Loge n=°4

Prologue

« Loge n=° 4 »

Je vous raconte l’histoire d’une jeune fille nommée Luna Hamilton. Luna, avait le sourire parfait, elle était active et ne s’arrêtait pas de foutre le bordel où est ce qu’elle partait… Luna était comme un soleil qui éclaire ses alentours. Elle était spéciale, joyeuse et aimait la vie.

Ça, c’est du passé… Luna est maintenant une fille qui sombre dans la détresse, une humaine qui se détruit et torture. Une vivante qui n’est pas vivante ! C’est drôle non ?  Ce jeu de mot qui te met mal à l’aise. Mais non, je t’assure qu’elle est vivante mais ne l’est pas en même temps… Son corps bouge, péniblement, ses paupières se ferment sous le poids étouffant de la vie, ses mains tremblent constamment et elle respire évidemment. Mais encore, elle n’est pas vivante. Son cœur s’est écrasé depuis longtemps… Depuis trop de temps qu’elle a cessé de compter les jours, les mois et même les années !

Luna avait la peau blanche, très blanche. On se croyait dans un film Disney de « Blanche Neige » en l’apercevant. Elle avait les sourcils bien tracés et magnifiquement dessinés, des yeux comme la vie, plein d’incertitude et de malheur. Ils étaient d’une couleur étrange, un mélange entre le jaune et le marron, des noisettes qui révèlent un mélange  entre la vie et la mort, entre le paradis et l’enfer. Elle avait les lèvres toutes claires, pures comme l’univers. Ses cheveux était d’un rouge-bois, la rousse de 17 ans les avait de rêve, ni bouclés ni lisses, doux et angéliques…

Elle avait des tonnes d’amis qui l’entouraient, elle avait son petit ami qu’elle adorait. Elle avait tout ce que tout le monde souhaitait avoir… Elle avait ses meilleurs amis, elle avait la vie, elle avait le bonheur. Luna écrivait l’histoire de l’univers avec une plume en or sur les pages de sa vie. Elle vivait le jour du jour et n’a jamais pensé arriver jusque-là…

Ça, c’était du passé… C’était inhumains, insupportables, épuisants et détruisant les sentiments qui entamaient son petit cœur tout faible.  Elle se noyait jour après jour dans sa mer de sang rouge mortel. Elle se noyait sans jamais toucher le fond, et elle n’attendait que ça. Elle n’attendait que son arrivée au fond et le toucher avec le bout de ses doigts pour remonter de nouveau. C’est terrifiante cette idée monstrueuse qui la torture.

Quand est ce qu’elle sortira de cette atmosphère dont elle est prisonnière ? Comment arrivera-t-elle à s’enfuir avant que l’apocalypse ne la bouscule et l’emporte avec lui vers un futur inconnu ?  ©