Chapitre 14 : Magnifique a mes yeux

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Perceval hésita quelques secondes, avant de finalement poser sa main dans celle de Grindelwald, l'homme l'entraînant alors dans une valse. N'ayant pas besoin de baguette, Gellert bougea simplement ses doigts, une musique s'élevant alors, une musique a la fois douce et entraînante, rendant d'autant plus magique ce moment.

Grindelwald et Perceval dansèrent donc sur cette plage, le soleil se couchant toujours, le ciel arborant différentes couleurs, un mélange de jaune, d'orange, de violet/rose. Une atmosphère presque sorti d'un film romantique, mais une atmosphère magnifique avant tout.
Perceval accepta d'ailleurs de se laisser aller, juste pour cette fois, juste pour cette dernière danse.

Il ferma alors les yeux, se laissant guider par cet homme, le laissant l'entraîner, lâchant prise et lui faisant confiance un instant. Grindelwald pour sa part garda les yeux ouvert, admirant le visage détendu de l'homme en face de lui. Oh qu'il aurait aimé l'embrasser, mais il savait que Perceval n'était pas prêt, alors il attendrait, oui il attendrait pour lui. Il serait patient, pour cet homme, pour lui il ferait un effort.

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Le soir même, une fois sa longue journée enfin terminée, Harry s'était diriger vers la salle de bain commune, sautant par la même occasion directement sous la douche. Exceptionnellement, notre griffon n'avait pas besoin d'aller en étude, puisque celui-ci n'avait pas de devoir, ce qui était plutôt rare. Sortant des douches individuel, Harry enfila un pull, avant de plier la chemise de Severus, et de partir en direction des appartements de celui-ci.

Les couloirs étaient complètement vides, ce qui était plutôt logique puisque la plupart des étudiants étaient en études, dont Sasha. Mais Harry aimait ce moment de solitude, l'école était certes déserte, et cela pouvait semblait effrayant pour certain, mais le survivant trouver cela apaisant. Surtout que l'école était en sommes plutôt belle, avec de nombreuses plantes disposée par ci-par là, sans oublier les quelques touches de couleurs qui rendait l'institut plutôt chaleureuse.

D'ailleurs, notre ancien Gryffondor se demandait si Severus aimait la décoration de cette école, sûrement pas, se disait-il. Après tout, notre maître de potions avait l'air d'aimer les endroits plutôt anciens, et non les endroits modernes. Du moins c'est ce qu'il pensait, mais n'en était en réalité pas sur, car au final il ne connaissait rien de cet homme, rien à part ce que celui-ci souhaitait laisser paraître.

Mais Severus ne laissait paraître de lui qu'un homme froid et toujours grincheux. Sûrement était-ce réellement son caractère ou peut être n'était-il qu'un bon acteur se cachant derrière un masque. Arrivant enfin aux appartements de son professeur de potion, Harry toqua attendant que l'on vienne lui ouvrir.

Et c'est en attendant que Severus n'arrive, que Harry se rappela d'une chose ou plutôt d'un souvenir qui était apparu dans son esprit durant la journée. Il s'était rappeler de ce que lui avait dit monsieur Taylor ce jour-là lui disant qu'un homme méchant pouvait aussi être un homme ayant peur. Alors peut être que Severus ne le détestait pas tant que ça, peut être avait-il tous simplement peur, mais peur de quoi ?

Finalement, ce fut quelques secondes plus tard, qu'un homme aux cheveux lâcher, a la chemise semi-entrouverte et semblant épuisée, vint lui ouvrir.

- Oh, c'est vous. Dit-il simplement d'une voix rauque avant de laisser entré le survivant.

L'ancien Gryffondor compris d'ailleurs vite ce qu'était en train de faire Severus avant son arrivé, en effet, vue la fumée qui s'échapper d'une des pièces, notre professeur ne pouvait qu'être en train de préparer une potion. Une potion qui semblait très difficile à faire vue comment l'homme semblait exténué.

- Je... enfin je t'ai ramené ta chemise. S'exclama Harry distrait, essayant de voir quelle potion Severus pouvait bien préparer.

Notre maitre de potions prit alors la chemise, avant de la laisser tomber sur le fauteuil le plus proche, et de faire signe au survivant de partir. D'ailleurs Harry n'avait même pas eut le temps de dire un mot qu'il s'était déjà retrouvé dehors. Grognant de frustration, notre survivant se contenta de sortir sa baguette, ouvrant la porte et entrant a nouveau dans l'appartement discrètement.

Nouvelle vie (Grindeldore/Snarry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant