Chapitre 30 : La réalité

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- Tu avais dit que tu lui laisserais la vie sauve ! Hurla Gellert qui était a deux doigts de se jeter sur Thomas pour l'étrangler.

- Elle constituait un risque, elle avait vue nos visages, je n'y peux rien. Répondit simplement notre mage noir qui se fichait royalement de la vie de cette petite fille.

Assis a genoux dans une pièce, Grindelwald tenait le corps inerte de celle-ci. Thomas avait été la récupérer quelques heures après avoir quitté le chemin de traverse, prétextant qu'elle en avait trop vue pour rester en vie. Mais Gellert savait que cela n'était qu'une excuse, surtout que le ministre de la magie avait aussi vue leur visage, et pourtant Thomas ne l'avais pas tué pour autant.

Non Grindelwald savait que cet homme censé être son fils voulais simplement lui faire du mal, jouer avec lui et assouvir ses pulsions de tueur, et il avait fallu qu'il choisisse cette petite fille...
Regardant le visage, et le regard éteint de cette fillette, Grindelwald lui ferma les yeux d'un mouvement de main, avant de ce lever, regardant Thomas avec colère.

Et avant même que l'homme n'est eut le temps de réagir, il s'était retrouvé plaquer violemment contre le mur. Et malgré les conséquences, Gellert n'hésita pas une seule seconde, levant son poing, il frappa Thomas à plusieurs reprises, tandis qu'il sentait tout son corps s'enflammer. Mais il s'en fichait, la colère était bien plus forte que tout le reste, il frappa donc Thomas encore et encore jusqu'a s'effondrer au sol face à la douleur que lui procurer ces flammes bleues qui le brûlait de l'intérieur.

- Foutu pacte... Réussit-il a prononcer dans un dernière efforts.

Et face à toutes ses émotions l'envahissant, et ces flammes l'entourant et le torturant, Grindelwald perdit connaissance.

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Toujours assis a genoux sur cette falaise, Perceval se calmer doucement. D'ailleurs personne n'avait osé s'avancer vers l'homme, pour la simple raison que sa magie pulser autour de lui. Elle semblait incontrôlable et bien trop puissante pour ne rien risquer en s'approchant. Sasha avait bien essayé, mais Severus l'avais retenu.
Et finalement après plusieurs minutes, ce fut Harry qui s'approcha en premier.

Notre ancien directeur semblait s'être calmer, il ne parlait pas, ne bouger pas, il était juste là, le regard triste fixant le vide. L'homme n'était d'ailleurs pas totalement au bord, Harry pu donc se mettre a genoux face à lui, ses pieds étaient à présent dans le vide et il risquait de tomber a tout instant, mais cela lui importait peu. Fixant son ancien directeur, Harry aurait aimé ne jamais le voir ainsi.

Et ce fut quand le survivant le pris dans ses bras, que Perceval sortit de sa sorte de mini transe, semblant au départ surpris du geste du jeune homme avant de le serrer en retour.

- Je suis désolé... Prononça Harry faisant écarquiller les yeux de Perceval qui ne comprenait pas pourquoi le jeune homme s'excuser. Je suis désolé de tout ce qu'il vous arrive...

Harry était probablement le mieux placer pour comprendre notre ancien directeur. Puisque lui aussi la vie lui avait pris bon nombre de personnes qu'il aimait, il avait dû faire bien des sacrifices et encaisser bien des coups. Mais il avait persévéré, il avait tenu, et même s'il avait déraillé, perdant le file de sa course a un moment, il s'était accroché et aujourd'hui il se sentait revivre.

- Ne le laissez pas gagner, ne laisser pas la mort, la douleur ou la haine gagner. Vous êtes bien plus fort qu'eux, bien plus fort qu'elles, bien plus fort que tout ça. Chuchota Harry a l'oreille de Perceval, avant de se relever.

Et ces simples mots avait comme provoqué un déclic à l'intérieur de Perceval. Une nouvelle flamme s'était alors allumer en lui, une flamme se nourrissant de toutes cette haine, de toutes cette douleur. Mais au lieu de les transformer en armes pour le détruire, cette flamme les transformer en moteur pour avancer.

Nouvelle vie (Grindeldore/Snarry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant