C H A P I T R E 36
« Avouer ? Non, plutôt crever »
Céline Hamilton, la mère de Luna tenait dans ce Starbucks attendant l’arrivée de sa fille et son amie Plutôt dans la journée, elle avait invité Luna et Rose pour prendre un café ensemble. Elle avait passé la nuit à penser si elle doit avouer à ses deux filles la vérité. Elle avait passé une « nuit blanche », ou peut-être la plus sombre de toute son existence. Elle stressait à mort en regardant la fenêtre de ce sublime café, elle passa ses mains dans ses cheveux, craqua ses doigts, et pinça sa lèvre inférieure.
… : Mère ?
La mère de Luna : -sursautant- Ah vous êtes là !
Luna : Ouais !
Rose : Bonjour madame !
La mère de Luna : salut ! Installez-vous.
Luna : Alors mère qu’est ce qui t’as pris pour nous inviter là ?
La mère de Luna : J’ai deux petites choses à vous annoncer.
Rose : Et ça me concerne ?
La mère de Luna : Bien sûr, c’est pour cela que je t’ai invité !
Luna : Alors ?
La mère de Luna : Alors la première chose c’est que je veux te remercier vraiment pour avoir aidé Luna, sans toi je ne sais pas ce que j’aurais pu endurer ! Merci infiniment !
Rose : C’est rien madame.
La mère de Luna : Et… -son cœur battait la chamade- j’ai quelque chose de très importante à vous annoncer, alors humm –de la sueur parcourut son dos et elle sentit sa gorge se sécher- en fait je voulais vous dire : je connais Rose depuis qu’elle est née.
Luna &Rose : Quoi ?
La mère de Luna : Bah, « aller crache le morceau bordel ! » « Ferme-là conscience » je ne sais pas quoi te dire ! « Dis-lui qu’elle est ta fille putain ! »
Rose : Comment ça tu me connais dès ma naissance ? Mes parents sont morts dans un accident de voiture quand j’étais bébé alors comment ça tu me connais ?
La mère de Luna : -se crispant- Bah… « Aller ouvre ta bouche » Je connaissais ta mère. « SERIEUX ? JE CONNAISSAIS TA MERE ? C’EST-CE QUE T’AS FINALEMENT FAIT SORTIR DE TA GUEULE APRES DES NUITS DE REFLECTIONS ? »
Luna : Mère ! T’es blanche qu’est-ce qu’il y a ? Et comment tu connais la mère de Rose ?
La mère de Luna : On était de bonnes amies dans la faculté, et puis on s’est marié et séparé même si on a perdu le contact pour quelque temps. Ta maman n’était pas du genre à faire confiance à tout le monde, et j’étais l’une des rares en qui elle en faisait. Quand Tu avais deux mois, je suis venue visiter ta mère avec Luna, et voyant que moi aussi j’ai un nouveau bébé, ta mère m’a demandé de prendre soin de toi si quelque chose lui arrivait. Après quelques jours elle a eu son accident avec ton papa et on t’a transféré dans un orphelinat et m’ont interdite de te récupérer. Quand je t’ai vu dans la chambre d’hôpital de Luna l’autre jour, y a quelque chose dans ton regard qui m’a rappelé de ta mère. Surement le reflet vert que tu lances. T’avais cette chose qui m’a secoué le cœur, et quand je me suis informée sur toi et d’après ce que Luna m’a dit j’étais sure que c’est toi. C’est toi Rose Alisha la fille de… -elle sentit les larmes lui monter aux yeux, elle ne pouvait pas avouer, plutôt crever. Elle devait inventer un mensonge de plus pour faire taire son conscience- la fille de Maëlle.
Rose : -pleurant- Maëlle ? Pourquoi dans l’orphelinat ils m’ont toujours dis qu’ils n’ont aucune information de mes parents ?
La mère de Luna : Je suis vraiment désolée, je ne sais pas pourquoi ils t’ont fait croire ça mais je t’assure que dès cet instant je prendrais soin de toi comme ma propre fille. Ta maman était une personne merveilleuse et je suis prête pour t’aider.Luna regardait la scène en se sentant au plus bas, sa maman parlait à une inconnue avec une tendresse immense qu’elle n’a jamais reçue. Le regard de sa mère envers Rose avec ses étoiles était une chose qu’elle n’a jamais vue. Peut-être qu’elle était jalouse de Rose, mais tout au fond elle savait qu’elle n’est pas jalouse de Rose, mais jalouse des regards de sa mère, de sa tendre vois, de ses gestes prudentes et tout cet atmosphère qu’elle n’a jamais vécu avec sa propre mère. Tellement la sécheresse régnait sur sa relation avec sa mère, elle avait oublié comment ça fait de prendre l’être qui est censé être le plus cher au monde dans ses bras. Un long soupir déchira son cœur et les regards se posèrent sur elle.
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Loge n=°4
FanfictionC'était elle ce système solaire qu'elle pouvait narguer la lune qu'elle détendait entre ses mains frêles un bout de soleil. Sa clope habitait sa bouche rouge flashy , rouge vie , rouge mort , rouge comme le sang qui effleurait ses lèvres de les avoi...