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"L'idée sans laquelle aucun bouquet n'existerait." - LouEffect
/!\ Je tiens à préciser que ces textes m'appartiennent, je ne tolérerai aucun plagiat (partiel ou non). Je prendrai les mesures nécessaires si c...
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La première fois qu'il l'a vue, c'était durant un match qu'il regardait à la télévision avec des amis. Elle avait eu le don d'attirer son attention comme aucun joueur n'avait su le faire. Elle arrivait à donner des balles si faciles à frapper à ses coéquipières. Son talent avait su attirer ses yeux. Et ils ne l'ont plus jamais quittée.
La seconde fois qu'il l'a vue, elle était dans son mensuel de sport, en couverture. Il avait été choqué de voir qu'elle faisait partie de l'équipe féminine nationale nippone. Ce jour-là, il avait lu et relu l'article la concernant des dizaines de fois. Étonnant au passage tous ses coéquipiers qui ne connaissaient pas un Shirabu aussi intéressé par un autre joueur que Wakatoshi Ushijima.
Il l'avait vue quelques rares fois aux alentours de son campus, l'avait aperçue en train de courir tôt le matin alors qu'il courait avec son équipe, et l'avait même vue traîner avec son capitaine un après-midi près des terrains de sports ouverts au public.
Elle faisait partie de son quotidien sans l'être vraiment. Il la voyait partout, mais elle ne voyait rien. Et maintenant il se retrouvait en camp d'entraînement avec son équipe. Et elle était là, avec son équipe à elle. Quand ils sont arrivés sur les lieux, il était tard et toutes les équipes s'étaient rejointes pour manger. Ils s'étaient donc dirigés vers le self pour se nourrir également. Simplement, des crissements de chaussures et des cris les arrêtèrent dans leur marche.
« Qu'est-ce que c'est d'après vous ?
- U-un fantôme ?
- Ça existe pas abruti. C'est sûrement quelqu'un qui s'entraîne encore. »
Ses coéquipiers acquiescèrent et reprirent leur chemin vers le self, seuls Goshiki et Shirabu n'avaient pas bougé. Les cris les inquiétaient quand même beaucoup. Ils ne ressemblaient pas à des cris d'encouragements ou de joies. Le Guess Monster les interrogea sur leurs mines dubitatives.
« Vous faîtes quoi ?
- Ces cris...
- ...sont des cris de détresse... »
Le cuivré indiqua aux autres de partir devant et partit inspecter le gymnase. Ne serait-ce que juste pour être sûr de la situation. Le futur ace le suivit pour se rassurer lui-même. Ils ouvrirent donc la porte doucement afin de ne pas déranger et scannèrent la pièce pour tomber sur trois jeunes femmes au sol.
En s'avançant un peu, ils purent distinguer qu'il s'agissait des joueuses de son équipe à elle. Deux d'entre elles étaient en pleurs et la troisième semblait inconsciente dans les bras de sa capitaine.
« Vous avez appelé quelqu'un ? »
Ce n'était pas de sa faute, le cuivré avait demandé ça sèchement mais il n'arrivait pas à réfléchir sereinement. La jeune femme ne s'en formalisa pas et exposa la situation, un regard coupable encré sur le sol du gymnase.
