Chapitre 20: Naissance

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-Non c'est laid. Non. Non. Non.

Amus refuse chaque vêtement que je lui montre dans le magasin pour bébés. Les deux gardes nous suivent pour qu'on fasse nos courses tranquillement et pas mal de gens se tournent sous notre passage.

-Fais un effort. Celui-là est mignon.

Il prend le body avec un pot de miel dessus que je lui tends.

-Non.

Il le jette en arrière dans les mains d'un garde qui a les bras pleins de vêtements.

-Attends... Celui là !

Je vois ses yeux briller légèrement en voyant une grenouillère avec une image de lui-même et "Je suis fort comme l'Alpha" écrit dessus.

Il me l'arrache des mains et prend un deuxième dans le rayon.

Je rigole en le voyant attiré par des mini-tuniques pour bébé.

-Ça. Fait-il en en prenant deux blanches avec des détails dorés.

-Pourquoi tu leur achète des robes ?

Il me toise longuement avec dédain et prend un panier pour mettre les tuniques à l'intérieur.

Il prend deux mini-peignoir en soi, des serviettes rouges et or brodées de fleurs, deux bavoirs "Je suis plus beau que vous tous" et quatorze avec les jours de la semaine, des chaussons d'époque et un kit pour personnaliser des bracelets.

-C'est bon ? Je rigole. Tu as tout ce qu'il te faut ?

Il ne répond pas et passe au rayon peluche. Je le suis en secouant la tête. C'est moi qui voulais faire les courses à l'origine.

-Oh regarde. Je souris en prenant une peluche. C'est un Loup d'Argent.

Il me la prend des mains, l'examine longuement...

-Je vais en commander des plus belles...

Il lance la peluche au garde qui soupire en réussissant tant bien que mal à l'attrapper.

-Tu peux les déposer dans leur rayons aussi...

Il ne m'écoute pas et fonce vers les berceaux après m'avoir collé le panier dans les bras.

Je le suis et il semble très dubitatif.

-... Ils sont bas de gamme...

-C'est vrai qu'ils sont pas géniaux mais ils sont faciles à monter.

-Et alors ? C'est pas nous qui allons les monter.

-Ah si ! On va monter les berceaux de nos fils !

Il lève les sourcils et grogne en observant les berceaux à nouveau.

-Celui-là.

-Mh ?

Il pointe un berceau très simple aux barreaux blancs.

-Non quand même pas. Et celui là ?

Il souffle en voyant le berceau à bascule marron clair avec une belle tête de lit.

-C'est pas dangereux que ça se balance ?

Je souris en le voyant s'inquiéter.

-Il y a des sécurités. Il faudra juste pas oublier de les mettre.

-... D'accord...

Il fait signe aux gardes d'aller chercher un vendeur ou une vendeuse.

On sursaute de concert quand son téléphone sonne.

Wolf, ou la vie de mon mari (SUITE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant