C H A P I T R E 13
« Adultère »
Tout le monde état en classe, la professeure s’acharnait à expliquer son cour comme toujours, mais personne ne lui prêtait attention. Au premier rang, il y était assis un jeune brin, tout seul, l’esprit en l’air. Il était troublé mais essayait de le cacher… Il releva sa tête vers la fenêtre, un méga sourire se dessina sur son visage peu illuminé, puis, son sourire s’effaça pour se replonger dans ses cahiers éparpillés en désordres sur le bureau face à lui. Tout était en état misérable, juste comme son cerveau… son pauvre cerveau.
Tout au fond de la salle, une belle « blanche neige » fouillait sa tête entre ses mains, elle ne sut quoi ressentir. Elle était déchirée entre des sentiments opposés qui se révélaient dans l’acte furieux et nerveux de ses doigts dansants, avec lesquelles, elle dessinait des cercles invisibles sur son bureau. Invisibles, comme la faiblesse et la culpabilité dans son corps, personne ne peut deviner qu’elle se mord les doigts intérieurement, mais la bulle d’enfer qui l’entourait faisait bien l’affaire.
… : Alors, vous pensiez qu’on peut oublier ?
C’était une alerte qui déclenchait dans la tête de Luna ! Est-ce qu’on peut oublier ? Une question qui mérite d’être posée, mais qui mérite encore plus, une réponse.
La professeure : Oui Luna, tu as quelques choses à dire ?
Luna : Je pense, qu’on n’oublie rien, mais on se rappelle d’autres aussi. C’est un mystère pas très clair pour la plus part de l’humanité. Les souvenirs ça restent coller à nous, elles nous couvrent comme des habits d’hiver, on ne peut jamais les enlever. Ou, pour mieux les décrire, elles ne couvrent comme notre peau. C’est vrais qu’elles nous brulent parfois, mais c’est elle qui nous protègent de retomber encore une fois. Les souvenirs nous poussent à rester en vie, à nous battre, à résister et à surmonter nos peurs. Mais à un stade, il faut que nous oublions, il faut au moins, essayer. –elle marqua une pose- Vous savez madame, beaucoup de fois on se retrouve enfermer dans une bulle en galaxie : effrayante. Et on ne peut en sortir que par oublier. On ne peut pas tout oublier, mais on peut arrêter de nous souvenirs. Nos cerveaux ce n’est pas des cartes mémoires qu’on peut les formater et les réinstaller de nouveau dans le système de nos corps. Non, ce sont des parties qui sont là, dans nos têtes pour nous torturer. Ouais, de la belle torture, qui nous aide à grandir et devenir des gens meilleurs. On ne peut pas oublier notre première meilleure amie, on ne peut pas oublier le nom de nos frères ou sœurs, on ne peut pas oublier les idoles qui ont changé nos vie, on ne peut pas oublier les blessures sur nos membres mais on peut ne pas nous souvenir de la place de nos clés de voiture, on peut ne pas nous souvenir du premier discours qu’on a lancé devant une foule, on peut ne pas nous souvenir du premier mot qu’on a prononcé. –elle ferma les yeux, échappa une larme au bord de ces cils de tomber sur sa joue et puis continua- Un jour, j’étais assise à m’amuser avec une bande d’amis, et ce n’était ni le moment, ni le lieu pour faire analyser des souvenirs lointaines, mais, un flashback dangereux m’a secoué la tête. Je ne savais pas ce que ça signifiait, ni pourquoi je me souvenais d’une telle chose dans un tel moment. Mon cœur s’est mis à battre comme des lignes de cardiogramme en leurs maximums, et un sentiment étrange m’a envahisse. C’était un souvenir déchirant qui m’a frappé l’esprit ! Je ne sais pas ce qui m’a pris ce jour-là, mais je me suis retrouvée émue devant le pouvoir, qu’elles ont quelques secondes de nos vies à changer toute une vision ! Madame, on ne peut pas oublier, il y’arrivera un jour où ce souvenir qu’on a tant écrasé tout au fond de nos sentiments entassés comme les papiers d’hivers remontera pour nous blesser de nouveau, il prouvera qu’il a encore un pouvoir sur nous. Mais aussi, on ne se rappelle de rien, la preuve, je ne me rappelle pas de ce que je viens de dire exactement, j’ai cette idée générale et on aura tous toujours cette idée générale, mais cette théorie d’exacte n’existe que dans les ordinateurs. Madame, -elle soupira- la réponse pour votre question, c’est : non.
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Loge n=°4
FanfictionC'était elle ce système solaire qu'elle pouvait narguer la lune qu'elle détendait entre ses mains frêles un bout de soleil. Sa clope habitait sa bouche rouge flashy , rouge vie , rouge mort , rouge comme le sang qui effleurait ses lèvres de les avoi...