Chapitre 10 : Déterminé

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Avant de devoir sauver le survivant d'une bande de harceleur, Grindelwald avait prévu d'aller voir Perceval. Il ne savait pas si l'homme accepterait de le voir, mais dans tout les cas, il ne lui laisserait pas le choix. Il avait des choses a lui dire et il comptait bien les dires, que l'ancien directeur le veuille ou non.

Il se dirigea donc d'un pas décidé vers la salle des professeurs, et sans même chercher a y aller doucement, il ouvrit violemment la porte qui se fracassa contre le mur, avant de s'approcher de Perceval qui en lâcha son café de surprise.

- Chutt. S'exclama Gellert avant que l'homme ne disent quoi que ce soit, les professeurs autour le regardant d'ailleurs la bouche semi-ouverte. Je sais que j'ai été un enfoiré, mais tu ne peux pas me le faire payer éternellement. Grogna l'homme. J'ai déjà payé mes erreurs, et...puis je... Prononça-t-il avant de s'approcher de Perceval d'un pas rapide.

L'homme ne savait quoi dire, et puis il n'avait qu'une envie en cet instant, et cette envie était d'embrassé Perceval.
Notre ancien directeur n'eut pas le temps de reculer ou de repousser l'homme, que deux lèvres s'était déjà plaqué contre les siennes. Une fois ce baisé inattendu terminé, Grindelwald recula d'un pas, pendant que Perceval le regardait les yeux écarquillés.

- Je... Tu ne pouvais pas faire une entrée plus fracassante... maintenant tout le monde nous regarde. S'exclama finalement Perceval le teint rougis par la gêne.

- Mais je m'en fou du nombre de personnes qui peuvent nous regarder. Répondit-il d'un regard déterminé. Écoute je t'aime... Je sais que tu ne vas sûrement pas croire a ses mots, mais c'est la vérité.

- Moi aussi je t'aime. Prononça le directeur d'un regard triste. Mais il est trop tard aujourd'hui, passe a autre chose s'il te plait. Dit-il à contre cœur avant de sortir de la salle des professeurs.

Perceval n'aurait pas pensé que cela lui ferait aussi mal de prononcé de simple mots. Cela l'avait transpercé, lui faisant ressentir une douleur atroce dans la poitrine. Oh qu'il aurait aimé cet homme, qu'il aurait aimé vivre a ces côté, mais après tout ça, comment pouvait-il croire les mots de Gellert ? Plus d'une fois dans son ancienne vie Grindelwald avait affirmé que ce qu'il disait été vrai, en particulier sur ses sentiments. Mais dans cette ancienne vie, Perceval n'avait pas vue l'amour que Gellert affirmer ressentir pour lui, non il n'avait vue que des mensonges et de la manipulation.

Rien qu'un jeu en somme, un jeu auquel il ne voulait pas rejouer, car cela l'avait bien trop fatigué et brisé dans son ancienne vie. Mais ce que notre ancien directeur ne savait pas, c'était que Gellert avait toujours été honnête sur ses sentiments, il n'avait simplement jamais voulu les admettre, et alors ces mots n'avait jamais suivit ses actions. Il avait aimé Perceval, mais ne lui avait montré qu'un jeu, un jeu qui lui permettait de se convaincre qu'il n'était pas entièrement accro a cet homme.

Mais dans cette vie, Gellert refusait lui aussi de rejouer a ce jeu, préférant accepter d'être dépendant et fou d'amour, quitte à devoir avoir l'air faible. Oui, dans cette vie, il était prêt à tout pour récupérer cet homme, même au pire folie. Alors toujours dans cette salle des profs, Grindelwald ne bougeait plus, comme s'il avait cessé de fonctionner. Ce fut une des femmes présente dans la salle qui le sortit de ses pensées.

Regardant autour de lui, Grindelwald se contenta de sortir de cette pièce remplie 
de monde. Bien sur, actuellement il l'aurait pu s'effondrer face aux mots de Perceval, tout comme il s'était effondré quand celui-ci l'avait traité de monstre. Mais si Grindelwald avait bien appris une chose dans son ancienne vie, c'était que ni les excuse, ni s'apitoyer sur son sort ne changer une situation. Alors au lieu de s'effondrer, Gellert resta debout, et fut même encore plus déterminés à récupérer celui qu'il aimait.

Nouvelle vie (Grindeldore/Snarry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant