Mon coeur pour le sien

{Le sentiment de l'impuissance}

                                Saison 2

Je reçois un appel de Semih donc je sors vite de la maison, lorsqu'il me voit il finit l'appel. Je le rejoint en vitesse dans la voiture.

Lui : selam

Moi : selam

Lui : ça va ?

Moi : oui et toi ?

Lui : oui ça va

J'attache ma ceinture puis il commence à rouler, j'espère que cette soirée se déroulera tranquillement et sans problème. Car la dernière fois qu'ils se sont vu avec sa belle mère, j'ai bien cru qu'il allait y avoir une guerre !

Le trajet se passe tranquillement, il avait l'air plutôt calme. Je lui lançais des regards de temps à autre, redoutant son état. Mais aparemment tout va bien... enfin pour l'instant.

Lui : günün nasil geçti ? (Comment s'est passé ta journée?)

Moi : bien.

Voyant que je ne suis pas très ouverte à la conversation il n'ajoute rien, à vrai dire je m'attendais à un petit mot mais bon...

...

Nous arrivons une bonne heure plus tard, ça tombe bien je commence à avoir faim. J'espère que je pourrais au moins manger en paix et que personne ne prendra la peine de faire des broutilles !
Surtout que monsieur à la qualité de se fâcher rapidement, et qu'il n'est même pas capable de se contrôler.
Enfin bref..

Nous sortons de la voiture ensemble, se dirigeant vers la maison quand il fait un geste qui me surprend. Il attrape ma main d'un coup puis la serre, il me tire avec lui en douceur vers la porte d'entrée. J'ai baisser la tête regardant nos mains mêlées ensemble, il s'est tourner vers moi puis

Lui : on est « marier », on devrait paraitre proche.

Moi : o..oui.

Je ne sais pas pourquoi mais au moment où il a tenu ma main j'ai ressentie quelque chose d'étrange, un sentiment que je ne pourrais décrire. J'ai plus les mots, mes lèvres se sont comme bloquer, la seule chose que j'arrivais à faire c'est le regarder me trainer.
Pourquoi je ressens ça, ça m'énerve ! Si il y a bien une chose que je ne supporte pas, c'est de ne pas contrôler mes sentiments.

? : hoş geldiniz ! (Bienvenue !)

La porte qui s'ouvre me sors de mes pensées, j'avais même pas remarquer qu'il avait sonner à la porte.
Okay ça sent pas bon, reprend toi hazan.

Nous deux : hoş bulduk tout souriant

Nous entrons donc mains dans la mains mais j'ai préferer la retirer en voyant son père lever dans le salon, il nous a saluer ainsi que sa femme puis nous avons pris place sur le canapé.
Plus tard serkan et aylin font leurs aparitions à leurs tours et nous disent bonsoir.
Les regards insolents d'aylin ne passent pas inaperçu, je ne comprends pas pourquoi elle est comme ça c'est bien dommage. Quoi que je pense savoir qui en est la cause... sa belle mère.

D'ailleurs elle aussi n'a pas l'air très accueillante, dans ce cas pourquoi nous invités ? Ils sont bizzare.
J'ai jeté un oeil sur semih, j'ai vu... j'ai vu la solitude dans ses yeux. Je sentais sa tristesse qu'il s'éforce de dissimuler, ça doit être difficile de se faire rejeter par tout le monde. Il a une maison mais il ne peut même pas y pénétrer paisiblement, il n'a nul part ou se reposer en cas de problème.
Excepter son père... je pense d'ailleurs que c'est grâce à lui que personne n'ose faire grand chose en sa présence.

Il y un froid bien que tout le monde parle, je sens qu'il ne va pas bien et ça me déchire, il fait le dur mais au fond il est faible. C'est toujours comme ça, ceux qui font les durs sont en réalité les plus faible. La vie est parfois difficile mais pour certains elle l'est encore plus malheureusement.
Nous étions assis côte à côte quand j'ai penser qu'il faudrait peut être que je le sorte de là, parce que je pense bien qu'il étouffe.
Je me retourne vers lui puis je met une main sur son épaule