다섯

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Ses messages étaient composés de beaucoup de photos, d'un numéro et puis de messages d'exclamation et de joie non contenue. Tous concernaient Yeonjun.
Ils ont tenue promesse, j'ai tenue la mienne. J'enregistre le numéro qu'elle m'a donné. Je me leva pour prendre dans mon sac, un papier qui attestait que ces trois gars s'étaient battus entre eux et qu'ils seront sanctionnés. J'envoya la photo.
Vous avez renommé +33********** en Yeonjun.

Il répondis à la seconde.

De Yeonjun :
Je suppose que c'est Yinsu

À Yeonjun :
Oui

De Yeonjun :
Ok
Je suppose aussi que tu as des preuves que je suis à cette putain de soirée de merde si tu m'envoie ça ?

À Yeonjun :
Oui
Tout se passe bien là-bas ?

De Yeonjun :
Perso c'est nul à chier
Vas-y tu me soules toi aussi
Mais ces cons ont l'air de s'amuser

À Yeonjun :
Ok
Merci

Il ne me répondis pas.
En tout cas, tout allait l'air d'aller, Meyun devait vivre sa plus belle soirée. Et moi, je n'avais toujours pas défait ma robe.

Oui j'avais encore ma robe sur moi. J'aurais pu me lever sans faire de bruit, descendre les escaliers, ou non, sauter par la fenêtre ! Meyun n'habite pas à plus de 15 minutes à pieds, mon absence passera inaperçue. J'irai à la soirée, je me serai amusée comme une folle, comme les jeunes de mon âge. J'aurai goûté à l'alcool, je me serai faite draguer, je me sentirai si désirable...
Stop.

Mes fantasmes s'arrête ici. Je me giflai très fort mentalement. Comment avais-je pu penser à faire ça ! C'est absurde...
Complètement absurde...
Je m'endormis beaucoup plus tard, je n'avais pas bougé un cil. J'attendais que le sommeil vient me prendre dans son train. Ce train qui arrive chaque jour en retard. J'étais encore toute habillée, coiffée et maquillée.

Les gens riaient tout autour de moi, ils étaient heureux. Je le voyais à leurs sourires, mais ce sourire me dégoûtait, j'allais vomir. Il pleuvait de plus en plus fort, j'y était complètement exposée.
Les gens parlaient, de leur vie, de leurs aventures... J'étais au milieu d'une rue, personne ne faisait attention à moi, comme si à leurs yeux, j'étais entièrement invisible... Dans ce monde en noir et blanc.
Une tristesse insoupçonnée viens m'envahir.
Et puis je vis une touffe bleue. Bleue ? C'est la seule couleur que je vois en ce monde... Je cours, je veux la rattraper, mais plus je veux m'approcher, plus elle s'éloigne. Je dérape sur une flaque, je tombe.

Pourquoi je me sens si oppressé ?
Il pleut.
J'ai froid.
À l'aide.

Je me réveillais en sursaut par le bruit du vent qui avait forcé ma fenêtre. Je restais un instant interloquée.
J'étouffe, je n'arrive pas à respirer, de l'air, de l'air !

Du vent...

Mais j'attendais encore un peu avant de me lever tout doucement, calmement. Comme si m'étouffer n'était pas si grave que cela. Et je fermai la fenêtre.
Je me changeai pour aller à l'école, mon uniforme était accroché devant moi. Aujourd'hui on devait le changer.
Et oui, c'est l'hiver...

* S T U D Y *Où les histoires vivent. Découvrez maintenant