[recueil en cours, publication aléatoire]
"L'idée sans laquelle aucun bouquet n'existerait." - LouEffect
/!\ Je tiens à préciser que ces textes m'appartiennent, je ne tolérerai aucun plagiat (partiel ou non). Je prendrai les mesures nécessaires si c...
NDA :Alors. Je sais que ce type est un antagoniste. Mais je le trouve intéressant et en voyant passer une image sur Pinterest, l'imagination est venue.
Univers : Assassin's Creed IV : Black Flag
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Assise au fond d'une cellule jamaïcaine, elle attendait.
Son procès pour piraterie devait avoir lieu l'après-midi même, et sa condamnation par la potence exécutée dans les semaines à venir.
Un petit rire lui échappa. « Silence catin ! »
Elle qui se jouait des Templiers en souriant. Elle qui n'avait cessé de rire au nez de ses ennemis. Elle qui avait toujours été le rayon de soleil de la piraterie et un membre honorable des Assassins.
Qu'était-elle devenue ? Comment avait pu-t-elle tombé aussi bas ?
Un autre rire lui échappa. « J'ai dit silence ! Espèce de... » Une nouvelle voix interrompit le garde en faction et le cours des pensées de la prisonnière. « Il suffit, soldat. Ne voyez-vous pas qu'elle ne vous entend point ? » Le pauvre homme resta muet un moment. Il observa tour à tour son vis-à-vis et la jeune femme. « M-monsieur le gouverneur, j'ignorais que vous seriez de visite... » Le nouvel arrivant leva la main pour le faire taire. « J'aimerai m'entretenir avec cette demoiselle. Ouvrez la porte. » Le soldat, qui paraissait de plus en plus craintif à mesure que le gouverneur s'approchât, raffermit sa prise sur son arme. « Je regrette mais... la procédure... » Il bégayait, et son vis-à-vis commençait à s'impatienter. « Ouvrez cette porte, soldat. Et vite. Ou vous pourriez bien finir à sa place. » La jeune femme hocha un sourcil curieux. Elle savait qui venait la visiter – il était bien le seul de ses proches encapacité de venir de son plein gré – mais elle refusait de croiser son regard. Pas après tout ce qu'elle lui avait fait subir. « À vos ordres, monsieur. » Le soldat s'activa finalement à ouvrir la grille de la cellule, laissant pénétrer le gouverneur en silence. Ce dernier lui adressa un dernier regard. « Donnez-moi la clef. Je m'occuperai de refermer derrière-moi. » Le pauvre tenta de protester, mais le regard noir de son supérieur le força à céder. Il lui confia la clef au travers des barreaux et fit demi-tour. Il savait qu'il n'était pas le bienvenu durant la conversation qui allait suivre. Et il préférait s'échapper en vitesse, le gouverneur Rogers lui filait une peur bleue.
Il y eut ensuite un moment de silence durant lequel la prisonnière s'appliqua à éviter le regard de son vis-à-vis. Elle n'avait pas particulièrement envie de voir la victoire briller dans ces yeux bleus.
Avec un souffle de fatigue, le gouverneur de Nassau vint s'asseoir sur le banc face à sa cadette. Elle ne parlerait pas la première, alors il se résigna : « Que s'est-il passé ? » Le regard solidement fixé au sol, l'assassin fronça les sourcils. « J'ai été capturée. » Rogers ferma les yeux. « Que s'est-il réellement passé ? Je connais vos capacités et je sais que vous ne vous seriez pas rendue aussi facilement. Alors dites-moi la vérité. » Serrant ses poings abîmés, la jeune femme ferma les yeux à son tour. « Ma petite sœur est décédée il y a quelques semaines. Elle était malade, et je suis allée à Kingston pour trouver un remède. Seulement, lorsque j'ai mis la main dessus, un messager est venu m'annoncer qu'il était trop tard. » Une larme roula sur sa joue. « Dans la précipitation de mon retour, je n'ai cessé de faire des erreurs. Je trébuchais, je ne parvenais pas à esquiver les tirs, je n'arrivais plus à respirer... Je n'avais plus la force de me battre. » Ses blessures se mettant soudainement à brûler, elle continua : « Il y a eu un premier coup d'épée dans mon tibia, puis un second sur mon épaule, et je suis tombée. Je fus incapable de me relever ce jour-là. Ni aucun autre jour depuis. »