xxiv| Shirabu Kenjiro : Saw You (ii)

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Le lendemain, ils furent forcés de déjeuner côte à côte par leurs coéquipiers

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Le lendemain, ils furent forcés de déjeuner côte à côte par leurs coéquipiers. Ils étaient aussi rouges que la veille quand ils s'étaient quittés. De plus ils devaient supporter les remarques à double-sens du bloqueur de Shiratorizawa. Le roux prenait un malin plaisir à embarrasser son passeur plus qu'il ne l'était déjà.

« Tendō, ça suffit... s'il te plaît... »

Oui ! Écoute la voix de la raison sale Guess Monster !

« Ahah, je me lasserai jamais d'un Shirabu rouge comme une tomate. C'est très satisfaisant~

- AAAAAAAH Satori la ferme !

- Jamais !

- Très bien, dans ce cas tu ne retrouveras jamais le tome du Shônen Jump Magazine que tu m'as prêté !

- QUOI ?! C'EST DE LA TRICHE (PRÉNOM) !! »

Les débats furent clos par les coachs qui ordonnaient aux joueurs de se dépêcher à courir sur le terrain. Tous les volleyeurs obtempérèrent et se hâtèrent de terminer leur repas pour courir au gymnase.

Et comme la veille, la jeune femme passa sa journée à analyser les jeux adverses et à les conseiller ici et là sur leurs manières de faire. Son comportement en étonna plus d'un mais ils étaient tous reconnaissants des conseils et remarques qu'ils recevaient, la plupart n'ayant qu'à peine remarqué leurs fautes.

Le soir venu, Shirabu fila rapidement prendre une douche et se changer pour être présentable pour sortir. Le regard des autres n'était pas ce qui le gênait le plus, il voulait simplement être à la hauteur de la jeune femme avec qui il passerait sa soirée. Il se contenta donc d'enfiler des vêtements chics mais confortables pour rejoindre sa cadette à l'entrée du campus qui les accueillait.

Il remarqua sa bouche s'entre-ouvrir à son arrivée et fut heureux de recevoir l'effet escompté. Il lui sourit légèrement et commença à avancer à ses côtés en silence.

« Tu sais, tu n'étais pas obligé de t'habiller convenablement. Enfin, on va à l'hôpital alors, ce n'était pas nécessaire hein.

- Oui mais, c'est mieux qu'un survêtement plein de transpiration.

- Hmm, c'est vrai. Tu marques un point. Mah, en tout cas, ça te va mieux qu'un vieux survêtement.

- A-ah, m-merci. »

Le silence regagna le duo qui s'avança dans l'enceinte de l'hôpital. Ils s'informèrent à l'accueil de la chambre de leur coéquipière et prirent l'ascenseur pour le deuxième étage. Le stress commençait doucement à se faire sentir dans l'estomac de la plus petite. Inconsciemment, elle prit la main de son accompagnant et la serra fortement, le faisant grimacer.

« (Nom), t-tu me fais mal.

- Hein ?

- M-ma main, je sens plus ma main.

Soul | one shotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant