여섯

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À mon réveil, un plafond tout blanc vient m'accueillir. La salle sentait atrocement le désinfectant. Je conclue que nous étions à l'hôpital...

Mais qu'est-ce que je fais à l'hôpital moi ?

Ah oui.
Je me suis évanouie...

Je voulut me lever, mais c'était impossible. À peine mon dos avait quitter le coussin que ma vision se troublait et ma tête tournait. Je retombais lourdement sur le matelas.

Mais cette courte tentative m'a fait voir plusieurs ordinateurs à côté de moi, dont l'un mesurait les battements de mon cœur je crois. Puis j'avais un tube qui reliait un liquide étrange à mon bras. J'essayais de nouveau de bouger, mais peine perdue. Chaque mouvement me brûlait la tête comme si cela demandait un effort trop considérable à mon cerveau.

J'étais à l'hôpital.
Mais pourquoi ?
Comment ?
Que se passe-t-il ?

Je pris soudain très peur. Je ne sais pas pourquoi. Je déteste l'hôpital. Je ne sais pas non plus pourquoi.

Une infirmière entra avec un chariot à différent étage qui contenait des plateaux. Elle me fit un très grand sourire.
- Tu t'es réveillée !
J'essaie de nouveau à faire un mouvement.
-Attends, surtout ne bouge pas, tu viens de te réveiller, cela fait plusieurs heures que tu es dans le coma. Tes muscles ont été anesthésiés, ils sont encore engourdis.

Elle parle trop, j'ai mal à la tête.

Mais je ne l'ignorais pas, ce serait trop mal polie.
- Comment.... pourquoi je suis ici ?
L'infirmière posa le plateau sur une table de chevet puis alla vérifier mes prises de mesures.
- Tu as été emmené ici vers 22h vendredi, avant-hier. tu étais accompagné de deux jeunes charmants garçons. L'un te portait sur son dos en nous disant que tu t'étais évanouie d'un coup, sans raison particulière qu'ils puissent connaître.

Deux jeunes charmants garçons ?

Vers 20h je suis sortie de la bibliothèque, mais l'hôpital se trouve bien à 2 heures de marche de l'école.
Hein ?
2 heures de marche... Mais c'est énorme !

Mais je ne vois pas qui pourrait me ramener...
Voyant je n'ai aucune réaction, l'infirmière posa le plateau de nourriture sur mes genoux.
- Le médecin viendra te voir dans 1h, tâches de bien manger ! Tu es toute pâle...
Elle me sourie, sourire que je lui rendit de force, et s'en alla.

La nourriture n'avait aucun goût.

Le médecin est venue me voir peu de temps après, à ma grande surprise, grand-mère suivait derrière.
Il m'ausculta rapidement.
- Bon, votre fille va mieux, elle pourra rentrer chez elle dès qu'elle se sentira en état.
- Oui, merci docteur.
Et il nous laissa.

- Yinsu...
- Je suis désolée grand mère.
- Tu n'as pas à t'excuser, ce n'est pas de ta faute.
- Je ne sais pas ce qui m'a pris, c'était contre mes lois, je ne comprend pas, je ne sais pas...

J'étais terrorisée par moi-même, c'est comme si je revoyais la scène avec les yeux de quelqu'un d'autre.

Elle a le regard tellement cruelle, on dirait qu'elle veut la tuer, qu'elle va la tuer, pour le plaisir. Son sourire fait peur... Elle ressemble à ma mère tiens.
Mais attendez.
C'est moi ça...

Je me déteste, je me déteste, je me déteste, je me...

-Yinsu... je sais à quoi tu penses, arrête.
La voix douce et bienveillante de grand mère me rappela à la réalité.
- Oui je sais... bon ! J'avais promis aux jumeaux de manger chinois et je ne l'ai pas fait ! Je vais sortir.
Et d'un bond, je sortie du lit. Je flanchais, mais me rattrapais assez vite pour pas que l'on s'en rende compte.

* S T U D Y *Où les histoires vivent. Découvrez maintenant