Captive d'un sicilien

Chapitre 7...

* PDV de Marco * 
Oh que non elle n'est pas prête comment la créature en pyjama de Bob l'Éponge peut donner cela, c'est tout bonnement impossible et mon envie de l'emmener avec moi se fait de moins en moins ressentir. Quand bien même la situation serait normale, jamais je ne voudrais une femme tel qu'elle dans mon club quand on voit à quel point les hommes peuvent être affamé devant une si belle femme. 

- Il y a un problème ?? Je ne suis pas assez...
- Vous êtes parfaite. 

Un peu trop même et le son rauque de ma voix se fait quand même entendre, loin d'être insensible par celle que je côtoie depuis une semaine. Là cette fois ci je dois avouer être légèrement fébrile devant une beauté pareille, une femme sait jouer de ces atouts pour faire tomber les hommes plus bas que terre. Je me demande tout de même en la voyant comme cela comment j'ai pu faire la comparaison avec sa soeur, elles sont si différentes finalement.

Je déverrouille la porte avec un code et j'ai a peine le temps d'ouvrir la porte qu'elle sort en passant devant moi, comme une petite fille elle respire en tournant sur elle même heureuse d'être enfin à l'extérieur. La femme qui m'a pris cet argent n'aurais jamais faut ça, le luxe et l'apparence était bien trop important pour elle. Je l'observe attendant le moment ou elle va comprendre ou nous sommes et c'est en voyant ses mouvements ralentir que je m'approche d'elle. 

- Ce n'est pas possible...
- Bien que votre fenêtre s'ouvre vous n'avez jamais pris le temps de le faire ou de vraiment regarder. Aujourd'hui vous savez ou vous êtes. 
- Je sais ou je suis c'est une blague ?? Il n'y a que des arbres ici, pas de clôtures, pas de murs, juste de la végétation... 
- Sur un nombre certains de kilomètres, vous y entrez a vos risques et périls car pour en sortir c'est quasi impossible. 

Elle regarde la forêt avant de se rapprocher de moi apeurée par les reliefs des arbres qui n'inspirent pas confiance. Elle resserre sa veste sur elle avant de me regarder mais s'arrête net en voyant le regard que je coule lentement sur elle. Il ne fait pas être si chaste que ça j'en suis sur...

- Vous allez me tuer et me laissez pour morte dans cette forêt ??
- Si vous tentez de vous enfuir c'est une idée bien que d'autres commence à pondre dans mon esprit de mafioso.
- C'est bon a savoir...

Je lui ouvre la portière de ma voiture et la laisse s'installer alors que je fais craquer ma nuque en sentant se parfum fruité plané dans l'air. Arrivant une trentaine de minutes plus tard à l'entrée du club, le trajet s'est fait dans un silence de mort mais assez reposant. Attrapant son coude pour ne pas la perdre dans cette foule de monde nous entrons d'un pas décidé, bien que tout le monde s'écarte à mon passage pour nous laisser le champ libre. Tout le monde sait qui je suis ici et personne dans ce club n'oserait défier mon autorité, je la fais asseoir sur un siège au bout du bar alors qu'elle regarde tout autour d'elle. 

- Stan, elle reste aux jus de fruits.
- Bien patron. 

Je plante mon regard dans le sien et attrape son menton pour avoir toute son attention. 

- Vos commandes sont à mes frais, je serais à l'étage et je vous déconseille de sortir de mon champ de vision. 
- J'ai compris. 

Je sais que tout mes hommes vont la surveillés et qu'elle ne pourra pas sortir de la zone principale, je la laisse sur ce tabouret dans cette tenue des plus suggestives avant de monter au balcon pour retrouver Enzo. 

- Quand tu disais venir ce soir, je ne pensais pas que tu viendrais avec elle. 
- Il fallait bien qu'elle sorte et je suis tes conseils il me semble. 
- La faire sortir dans ton jardin oui mais là tu attires la convoitise...