{ Retour dans le passé 3 }

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Un énorme vide à pris place dans mon coeur, je n'arrive pas à le remplir. Le sheitan continue de crier dans mes oreilles, arrête de te battre Asim c'est fini, tu ne reverra plus le jour, arrête tes rêves, oublie tout, shoot toi ça te fera du bien.

Mais j'ai pas envie.

Le soir je quitte mes amis, mon nouvel apart pue la solitude. Que je sois là bas ou dehors rien ne change car même quand je suis sous un toit mon âme continue de prendre froid, il ne se réchauffe pas, il ne se réchauffe plus. Depuis que t'es parti Anne, mon coeur ne m'écoute plus. Il déambule, quelque part dans les profondeurs de mon esprit.

Notre maison me manque Anne, elle me manque...

J'étais dans mes pensées quand je reçois un appel, c'est Hassan bien sûr :

Lui : wsh

Moi : wsh

Lui : t'es où ?

Moi : dehors

Lui : viens je suis avec Imran

Moi : où ?

Lui : bah... comme d'hab

Moi : en bas de chez moi ?

Lui : oue..

Moi : j'arrive.

Je me lève du banc pour aller vers mon ancien bât, on se rejoint là bas depuis gamins. Eh oe on a grandit ici nous, ça bouge pas, bref je marchais sur le chemin, je passais en dessous des arbres plantés près du trottoir. Y'avait un silence, ça me fait bizarre je ne suis pas habitué, d'habitude c'est le bordel.

Les mains dans les poches je pensais à comment trouver celui qui a mis ma soeur six pieds sous terre, comment je vais le trouver ? Je ne sais pas. Ça fait déjà deux ans. On m'a dit d'arrêter de le chercher, que je ne trouverais pas. Mais j'arrêterais pas, pas avant d'avoir trouver ce b*tard.

Je suis arriver en cinq minutes, y'avait d'autre gars avec Hassan et Imran. Je m'approche et les tchèque tous,

Hassan : ça va ?

Moi : oklm et toi ?

Hassan : comme d'hab, si tu veux on bouge

Moi : nan wsh c'est bon

Hassan : c'est comme tu veux

Imran : t'es où toi tu nous a zapper

Moi : bah c'est bon je suis là, et t'as pas des devoirs toi va chez toi.

Imran : je suis sérieux moi j'ai déjà finis

Moi : mdr menteur

Hassan et les autres rigolaient, on parlait de tout et de rien, certains parlaient de leurs biff et leurs sale affaires. Hamdoulillah j'ai rien à avoir dedans.

Imran : Eh, c'est qui celles la ?

Je me retourne et vois deux meufs, elles avaient l'air jeunes

Mon coeur pour le sien Où les histoires vivent. Découvrez maintenant