Mon coeur pour le sien

{reste loin}

Je pose un bras près d'elle et je m'approche de son visage

Elle : je ne comprends pas

Moi : hazan, je sais que je te fais de l'effet.

Ses regards changent d'un coup, elle semblait surprise de ma déclaration.
Nos regards se mélangent encore quelques secondes avant qu'elle me pousse pour partir s'enfermer dans sa chambre.
Je n'ai pas pu m'empêcher d'afficher un sourire. Je ne sais vraiment pas pourquoi je fais ça mais une chose est sûr, j'arrive pas à m'en empêcher. Et j'ai pas envie d'ailleurs.

Je t'aurais hazan.

HAZAN

J'ai fermer la porte, une main sur la poignet et l'autre sur mon coeur essayant à tout prix de calmer les battements de ce dernier qui fait maintenant le son d'un tambour. Je reste là quelques minutes les yeux fermer, dans le noir. Je rêve ou il essaie de me déstabiliser ces derniers temps ?

Hazan t'as pas interêt, contrôle toi ! Me répétais-je en boucle dans la tête.

Les minutes passaient et mon coeur retrouvait peu à peu un rythme normal, je relâche cette malheureuse poignet que j'ai serrer fortement pendant un moment puis je me retourne pour sortir dans le balcon. Je respire un bon coup pour remettre mes idées en place.

Moi : à quoi tu joues semih ? Dis-je en silence.

J'entre de nouveau dans ma chambre puis je rentre dans mon lit, je contemplait le plafond parce que ce qui vient de se passer ne veut pas quitter mon esprit. Comment je vais dormir maintenant ? Ça devient ingérable, mes sentiments...

Je devrais m'éloigner un peu mais comment ?
Je ne sais pas... mais je trouverais quelque chose.
Tôt ou tard, je vais me débarrasser de lui avant de tomber totalement sous son ch... enfin...
bref.

....

Le lendemain...

SEMIH

Lidya : monsieur vous m'écoutez ?

Moi : quoi ? Ah oui continue s'il te plait.

Lidya : je disais qu'après votre déjeuner vous avez une réunion avec monsieur Lambert pour le design des chaussures. Ensuite vous devez vous rendre à l'entrepôt pour la nouvelle création de cette saison. Enfin à dix huit heures vous avez le contrat à signer avec madame Davidson, son avion attérit aproximativement à dix sept heures.

Moi : très bien, est ce que vous avez appeler la traductrice ?

Lidya : oui elle sera là dans une heure.

Moi : merci vous pouvez sortir.

Moi : Hazan... dis-je en jouant avec mon stylo.

Qu'est ce que tu me fait ? Pourquoi tu ne quitte pas mes pensées ?
Ce qui s'est passer hier refuse de quitter ma tête, mais j'ai perdu le contrôle..
ses..ses yeux, ses cheuveux, son visage...

Je secoue ma tête pour arrêter de penser à ça, elle va me rendre fou. C'est la première fois depuis six ans qu'une femme me fait ça. Après Meyra je n'ai pu aimer personne, mais là..
je ne sais pas ce que c'est, je n'ai pas ressenti ça avec elle...
Enfin bref de toute façon y'aura rien de très sérieux, ce n'est qu'un jeu pour moi.
Comme ça doit être un jeu pour elle.

HAZAN

moi : maammaannnn

Elle : kiziiimmm ohhhh dis t-elle en me faisant un câlin.