Chapitre 9...

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* PDV de Marco * 
- Videz moi cette chambre maintenant et brûler le lit. 
- Tout de suite patron. 

Les yeux rivés sur le jardin je ne bouge pas sentant la colère bouillir en moi, quand Enzo m'a appeler pour me dire ce qu'il se passait dans mon propre manoir j'ai tout de suite quitté Florence pour revenir. Le problème étant que j'étais bien trop loin pour revenir et sur quelque chose d'important par rapport à Lorenzo mais j'aurais du réfléchir bien avant lorsque j'ai quitté Palerme. 

Ma première erreur a été de ne pas laissé un double des clefs mais quand le médecin m'a dit qu'elle pouvait se faire du mal à elle même dans son sommeil à cause de sa réaction au médicament. Quelle idée aussi d'être allergique à notre moyen d'endormissement le plus rapide ?? 

Je n'avais jamais vu ça et la voir dans un état comme celui dans lequel je l'ai découvert cette nuit là a été horrible, quand après un coup d'oeil à la caméra de sa chambre je l'ai vu au plus mal j'ai réellement cru qu'elle allait mourir cette nuit là. J'ai passé des heures entières en attente à l'hôpital le temps que l'on me dise que tout irait bien pour elle mais que son corps n'allait pas tout de suite rejeté le produit. 

Bien que je l'ai surveillé durant de long jour et attachée lorsque la fièvre la poussait à faire de grand geste dangereux, elle s'est calmé il y a trois jours quand elle nous a fait son premier réveil. Ne voulant pas d'incident et devant faire un aller-retour sur Florence jamais je ne me serais douté que cela se passe comme ça, mon intention était plus bienveillante qu'autre chose. La porte de mon bureau s'ouvre sur l'un de mes hommes et je ne détourne pas mon regard de ma vue essayant de ne pas laisser explosé ma colère. 

- Vous avez terminé ?? 
- Oui patron, la chambre est vide. 
- Et ou est ce qu'elle est ?? 
- Toujours dans la salle de bain, elle n'a pas encore bougé. 

Je jure avant de me rendre dans sa chambre, comme demander le lit n'est plus là et les fenêtres sont ouvertes pour faire partir cette odeur. Jamais je ne m'étais retrouvé dans une telle situation et jamais je n'aurais cru éprouver du regret envers une femme pour une erreur de ma part. Je toque à la porte de la salle de bain mais après un certain temps je n'ai aucune réponse de sa part hormis le bruit de l'eau qui s'écoule toujours en continue. 

Je souffle mais décide tout de même d'entrer dans la pièce, recroquevillé sous l'eau chaude elle ne bouge pas d'un pouce et son allergie me revient subitement, j'espère juste qu'elle nous refait pas un épisode. Le médecin nous a prévu qu'elle pouvait s'endormir a tout moment et sans prévenir, entrant à l'intérieur de la cabine je vais pour posée ma main sur elle quand ses yeux vert se posent dans les miens avec toujours cette fureur présente. 

- Qu'est ce que vous me voulez encore ?? M'humiliez un peu plus ?? Ce que vous avez vu n'a pas été suffisant ?? 
- Ce n'est absolument pas mon intention je veux surtout savoir si tout va bien ?? 
- Quand je serais partie d'ici tout ira pour le mieux, je ne pourrais pas me sentir plus mal que cette nuit. 

Je recule et détourne les yeux quand elle se relève et attrape son peignoir pour lui donner quand l'eau de la douche s'arrête. Trempés tout les deux je ne la quitte pas des yeux une fois sur qu'elle est habillée et la retient lorsqu'elle souhaite sortir sans me donner un regard. 

- Je vous présente mes excuses mademoiselle Jones, jamais je n'aurais cru que cela arriverait mais je vous l'ai dit vous ne pouvez pas partir.
- Après tout ce que je viens de subir vous n'avez aucun droit de me retenir, autant me tuer maintenant car je fais tout faire pour m'enfuir. Je ne resterais pas une heure de plus dans cette maison. 
- Habillez vous et rejoignez moi dans mon bureau, nous devons parler sérieusement. 

Captive d'un sicilienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant