lxv| Ezio Auditore da Firenze : Son regard

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NDA : Pour ceux qui l'ignoraient encore, j'aime la licence Assassin's Creed de tout mon être. Alors forcément, il y a bien un jour où un one-shot serait dédié à notre flirt préféré : Ezio Auditore :) C'est vite fait basé sur AC 2 et Brotherhood mais une simple connaissance du gars est suffisante mdrrr

Univers : Assassin's Creed : Brotherhood

Titre alternatif : aucun_

La première fois qu'il la vit, il avait dix-sept ans

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La première fois qu'il la vit, il avait dix-sept ans. Son père et ses deux frères venaient d'être emprisonnés pour trahison et il avait fait tout ce qu'il pouvait pour les aider. Il attendait anxieusement leur apparition sur la place où devait avoir lieu leur exécution.

Or, alors qu'il commençait à s'impatienter, il aperçut finalement le cortège de soldats. Ses poings se serrèrent d'anticipation, sa mâchoire menaçant de craquer. Mais visiblement, rien ne se passait comme prévu ce jour-là.

Entourée de soldats, ce n'était pas la famille Auditore qui se faisait escorté à la potence, mais une jeune femme. Elle était lourdement enchaînée, comme si le moindre de ses mouvements menaçait la ville entière. Son regard rencontra celui du jeune Auditore et ce dernier comprit qu'elle était réellement dangereuse.

Et en effet, il eut la démonstration de ses talents lorsqu'elle se défit de son destin aussi facilement que l'on tranche le pain.

Son intervention mouvementée, et la mise à mort de nombreux gardes, remit au lendemain la condamnation des Auditore. Sans espoir de changer le destin.


Désormais sur le point de mettre un terme au règne des Borgia à Rome, il était assis dans son bureau, caché dans le quartier général de la Confrérie. Il ignorait pourquoi, mais son esprit ne cessait de revenir à cette jeune femme florentine. Il se souvenait à peine de son nom et son visage – seul son regard perçant parvenait à traverser les âges.

Décidant qu'il valait mieux s'aérer l'esprit que de rester planter à rien faire, Ezio quitta son bureau. Rapidement, aussi discret qu'une fouine – les rues de Rome étaient bondées de soldats – il rejoignit l'atelier de Leonardo da Vinci. Peut-être la compagnie de son amie l'aiderait-elle à se détendre...

« Ah ma chère amie, cela fait si longtemps ! » Surpris, l'Assassin se plaqua contre le mur. Il reconnaissait parfaitement la voix de Leonardo, pour l'avoir fréquenté presque toute sa vie. « Navrée Leo', j'ai eu quelques complications sur le chemin du retour. » Cette voix, en revanche, ne lui disait rien. Elle portait un accent étranger qu'il ne parvenait pas à replacer. « Je comprends, je comprends. Veux-tu rentrer discuter ? J'ai hâte d'apprendre de tes voyages ! » Le ton joyeux de son ami fit sourire Ezio. Leonardo était toujours de bonne humeur, peu importait les circonstances. « Avec plaisir. À condition que tu m'offres un verre de vin. » Leonardo s'esclaffa. Et les bruits de conversations diminuèrent. L'Assassin supposa qu'ils étaient entrés.

Que faire désormais ? Son ami était occupé et il ne souhaitait pas déranger des retrouvailles longtemps attendues.

Déçu ne pouvoir passer un moment avec son ami, le jeune homme continua son chemin. Marcher dans les rues de Rome aiderait sûrement son esprit à divaguer ailleurs que sur sa cible.

Cependant, Leonardo dut l'apercevoir au travers de sa fenêtre puisqu'il se hâta d'ouvrir sa porte et d'appeler l'Assassin. « Ezio ! Vient donc discuter un peu ! Il y a quelqu'un que j'aimerai que tu rencontres ! » L'Italien fit volte-face, prêt à invectiver son vis-à-vis pour hurler son nom en pleine rue, mais se figea. Elle était là. La jeune femme qu'il avait vue à Florence. Elle était . Et elle portait l'habit caractéristique des Assassins.

Stupéfait, il laissa ses jambes le mener à destination, son regard ne cessant d'analyser le symbole de la Confrérie forgé dans le métal de sa ceinture. Pourquoi ne l'avait-il jamais rencontré si elle faisait partie des leurs ? Et que faisait-elle à Rome ?

« Bonsoir. Vous devez être Ezio Auditore. Leo' m'a raconté nombres de vos exploits. » Reprenant ses esprits à l'entente de cet accent étranger, il afficha un sourire en coin. « Il n'a conté que de bonnes choses, j'espère. » Leonardo s'empêcha de rouler des yeux. Dès que son ami rencontrait une femme, il ne pouvait s'empêcher de flirter. « Je lui ai conté l'histoire de tes nombreuses conquêtes, Ezio. Mais ne m'en veut pas, ce n'était rien qu'un léger avertissement. » L'Assassin jeta un regard noir à son ami, que ce dernier ignora en pénétrant son atelier. La jeune femme s'apprêtait à le suivre lorsque la voix grave de son interlocuteur l'interrompit : « J'ignorais que la Confrérie comptait de belles jeunes femmes parmi ses membres... » Il lui saisit la main, non-étranger au rougissement furieux de ses joues, et y déposa un baiser charmeur. « Laissez-moi vous souhaiter la bienvenue à Rome, de la part du meneur de la Confrérie : Ezio Auditore da Firenze. » Une nouvelle fois, elle déposa sur lui ce regard enflammé qui avait marqué sa mémoire.

Ezio sut à cet instant que le jeune homme versatile qu'il était venait de disparaître. Au profit d'un homme mature, étendu dans les bras d'une femme entourée de mystères.


Bonus :

« Si vous avez fini de vous déshabiller du regard, venez-dont goûter à ce délicieux vin. Je l'ai fait venir tout spécialement du Sud de l'Italie pour vous ma chère ! » L'Assassin se retint d'étrangler son ami. « Leonardo ! » La soirée promettait d'être longue...

Mais si c'était au côté de cette jeune femme, il avait tout le temps du monde.

Soul | one shotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant