xxviii| Taichi Kawanishi : Manager et Salty boy

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Le match contre Shiratori Zawa stresse tous les joueurs

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Le match contre Shiratori Zawa stresse tous les joueurs. Je suis leur manager et pourtant, j'ignore ce que je peux faire pour les rassurer un minimum. Shimizu s'occupe déjà de l'équipe comme une professionnelle et cela me met encore plus la pression. Malgré le fait d'avoir chercher le maximum d'informations sur Shiratori Zawa pour aider l'équipe, j'ai l'impression que ce n'est pas assez...

Sortant de ses pensées, la jeune deuxième année pénétra le gymnase afin d'assister aux dernières explications du coach Ukai sur la rencontre. Elle fut chaudement accueillie par les autres managers et joueurs présents.

« (Nom)-chaaaan ! »

Nishinoya et Tanaka semblaient être arrivés sur les lieux, faisant autant de bruit qu'à l'accoutumée. Cela rassura légèrement la jeune femme sur l'humeur générale de l'équipe. Daichi hurlait sur les plus désordonnés, Suga riait de cette scène et tous les premières années paraissaient excités jusqu'à la moelle.

La (couleur) souffla doucement pour calmer son rythme cardiaque et se dirigea vers le coach pour lui donner les dernières informations qu'elle avait réussi à obtenir sur leurs adversaires du jour. Il s'étonna de la taille du dossier mais remercia chaudement sa cadette pour l'effort fourni avant de rassembler l'équipe.

Ukai expliqua point par point les forces et faiblesses des joueurs de Shiratori Zawa ainsi que les tactiques qu'ils allaient utiliser lors de la rencontre.

Gymnase – 15 minutes avant le lancement du match

Enfin sur le terrain, Karasuno s'échauffait doucement en attendant les champions en titre. Les managers préparaient déjà les boissons et autres nécessités pour faciliter le travail de Shimizu lors du match – comme elle sera la seule manager autorisée sur le banc de touche.

« Quelqu'un peut aller remplir cette gourde ? Je l'ai oubliée tout à l'heure...

- J'y vais ! »

À peine la question fut-elle posée que la (couleur) y répondait. Elle se saisit de la gourde en question et fila à l'extérieur du terrain, passant par leur porte attitrée. En vérité, si elle s'était si vite portée volontaire, c'était que l'ambiance au sein de l'équipe était très anxiogène. Elle savait qu'en temps de manager, elle devait rassurer ses joueurs et leur venir en aide, mais elle était elle-même mal à l'aise.

(Prénom) trouva rapidement les toilettes pour femmes et remplit sa bouteille sans problèmes avant de faire demi-tour. Mais étant trop préoccupée par ses propres pensées, elle percuta quelqu'un de plein fouet. Et en levant les yeux, elle comprit de suite qu'elle se trouvait dans une situation délicate. Deux hommes beaucoup plus âgés qu'elle la regardaient d'un oeil vicieux, se léchant les lèvres perversement en la reluquant sans aucune gêne. La pauvre jeune femme s'excusa et voulut s'enfuir loin de ces deux inconnus mais n'eut le temps de faire un pas que l'un des deux l'attrapa par le poignet et la rapprocha dangereusement de son corps. Ils murmuraient des choses impensables aux oreilles de la (couleur), lentraînant de force vers un endroit à l'abri des regards.

Quelqu'un. À l'aide. S'il vous plaît.

Retenant ses larmes, (Prénom) regardait de tous les côtés à la recherche de quelqu'un qui soit susceptible de lui venir en aide. Ses yeux bleus croisèrent un regard ambré l'espace d'une seconde, lui laissant le temps de le supplier de toute son âme. Le jeune homme avança directement vers le groupe d'une démarche confiante. Puis une fois à hauteur des trois inconnus, il glissa son bras autour de la taille de la jeune femme en même temps qu'un baiser sur sa tempe avant d'envoyer un regard plus que noir en direction des deux pervers.

« Je peux savoir ce que vous comptiez lui faire ?

- Eh bien on allait prendre soin d'elle. Cela me paraît logique.

- N'osez jamais toucher à un seul de ses cheveux. Elle est mienne. »

Le ton glacial qu'il employait fit fléchir les adultes tout autant que sa taille. Il est vrai qu'il était bien plus grand qu'eux alors qu'il n'était encore qu'au lycée. La pauvre lycéenne laissa ses larmes glisser sur ses joues et s'accrocha au maillot du volleyeur en tentant de contrôler sa peur.

« T-taichi. Partons, s'il te plaît. »

Le fait qu'elle connaissait son nom ne le surprenait pas. Aussi, il envoya une dernière remarque cinglante aux deux adultes avant de rejoindre le reste de son équipe avec la jeune femme. Il prit soin d'expliquer ce qu'il venait de se passer aux membres ainsi qu'aux coachs et raccompagna la (couleur) auprès de sa propre équipe une fois sûr qu'elle aille bien.

Le chemin jusqu'aux vestiaires de Karasuno se fit dans un calme olympien – (Prénom) retenait avec beaucoup de mal ses sanglots et refusait impérativement de lâcher la main du plus grand. Cela ne le dérangeait pas spécialement, il s'inquiétait simplement pour cette lycéenne dont il ne savait rien.

Arrivés près des vestiaires des corbeaux, Taichi sentit la main de son vis-à-vis se resserrer sur la sienne. Il posa ses yeux ambrés sur sa petite forme et eut le plaisir de constater qu'elle ne pleurait plus. Ses yeux et son nez étaient rougis mais elle se calmait enfin – ce qui était rassurant. Il l'avança alors devant la porte des vestiaires et se posta devant elle.

« Comment tu te sens ? »

Malgré le fait qu'il manquait de temps avant son match, il voulait être sûr qu'elle se sentait en état de retourner auprès des siens.

« Mieux... merci. »

Elle était semblable à un coquelicot, aussi embarrassée qu'apeurée. Triturant nerveusement ses doigts en fixant la gourde qu'elle avait rempli, elle lança un dernier remerciement au volleyeur et se retourna pour rejoindre les joueurs de Karasuno sur le terrain.

« Attends. »

Ses yeux interrogèrent son vis-à-vis, ne comprenant pas son action. Le numéro 12 sortit son téléphone de sa poche et lui tendit, évitant le contact visuel.

« Prends mon numéro. T-tu pourras m'appeler si jamais tu as un problème.

- C'est gentil à toi. »

Sortant à son tour son mobile, la jeune femme enregistra son sauveur dans ses contacts avant de lui envoyer un message pour qu'il ait également son numéro. Il sourit en apprenant enfin son prénom dans le sms et embrassa une dernière fois sa tempe avant de courir vers sa propre équipe pour le match.

Taichi prit tout de même soin de lui envoyer un message de confirmation, lui souhaitant un peu plus qu'un bon match. (Prénom) se transforma de suite en pivoine avant de rejoindre les gradins, heureuse de cette nouvelle rencontre.

[Hey c'est Taichi. Souhaite-moi bonne chance. J'espère qu'on se reverra bientôt :))]

Bonne chance...

*
Dédié à flamby-chan avec un maximum d'attente.
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Soul | one shotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant