Chapitre 18 : Dans une autre vie

918 66 225
                                    

À présent de retour dans sa villa depuis une bonne trentaine de minutes, Gellert n'osait bouger. Tous ces efforts en vint, se disait-il... Il ne voulait pas le laisser mais avait-il simplement le choix ? Regardant par la fenêtre, une expression de détresse apparu sur le visage de notre homme qui sentait son cœur se déchirer a chaque instant.

Il voulait l'aimer, non le laisser a nouveau... Entendant quelqu'un toquer a la porte, Gellert n'eut même pas la force de se déplacer, se sentant comme paralysé par ce qu'il avait dû accepter. Il aurait aimé que l'histoire soit différente, il aurait aimé pouvoir aimer Perceval dans cette vie, mais peut être le pourra-t-il dans une autre.

D'ailleurs en parlant de l'homme, celui-ci était a la porte en train de toquer et de sonner, il commençait d'ailleurs sérieusement à s'impatienter. Et en voyant que personne ne venait lui ouvrir, celui-ci décida d'entrer sans qu'on ne l'est inviter. Une fois à l'intérieur, il put constater que la maison de Gellert était totalement différente du piteux appartement dans lequel lui vivait. Tournant la tête vers la droite, c'est là qu'il le vit. Il était dos a lui, debout devant une fenêtre, et semblait comme ailleurs.

- Alors en plus de m'oublier tu rêvasses. S'exclama Perceval pour plaisanter.

En entendant la voix de celui qu'il aimait, Gellert fut comme sortit de sa paralysie. Il se retourna avant de plantait son regard dans celui de l'homme. Et sans répondre, Grindelwald s'approcha d'un pas rapide vers Perceval, avant de venir capturer les lèvres de celui-ci dans un baiser passionné. Ne pouvant résister, Perceval se laissa transporté, savourant chaque instant de ce baiser si soudain.

Quand leur lèvre se détachèrent enfin, notre ancien directeur pu voir quelques choses qui lui déchira le cœur. Regardant a présent Gellert il put voir que des larmes coulait le long de son visage. Perceval voulut alors lui demandais pourquoi, mais avant qu'il ne puisse poser une seule question, deux lèvres s'étaient à nouveau poser sur les siennes.

Et en deux secondes, nos deux hommes avaient transplané, atterrissant dans la chambre de Grindelwald. Perceval aurait d'ailleurs pu se défaire de lui, le repousser, mais face à tant de passion venant de l'homme, il ne pouvait faire quoi que ce soit que se laisser faire. Perceval se retrouva donc assez rapidement coincé entre le mur et Gellert qui l'embrassait toujours aussi passionnément.

Laissant ses doigts glisser le long des habits de Perceval, Gellert vint déboutonner chaque bouton, enlevant petit a petit les habits de l'homme en face de lui, embrassant chaque parcelle de sa peau. Notre ancien directeur se retrouva assez vite allonger sur le lit, avec ses habits en moins et un Gellert sur lui le recouvrant de baiser. Certes, les deux hommes avaient déjà couché ensemble, mais cela n'avait jamais été aussi passionné.

Mais cela étant parce que cette fois-ci tout était différent, cette fois-ci Gellert ne faisait pas simplement l'amour a Perceval, non il lui disait adieu. Alors oui, pendant qu'il recouvrait de baiser le corps de l'homme, Grindelwald ne pouvait empêcher ses larmes de coulé, il ne pouvait empêcher son cœur de s'exprimer. Notre ancien directeur pour sa part été beaucoup trop envahi par cet amour, cette passion et ce plaisir pour pouvoir réfléchir correctement.

Grindelwald prépara alors correctement celui qu'il aimait, plantant de temps a autre son regard dans celui de l'homme. Admirant ses yeux bleus si beau, mais qui était encore plus magnifiques lorsqu'ils étaient rempli de plaisir. Une fois Perceval bien préparer, celui-ci le pénétra, faisant d'autant plus gémir notre ancien directeur qui se sentait enfin complet. Gellert commença alors des vas et viens au départ lent, qui s'accélérèrent sous les demandes de Perceval.

Et c'est ainsi qu'une danse endiablée entre ses deux corps commença, une danse remplie de tristesse, d'amour, de passion et de plaisir. Gellert n'avait qu'une seule danse pour retenir chaque parcelle du corps de Perceval, chaque trait, chaque défaut et perfection. Il ne voulait rien oublier, ni ses yeux, ni sa voix, ni son souffle. Nos deux hommes furent l'amour passionnément, s'envolant au Paradis un instant, avant leur futur descente aux enfers qui les tuerai sûrement.

Nouvelle vie (Grindeldore/Snarry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant