Nouvelle vie (Grindeldore/Snarry)

Chapitre 12 : Ange ou Démon ?

- Tu aurais pu me prévenir. S'exclama Harry vexé.

Face à cette phrase, Severus se contenta de sourire davantage, cachant son visage derrière le journal qu'il avait repris en main. Cela lui faisait du bien de sourire, bien qu'il ne voulait pas l'admettre. Sans oublier que notre maitre de potion n'avait pas souri depuis très longtemps. Par la suite, Harry termina son petit déjeuner, faisant semblant de bouder, avant d'emprunter la salle de bain de Severus, allant prendre une douche.

Pendant ce temps, notre maitre de potion se mit à préparer les différentes copies qu'il devait rendre aujourd'hui. Il se demandait d'ailleurs, pourquoi il avait emmené Harry dans ses appartements ? C'est vrai il aurait parfaitement pu simplement ramener le survivant dans sa chambre. Il n'avait pas lui-même compris ce moment, où il avait voulu garder Harry prêt de lui, alors que de base il detestait ce stupide gamin.

- Dit Sev. S'exclama Harry qui venait de sortir de la salle de bain. Tu n'aurais pas une chemise à me passer ? La mienne a quelques peu souffert, je ne sais décidément pas manger.

- Ne m'appelle pas Sev. Grogna le maitre de potions avant de se retourner, prenant au passage quelque fueille qu'il se mit a lire. Et regarde dans l'armoire là-bas. Dit-il avant de cesser sa lecture pour regarder le survivant.

À peine avait il posait son regard sur Harry, qu'il en était resté bouche bée. Devant lui se trouvait un survivant en jean noir, pied nu, et torse nu par la même occasion. Un torse qui soit dit en passant était très bien dessiné, sûrement dû au nombreux entraînements intensifs qui avait été mis en place pour les futurs Aurors.

Severus resta donc là, silencieux et fixant son élève la bouche toujours entrouverte. D'ailleurs, c'est en se retournant que Harry pu apercevoir l'expression sur le visage de son professeur. Ou plutôt qu'il put constater que Severus était en train de le mater, ce qui le fit légèrement rougir. Par la suite, notre survivant enfila la chemise de son professeur, qui était un peu trop grande pour lui.

D'ailleurs Severus devait bien avouer que  voir Harry portait sa chemise, donner un charme supplémentaire au survivant. Réussissant finalement a détacher son regard de son élève, Severus se retourna pour prendre son paquet de copie.

- Tu... Vous devriez y aller. Se reprit le maitre de potion, toujours perturber par la beauté de l'ancien Gryffondor.

À ses yeux ce n'était pas possible d'être aussi beau, était-il un ange ? Non Harry ne pouvait être qu'un démon vu comment il avait tendance à lui rendre la vie impossible.
En plus d'être agaçant, il est terriblement sexy. Grogna Severus dans son esprit. Avant de finalement sortir a la suite de Harry.

Le survivant pour sa part avait ri intérieurement en voyant l'expression sur le visage de Severus. D'ailleurs en parlant de ça, Harry ne comprenait pas lui-même sa propre réaction, en fait cela ne l'avait pas déranger que son professeur de potion le regarde ainsi, au contraire, cela lui avait même plu. C'est donc avec un petit sourire aux lèvres que Harry parti en cours et ce fut avec un esprit hanter par le corps de son élèves que Severus rejoignit sa salle.

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Non loin de là, a plusieurs couloirs d'ici, un homme en particulier avait retrouvé le sourire et cet homme n'était autre que Perceval. En effet, celui-ci était content que son plan est fonctionné. Quelle plan ? Eh bien réfléchissez, croyez-vous vraiment que Severus aurait laissé un dossier aussi confidentiel dans son bureau ? Plus précisément dans un tiroir pouvant être ouvert avec un simple sort ?

La réponse était non, puisque de base ce dossier était bel et bien cacher dans la salle de classe du maitre de potions, mais dans un endroit beaucoup plus cacher. Plus précisément dans un coffre-fort, derrière un des tableaux accrocher au mur de cette salle. Bien sur ce coffre était extrêmement protégé, et personne à part lui ne pouvait réellement y accéder. Voilà pourquoi cela étonné tant Severus que Harry est réussi a le sortir de là, mais en réalité, quelqu'un d'autre était simplement passé par là avant le survivant.