OS Miraculous

Comme un rêve

 Un soir, à la fin d'une ronde.

 Alors qu'il s'apprêtait à partir, Ladybug retînt Chat Noir par le bras.

  « Chat ? J'ai quelque chose à te dire.

— Ma Lady ? Que se passe-t-il ?

— Suis-moi. »

Elle lui prît la main et l'entraîna sur les toits, jusqu'à un espace qui semblait abandonné, à quelques détails près.

Il y avait là un tapis confortable, quelques coussins, une petite table où étaient posées deux boîtes de macarons.

Et, juste en face de ces installations, il y avait une télévision.

« Ma Lady ? Qu'est-ce que c'est que tout ça ? Et...D'où sort la télé ? Comment l'as-tu branchée ?

— Je ne suis pas vraiment fière de moi, pour ce coup-là. J'avoue que j'ai un peu baratiné mes parents pour la récupérer, murmura-t-elle en baissant les yeux.

» Quant au branchement, je ne sais plus très bien. J'ai cherché un toit avec des alimentations électriques, et j'ai fini par trouver celui-là.

— Tu es vraiment fantastique, Ladybug.

— Merci... »

Elle récupéra la télécommande, et après quelques instants de tâtonnements, une image jaillît sur l'écran de télévision.

C'était le jour où Sabrina avait été akumatisée en Invisible, juste après la bataille.

La séquence où les journalistes avaient failli noyer Ladybug sous les questions et les félicitations, avant l'intervention d'Antibug.

« Chat Noir et moi, on est une super équipe, affirma l'héroïne dans l'écran.

» Et j'ai vraiment besoin de lui, ajouta la vraie Ladybug en éteignant l'écran.

— Qu'est-ce que tu veux dire, ma Lady ? Pourquoi m'as-tu montré ça, pourquoi est-ce que tu m'as amené ici, pourquoi me dis-tu cela ?

— Parce que... »

Ladybug s'interrompît, les yeux au sol.

Chat Noir s'approcha d'elle, posa les mains sur ses épaules et lui affirma son soutien, qu'il était là pour elle, qu'elle pouvait tout lui dire. Qu'elle ne devait pas avoir peur.

« Je sais Chaton. C'est un peu pour ça que j'ai fait tout ça d'ailleurs.

» Parce que je dois te dire quelque chose, ajouta-t-elle en croisant le regard de Chat Noir.

» Je t'aime, Chaton. Et même s'il m'a fallu beaucoup de temps pour l'admettre et le comprendre, tu es celui que j'ai toujours aimé.

— Comment ça ? Et cet « autre garçon », que tu me disais aimer ?

— Je me suis rendue compte que c'est juste un ami. Un très bon ami, que j'admire énormément, qui m'a un peu mis le cœur à l'envers...Mais juste un ami. Et j'ai cru être amoureuse de lui parce que je confondais un coup de cœur et l'amour.

» C'est de toi que je suis amoureuse. »

Chat Noir sourît avec tendresse à sa partenaire, lui prenant les mains avec douceur.

« Tu sais que je t'aime, ma Lady. Et je suis aux anges de savoir que ma patience n'a pas été perdue. Merci, merci de m'avoir dit ce que tu pensais. Ce que tu éprouves.

» Je t'aime aussi, ma Lady. »

Elle se blottît dans ses bras, et laissa le moment lui apprendre le vrai bonheur de l'amour.

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 515 Mots, j'ai jamais fait aussi court.

En même temps, je savais que ça allait être court. C'est un OS-rêve.

 C'est-à-dire que je me suis réveillée ce matin (05/04/2021) avec l'OS en tête, et je l'ai écrit en vingt~trente minutes.

 Et je n'ai rien trouvé à redire aux scènes qui me sont venues, c'était mignon, calme, et assez joli.

 Et pas casse-tête : là encore, j'ai pas eu besoin d'écrire un baiser. Ce qui reste toujours difficile.

 Le titre, s'il ne faisait pas parti du rêve, est venu aussi naturellement. En écho à tout le bla-bla que j'ai écrit au-dessus.

 Moi, j'aime bien l'OS. Et vous ?

 Qu'en avez-vous pensé ? 

 Bises, 

 Jeanne.