Chapitre 26: L'Oméga (Partie 2)

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-Ne vous inquiétez pas, c'est tout à fait normal.

Je lève les yeux vers l'obstéricien qui vient de prendre ma tension. Il est arrivé à peine quelques minutes après le spectacle bizarre du mari d'Alexis. J'adore ce médecin, il est trop mignon avec moi et il écoute toutes mes peur d'hyppocondriaque.

-Avec les grossesses multiples, il arrive que la transformation arrive plus tôt car les jumeaux ont tendance à naître avant terme et beaucoup plus tôt que les grossesses uniques.

-... Et c'est normal que j'ai mal aux tétons ? Parce que ça m'énerve. Ils sont toujours tout droits et quand je touche c'est ultra sensible. Et si j'avais un cancer ? Je suis sûr que lpes loups-garous peuvent en avoir.

-C'est une maladie humaine. Sourit-il. Vous, vous êtes juste enceint Oméga.

-Mais ça faisait pas si mal au début.

-Je suis sûr que ce n'est rien.

-Et si c'est vvraiment quelque chose ?

Il soupire et secoue la tête avec un sourire bienveillant.

-Bien, regardons tout ça pour vous rassurer. Soulevez le t-shirt.

Je fronce les sourcils en le toisant et recule dans le lit en serrant mon t-shirt.

-Vous voulez voir mes nouveaux seins espèce de pervers.

Il hausse les sourcils et lève les mains en signe d'innocence.

-Les seins de ma femme me suffisent et vu mon métier vous comprenez bien que je ne suis plus excité par une simple poitrine depuis longtemps.

Je lance quand même un regard suspicieux en faisant lentement monter mon haut. C'est qu'un médecin après tout.

-Je ne vois rien d'anormal...

Mais je pousse un cri d'indignation quand il met sa main.

-Quoi ? Vous avez eut mal ?

-Non ! Mais ça va pas de toucher ?! Je savais que vous étiez un gros pervers. Vous avez une gueule de pervers avec vos petites lunettes de rats. Je suis trop fatigué pour me battre, j'appelle mon mari.

Il éclate de rire alors que j'essaye d'atteindre mon téléphone sans faire trop d'efforts.

-Oméga, il faut palper pour voir si il y a quoique ce soit. Je m'excuse, j'aurais dû être plus clair. Mais vous avez le droit de refuser.

-Mh...

Je le toise quand même en réhaussant mon haut.

-Je vais palper pour voir si il n'y a rien de dur ou qui semble enflammé. Mais normalement vous ne devriez rien avoir.

Je le laisse poser ses mains froides, toujours en lui lançant un regard menaçant. Bon, son toucher est assez professionnel, je vois bien qu'il n'y a rien de bizarre. Je devrais me détendre un p-

Mon coeur s'arrête en entendant la porte s'ouvrir.

-Béb-

Je tourne lentement la tête vers Amus qui vient de rentrer avec des bonbons. Son corps entier est figé alors qu'il voit les mains de l'homme palper ma poitrine. Le médecin écarte les mains car il sent bien que il va y avoir un énorme quiproquo.

-Alpha.

-Qu'est... ce que... Vous faîtes ?

-Il palpait pour voir il y avait rien. Je bégaye en baissant mon t-shirt.

Je sens que ça va mal se passer quand je vois les yeux peu convaincus d'Amus rouler lentement vers l'obstéricien.

-... Et ça vous arrive souvent de ploter vos patients ? Fait la voix de plus en plus dangereuse d'Amus.

Wolf, ou la vie de mon mari (SUITE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant