Ma muselière me tapait sur les nerfs. Je faisais face aux deux hommes qui essayaient désespérément d'ouvrir la porte de la cellule. Un sourire narquois se dessina sur mon visage.
- Aller viens sac à puce ! Hurla le premier en m'attrapant avec une corde.
Ils me traînerent dans les couloirs remplis de bêtes prisonnières comme moi. Melissandre m'avait signalé que ça faisait déjà 12 jours qu j'étais à la mercie de ces crétins. Elle m'avait entraîné, ne sachant pas notre qui je me battrais le jour venu. Le jour est arrivé. Un jour de vie... ou de mort. Ils me poussèrent dans une petite arène. L'herbe sous mes pieds était sèche et non entretenue. La même arène qu'à l'époque des gladiateurs. J'étais devenue un gladiateur. Comme j'avais pu le voir dans les manuels d'histoire au lycée. Le temps paraissait long entouré de toutes ces paires d'yeux. Je reperais le Maître d'un seul regard. Il était grand et gras, vraiment très gras... beuuuuuuurk ! La porte en acier devant moi s' ouvrit dans un grincement strident, me dents grincerent. Je découvrais mon adversaire.
Un ours. Je devais me battre contre un grizzly. Ma confiance en moi m'abandonna sur le champ. La quête entre les jambes je reculais jusqu'à ce que je touche le mur en béton armé. L'ours paru surprit de ma réaction, mais je pouvais voir son manque d'intelligence, que mon humanité me permettait d'avoir. C'était juste un animal. Un vulgaire animal. Dicté pars son simple instinct. Pas comme moi. J'avais envie de couiner pour arrêter le potentiel massacre.
- Aller Malory !
Je tournais la tête vers les tribunes et découvrais ma petite Melissandre qui avait foi en moi. Elle me redonnait courage. Je detendais mes membres mais la peur me t'ennaillait toujours. L'ours se monta sur ses pattes arrières, me provoquant d'un cri qui ne terrassa. J'étais toujours collée au mur du stade, pas question que je lui saute dessus. Voyant que le combat stagnait, un homme se plaça derrière moi et me I qu'à avec sa lance. Je pignais et fis un mouvement furtif en avant. Mon adversaire commença à courir vers moi, ses muscles saillants. Au moment où il referma sa gueule pour me mordre, je plongeais sur le sol et roulais pour l'éviter. Il fit demi tour subitement et se plaça devant moi. Nous n'étions séparés que par un malheureux mètre. Position de menace : oreilles rabattues sur ma nuque, babines retroussées, crocs acérés, pattes antérieures couchées sur le sol. Mes yeux jaunes se revulserent et des veines apparurent. Mes griffes s' ancrerent dans l'herbe. Il me donna un violent coup de patte mais je l'évitais de justesse. Je mordait sa patte antérieure droite. Le sang était chaud et me procurait une sensation de plaisir. Il se mêlait aux grains de sable, formant des amas cramoisi. Je plantait mes griffes dans une autre de ses pattes. J'avais vue sur le ventre rond de mon ennemi, j'étais sous lui. Il ne pouvait pas m'atteindre pour me mordre. Le silence était lourd autour de nous, personne ne se permettait de parler, le moment était solennel. Je finis par lâcher mes prises. L'ours boitait mais se retourna vers moi, tout aussi menaçant qu'avant. L'adrénaline montait dans mon cerveau, ce qui me plongea dans un état second. Je n'avais plus personnes du danger, j'étais loup et assassin. Je pensais continuellement à Sam. Mes crocs étaient entachés de sang de l'ursidé. Je me perdis dans mes pensées. Une blessure hurlante me réveilla et je ne pus crier sous l'effet de la douleur. L'ours m'avait saisi par les flancs et enfonçait ses crocs entre mes côtes. Dans un dernier élan d'audace je me contortionais et attrapais la gorge de l'animal. Je comptais les secondes.
"1,2,3...9,10,11,12...25,26,27...34."
L'ours s' écroula de toute sa masse sur moi. Sa tonne m'ecrasa et je ne pu lus bouger. Je souffrais. J'étais coincée entre le sol et l'animal mort, mais une idée me resta en tête : victoire !
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LIEN DE SANG Sang de loups (T1) /!\ En Réécriture
Manusia SerigalaUne simple partie de cache - cache avec mes amis. Et puis j'ai vu cette chose que jamais je n'aurais cru possible de voir. Ce monstre, en train de tuer un inoffensif humain... Cette bête que personne ne croit réelle... Alors j'ai couru, aussi vite...