal, très chère ? lui dis-je d'un ton provocateur.

- Si cela m'emmène là où tu penses, je te suivrais toujours.

- Allons-y alors, on ne remarquera pas notre absence de toute façon.

Je l'emportais vers une pièce cachée dans les haies du palais, menant dans les sous-sols.

Je la fis rentrer dans une pièce sobre, et pris soin de refermer la porte. Avant qu'elle puisse me plaquer contre celle-ci, les mains bloquées au-dessus de ma tête. On reprit machinalement ce que nous faisions dans le parc, mais cette fois-ci plus sensuellement. J'en avais envie quand nous étions en couple, mais là c'est doublement tentant.

- Sur la table ? me dit-elle en chuchotant.

- Tout tes désirs sont des ordres, sadique va.

- Moi sadique ? attends ça va venir.

Elle tenu sa parole et me fit jouir comme pas permis. Nous étions fatiguées après nos ébats que nous reprenions à 4 reprises.

- Je pense qu'il faudrait que tu rentres, Princesse va bouder sinon.

- Qui me dit qu'elle ne me trompera pas un jour, pour avoir un héritier ?

- C'est vrai, après tout, certains ont des scandales à cacher plus gros que d'autres. Mais rentrons quand même.

- D'accord, mais mon choix est fait maintenant. Je devrais en discuter avec Amélia prochainement.

- Fait ce que tu veux, je me suis tapée des km pour t'avouer mes sentiments cachés, tu m'as fait l'amour comme personnes n'a pu le faire, mais si tu ne veux pas partir avec moi, je le comprendrais.

- On trouvera un arrangement, je te le promets.

- Je t'aime chaton.

- Je t'aime aussi ma puce.

Nous sortions de notre cachette, pour ainsi retourner vers l'entrée est du palais. Mains dans la main, nous traversions les couloirs pour débouler sur le salon. Évidemment Amélia et ses parents nous attendaient.

- Je vois que tu n'as pas perdu de temps.

- Amélia, je t'en prie écoutes moi.

- Elle a quoi de plus que moi ?

- Un amour sincère ternis par de longues années, dis-je timidement.

- Ha parce que moi je ne t'aime pas ?

- Si bien sûr, mais tu te marieras à tes sujets en même temps qu'à moi, et tout le monde sait qu'à partir de cet instant je serais mise de côté.

- Nous en reparlerons plus tard, aller vous reposer dans TES appartements. J'ai une idée pour camoufler tout ceci, mais je dois y réfléchir encore. Bonne nuit !! dit-elle énervée avant de partir au loin.

- Quoi que tu fasses, tu resteras toujours une bonne personne pour nous. Me souffla Henri.

- Merci de votre soutien monsieur, j'apprécie vraiment.

Nous partions alors dans mes appartements, puisque nous avons l'accord de sa majesté la future reine.

Royalement impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant