Chapitre 19 : Démasquer

856 65 266
                                    

Perceval ouvrit alors l'enveloppe, avant de tirer le papier qui avait été placer à l'intérieur. Puis, il déplia celui-ci, et commença a lire.
Et à peine avait-il eu fini de lire cette lettre que des larmes avaient déjà commencé a coulées le long de ses joues.

- Non non non... S'exclama-t-il avec détresse. Non.... Répéta-t-il cette fois-ci avec colère.

Se relevant brusquement, Perceval s'habilla, tout en chiffonnant la lettre entre ses doigts, avant de la balancer a l'autre bout de la pièce. La colère l'envahissait de plus en plus au fil des secondes, et très vite Perceval n'eut plus le contrôle. La lampe posait sur la table de chevet se retrouva fracasser au sol en mille morceaux , tandis que les livres, le matelas, ou autres objets s'étaient mis pour leur part à volé a travers la pièce, tous éjecter par la magie de Perceval.

Après quelques minutes, celui-ci s'effondra finalement au sol, des larmes roulant toujours le long de ses joues. Pourquoi ? Pourquoi avait il fait ça ? Il croyait en lui... Pourquoi était-il comme ça ? Perceval n'arrivait pas à comprendre, et pourtant cette voix au fond de lui l'avait prévenu, elle lui avait dit qu'il ne changerait jamais pour lui. Mais notre ancien directeur avait préféré l'ignorer, après tout l'espoir a toujours bien plus fait vivre que la réalité.

Se relevant doucement, Perceval se dirigea vers la salle de bain, celui-ci ouvrit alors le robinet, laissant l'eau couler entre ses doigts, avant de rincer son visage. Il répéta ce geste a plusieurs reprises, espérant que cela ne soit qu'un rêve, avant de finalement relever la tête, et de se regardait dans le miroir. Fixant à présent son reflet, Perceval eut l'impression que celui-ci bougeait, il regarda donc un peu plus attentivement ce deuxième lui semblant comme prisonniers dans un autre monde, avant de reculer d'un pas en l'entendant parler.

- Il a profité de toi, encore. S'exclama son reflet au départ lassé.

Perceval ne savait pas s'il était devenu fou, ou si son reflet lui parlait réellement. D'ailleurs, celui-ci ce mit à répéter indéfiniment la même phrase, mais plus les secondes passé et plus son ton devenait fort, et en colère, finissant par crier sur notre homme se trouvant face a ce reflet déchaîné.

- Tait toi ! Finit par hurler notre ancien directeur, avant de frapper le miroir a plusieurs reprises.

Et dès qu'il fut enfin calmé, et qu'il eut repris ses esprits, il put s'apercevoir que le miroir était brisé exactement comme son coeur, mais aussi que sa main saigner abondamment. N'ayant pas besoin de baguette pour faire de la magie étant donné sa puissance, Perceval se contenta de bouger légèrement ses doigts, une onde verte venant alors entouré sa main qui cessa de saigner.

Et en cet instant, Perceval ne se reconnaissait plus, cet homme l'avait tant changer et briser qu'il semblait comme transformer, la noirceur commençant d'ailleurs à envahir son cœur. Lui qui avait été si pur et lumineux a une époque, semblait aujourd'hui plus éteint et sombre . Mais Perceval ne voulait pas, il ne voulait pas que la colère ou la tristesse ne l'envahisse ou ne le contrôle totalement. Il ne voulait pas finir comme certain sorcier, qui étant tellement rongé par le mal, avait fini par devenir le mal eux même. Non, il ne voulait pas ça.

---------------------

- Te voilà enfin. S'exclama l'inconnu en regardant Grindelwald. Décidément ce physique ne te va pas du tout. Finit-il en réfléchissant. Changeons cela.

Et d'un coup de baguette, l'homme en face de Gellert, lui fit retrouver son apparence. Grindelwald retrouva alors ses cheveux blancs, sa moustache mais aussi ses yeux verrons.

- Cela est beaucoup mieux. Dit-il avec un sourire satisfait.

- Probablement. Répondit lacement Grindelwald qui avait retrouvé son apparence de la vieille époque.

Nouvelle vie (Grindeldore/Snarry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant