Captive d'un sicilien

Chapitre 5...

* PDV de Marco * 
Une fois tout le monde partit je monte les escaliers pour la rejoindre en voyant que madame est enfin habillé et semble rassemblée ses affaires pour partir je crois qu'elle n'a pas compris que ce n'était pas possible. 

- Vous allez quelque part bellissima ??
- Je rentre chez moi. 
- Quel en est l'utilité puisqu'au moment ou je suis arrivé chez vous, vous vous apprêtiez a partir ?? 
- J'ai plusieurs chez moi et cela ne vous regarde en rien, vous n'avez aucun droit sur moi et je ne resterais pas une minute de plus dans cette maison. 
- Alors bonne chance pour sortir de la propriété. 

Je fais demi tour et pars m'enfermer dans mon bureau laissant tout de même un petit espace assez conséquent pour entendre mademoiselle râler. Pendant plus de quatre heures j'ai esquisser quelques sourires à l'entendre pester, si je n'ai pas décidé de la laisser sortir de ma villa jamais elle ne le pourra. Pourtant elle n'a pas désespérer tout de suite mais a essayé tout de même de briser quelques fenêtres ce qui n'a pas aboutit. Je me demande tout de même de quoi à l'air mon salon vu le ramdam qu'elle fait depuis tout à l'heure mais ce n'est qu'après de longues heures qu'elle apparait à l'entrée de mon bureau. 

- Auriez vous fini de casser mon mobilier ??
- Quand je pensais être avec le diable je ne pensais pas qu'il avait la maison avec, comment on fait pour sortir d'ici ??
- Merci du compliment mais si je ne veux pas que vous sortiez vous ne pourrez pas, veuillez vous asseoir maintenant. 

Elle se laisse tombée sur un siège enfin et souffle longuement en passant ses mains sur son visage. 

- Vous êtes ici en sécurité et bien que vous ne fassiez pas partie de mes plans il y a quelques jours les choses ont changés. 
- A oui et en quoi ?? 
- Quand un de mes informateurs m'a dit qu'une certaine Nicky Jones était tombé dans les bras de Vassili Pötria. 
- Je ne connais pas cet homme désolé. 
- Evidemment puisqu'au même moment mon autre informateur chargé de vous surveillé m'a dit que vous étiez dans une boite de nuit à trémousser votre joli fessier, votre double était au même moment en Russie. 

Elle s'affaisse sur son siège laissant ton son air se retirer de sa cage thoracique, c'est sur que j'ai eu du mal à la croire mais finalement cette jeune femme est si pur qu'elle ne peut mentir. 

- Vous avez compris...
- J'ai eu du mal mais je vous crois oui, seulement je préfère vous avoir dans mes mains le temps que votre soeur fasse encore une fois son numéro que vous soyez pourchassé par mon ennemi. 
- Je n'ai pas besoin de votre protection, je sais parfaitement me débrouillé seule. 
- Je n'en doute pas oui... 

Je dépose sur mon bureau ses nombreux passeports avec des nationalités et des noms différents ainsi qu'une arme à feu. Son visage se décompose avant qu'elle ne tente le tout pour le tout en essayant d'attraper son arme, le problème s'est que je suis bien plus rapide qu'elle et son poignet est déjà emprisonné dans ma main et mon arme pointé sur sa tempe avant même qu'un hoquet ne passe la barrière de sa bouche. 

- Je vous le déconseille. 

Ses yeux vert se posent dans les miens et malgré la peur que je peux voir une farouche détermination est aussi bien visible. 

- Qui êtes vous à la fin ?? 

Je range mon arme avant d'écarter la sienne pour la tirer vers moi d'un geste sec, elle se rattrape sur mon bureau alors que ma bouche frôle son oreille. 

- Je suis le diable comme vous l'avez si bien dit mais on peut aussi m'appeler Marco Vitelli. 

Je lâche sa main pour me redresser et m'asseoir de nouveau sur mon siège alors que sa bouche s'ouvre de plus en plus grand.