Chapitre 33

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C H A P I T R E  33

« Les humains n’ont jamais fait du théâtre »

« Chère mémoire


C’est ce qu’on est : un ensemble d’organes et cellules destinés à fournir de la puissance dans tous les membres de nos corps dans le but de survivre. On est âme, cœur et cerveau. Et chacun d’eux a des taches spécifiques pour qu’on puisse traverser le trajet de la vie. Nos âmes sont là, dans chaque partielle de nos êtres.
Mon âme est toute en moi, dans mes yeux, et elle se reflet dans le regard que je lance. Dans mes poumons, et se dégage avec l’air que je laisse échapper.
Mon cœur, il domine, ce n’est pas seulement une trempette de sang qui partage ce liquide chaud dans mes membres, mais aussi, une partie reliée de fines veines qui comportent ma tristesse.
 Mon cerveau, lui, gagne toutes les batailles, à part une seule, nommée « la guerre des sentiments ». Il pense pouvoir me chuchoter ses mots diaboliques qui pointent mes chevelures, mais son autre part, lutte contre ceux-ci. On pense souvent avoir la chaleur suffisante dans nos cœurs, on se câline pendant les journées d’hivers pour nous chauffer l’un l’autre. Mais quand on prend un morceau de glace entre les mains, ça ne dure pas longtemps avant de le lâcher. On fait mine d’être forts, nous les « humains », comme si on peut battre tous nos peur quand nous somme impuissants devant un petit morceau de glace.
Jamais une bête n’a pratiqué du théâtre, et vous savez pourquoi ? C’est parce que les humains n’ont jamais joué de la comédie ou la tragédie, pendant toute l’histoire de l’existence humaine, tout le monde a fait mine de jouer quand la vérité c’est qu’ils laissaient apparaitre leurs côtés cachés.
«On ne peut pas blâmer les gens pour être égoïstes ou barbares. C’est de leur nature. » On non ! Oublier cette merde que je viens de taper. On doit les blâmer !  Est-ce que les bêtes sauvages sont plus sensibles que nous ? Au moins eux, ils ne se tuent pas pour rien. Tous ce qu’ils font c’est de se nourrir pour survivre. Et nous, on se complète pour voir qui est le plus cruel ou barbare. Je réalise que ce n’est qu’une question de temps avant qu’on retourne d’où on vient. Et sous la terre, entre les rochers et les cadavres puants, personne ne va m’entendre, alors parlons-en maintenant.
« Je ne vois pas l’intérêt dans nous sentir tristes, c’est inutile, et si on prend tout à la légère et on ne soucie plus du monde ? » Et comment se sentir heureux si on ne goutte pas à la tristesse ? Est-ce qu’on peut distinguer le blanc sans connaitre le noir ? Est-ce qu’on peut juger le salé sans déguster le sucré ? Bien sûr que non ! J’en ai marre d’entendre tout le monde râler sans se soucier des circonstances vitales que les autres subissent. Ma vie touche à sa fin, il faut l’admettre, et d’une sorte, j’en suis bien contente. L’humanité a été créé il y a un milliard d’année et on ne fait que de la détruire. Je sais que mon départ mettra les gens autour de moi dans une salle d’état mais je serais le sel avant les sucreries, les larmes avant le sourire et la tristesse avant la joie. J’habiterais leurs âmes et je serais la vie avant la mort. »

Luna sentit Zayn bouger dans le lit alors quitta son bureau pour aller s’allonger après de lui…

Zayn : tu faisais quoi ?
Luna : Rien, bien dormi ?
Zayn : Ouais ! Toi ?
Luna : très bien !
Zayn : Luna ?!
Luna : quoi ?
Zayn : T’es belle ! 

Loge n=°4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant