서른셋

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•Épilogue•

- Yeonjun...
Ma main est venu le secouer doucement.
-Hmmmm ?
-Il faut se lever, il est 7 heures...

Il a tiré la couverture sur son visage pour échapper aux rayons du soleil.

Je ris à sa réaction, tellement mignonne.

-Yeonjuuun.
Je suis venue l'écraser de tout mon poids, et il sait à quel point j'en ai repris depuis ces dernières années.

Et oui, parce que 7 ans se sont écoulés depuis cette nuit du 17 juin.

Pour l'aider un peu, j'ai embrassé sa tempe, puis derrière son oreille, la ligne de sa mâchoire, sa joue, le coin de ses lèvres, et il a changé l'angle pour que le dernier atterrisse sur ses lèvres. Mais ce baiser n'arriva pas, et il fronça les sourcils, les paupières toujours baissées.

-Yinsu...
-Lève toi Touffe Rose, je vais partir sans toi.
- Tu ne vas jamais me lâcher avec ce surnom ?
- Non, jamais, et j'ai souri de toutes mes dents.
Je me suis levée, prête à sortir de la chambre, et mon bras fut soudainement retenu par une forte poigne qui vient me tirer en arrière. Je fus projeter sur Yeonjun qui, le sourire vicieux aux lèvres, vient les plaquer contre les miennes.

-Voila, maintenant je peux me lever ~.
-T'es vraiment un gamin.
-C'est ça, c'est moi le gamin maintenant. Rappel moi qui a fait un caprice parce que j'avais fini ses succulentes chips aux crevette ?
-D'ailleurs je ne t'ai toujours pas pardonné ! Les chips aux crevettes, c'est sacré !
-Mais oui mais oui.

Il s'est enfin levé alors que j'étais déjà presque prête.

-Tu rentres quand ce soir ? a-t-il demandé.
-20 heures normalement.
-Oh parfait ! Je viens te chercher en voiture alors ! Attend moi dans le parc à côté de la fontaine.
-D'accord, à ce soir !
Je l'ai embrassé avant de sortir de la maison.

On était heureux, et notre vie dégoulinait d'amour, presque comme une énorme tarte à la crème.
Mais avant d'en arriver là, il a fallut encore un peu de temps.

Le père de Thys a été condamné à 28 ans de prison avec sursis pour avoir mis en danger plusieurs personnes, homicide involontaire, avait fait inonder tout un quartier mettant dans la rues plus de 400 personnes, port d'arme illégal, prise d'otage, menacé quelqu'un avec une arme chargée, et j'en passe.

Moi, j'ai pris le premier billet pour l'Angleterre, parce que j'avais le passeport anglais, du coup je n'avais pas de problème de visa. Et je suis partie, en laissant juste un message.

« En espérant que tu m'aimeras toujours quand je reviendrais. »

Je croyais partir à temps, mais il m'a rattrapé avant que je ne passe les dernières portes. Yeonjun a crié mon nom qui a résonné dans tout l'aéroport.
Je le voyais au loin, transpirant, sans avoir vraiment pris le temps de se changer.
Il a vite sorti son téléphone pour taper un message, et le mien reçut une notification.

« Je serai là à ton retour. »

J'ai pleuré, encore oui, mais qui ne pouvait pas devenir sensible en lisant ça. J'ai alors relevé les yeux de mon écran, le regardant sourire. Il savait que je reviendrai, que je l'aimerai toujours à ce moment-là. Et à mon tour, je savais maintenant qu'il m'attendra.

Je suis partie le coeur remplie de douleur à soulager, avec seulement une promesse de revenir et d'être attendue par quelqu'un.

Mes parents ont fait des manoeuvres pour moi et ma scolarité. Nous avons discuté, et je leur ai raconté tout ce que je pensais, ce qui s'était passé, sans aucune méchanceté, sans gentillesse non plus, mais sans artifice, sans omettre aucun détail, et surtout, sans lever la voix.

* S T U D Y *Où les histoires vivent. Découvrez maintenant