Nathalie...(du Papyura, what else ?)

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 Un jour, à l'inauguration d'un nouveau musée de la mode à Paris.

Adrien soupira. Comme il s'y attendait, son père n'était pas venu. Nathalie était là, évidemment, avec cette tablette qui montrait vraiment Gabriel tel qu'il était devenu après la mort d'Emilie.

Froid, distant, imperturbable et inaccessible. Une statue aurait parfaitement rempli le rôle.

Une main se posa sur l'épaule du jeune homme.

« Eh mec, tu sais qu'on est là si tu veux du soutien. Arrête de ressasser tes problèmes dans ton coin, et partage avec nous ! Un fardeau est toujours plus facile à porter si on est plusieurs.

— Merci Nino. C'est super sympa de ta part, de votre part à tous, d'être venu. Et d'accepter de rester avec moi alors que j'envoies tellement d'ondes négatives en ce moment.

— Tu sais, c'est un peu à ça que ça mert les asis, euh, que ça sert les amis, bafouilla Marinette.

— J'ai toujours pas pris l'habitude. Franchement, vous êtes les meilleurs.

— On n'a rien d'exceptionnel, marmonna Juleka.

— Juleka a raison, lança Rose. On n'est pas spécialement des bons amis, c'est juste que tu ne connais pas de mauvais amis.

— Si vous le dites, sourît Adrien. »

Il leur expliqua que l'ambiance au manoir était encore pire que d'habitude, qu'il 'avait pas vu son père depuis trois semaines et que le déluge de devoirs qui s'abattait sur eux ne l'aidait pas vraiment à voir la vie en rose.

Nino déclara que le blond avait besoin d'une sortie entre potes, Marinette proposa de l'aider pour les devoirs, Max proposa d'essayer son nouveau jeu vidéo pour lui changer les idées, et Adrien accepta ces différentes propositions.

Alix demanda à ses camarades de se taire un peu, qu'elle puisse écouter pour faire un rapport à son paternel qui lui avait demandé.

On obéit à la jeune fille, et la séance continua sans accroc pendant un quart d'heure. Avant d'être perturbée par la personne qu'on aurait le moins soupçonnée de troubler quoi que ce soit: Nathalie s'effondra dans une quinte de toux.

Adrien se précipita auprès d'elle, l'aida à se relever et lui proposa de rentrer se reposer.

« Je pourrais tenir la tablette, ce n'est pas un problème. Vous avez vraiment l'air fatiguée.

— C'est très gentil à vous de proposer, Adrien, mais je dois rester ici. C'est mon travail.

— Nathalie, faites ce que dit Adrien, interrompît Gabriel depuis la tablette. Je refuse que vous vous épuisiez pour rien.

— Vous êtes sûr, Monsieur ?

— Tout à fait. Adrien, tu rentreras directement après pour rapporter la tablette. Je sais que je t'avais donné l'autorisation de rester avec tes amis, tu pourras donc ressortir.

— Merci Père. »

Nathalie lui tendît la tablette, puis se dirigea vers la sortie.

Marinette questionna Adrien sur cet événement. Elle n'avait jamais vu une quinte de toux aussi violente, ni de telles réactions.

Le jeune homme soupira. Penser à la maladie de Nathalie lui faisait mal, car sa mère avait eu la même.

Mais il finît par répondre.

« Nathalie est malade depuis quelques mois. Depuis...»

Depuis le jour des héros...

Il ne termina pas sa phrase, réalisant ce que signifiait la concordance des dates. Il ne pouvait pas le dire à haute voix, ça aurait concrétisé la chose. L'hypothèse qui s'était imposée brutalement.

OS MiraculousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant