Chapitre 35...

19.2K 1.7K 272
                                    

* PDV de Nicky * 
- Voilà maintenant tu sais tout. 
- Effectivement il faut dire que ça explique deux ou trois choses sur ce qu'il a dit et fait ces dernières semaines. 
- Oui et après que je lui ai dit ça et qu'il s'est contenté de me répondre je suis rester muette. Ce qu'il m'a dit m'a beaucoup touché, la colère que j'avais en moi contre lui a beaucoup diminuer car il a tout de même réussit à ouvrir un peu son cœur mais après ça il a disparu avec Saïd. 

Assis sur mon lit je ne bouge pas regardant la photo de l'écographie ou l'on voit mes enfants qui continuent de grandir en moi jours après jour. J'ai déjà hâte de les tenir dans mes bras, je suis si impatiente... 

- Ils ont peut être besoin de discuter, ça ne doit pas être anodin a accepter vu son passif familial. 
- Et le mien alors de passif on en parle ?? 

Relevant la tête vers elle, elle semble voir ce que je lui dis et je peux aisément comprendre ce qu'il ressent ce n'est pas facile de vivre avec son propre bagage surtout aussi jeune dans la vie. Seulement je ne vais pas avorter parce que monsieur a peur qu'il m'arrive la même chose qu'à sa mère, ce n'est pas parce que c'est arrivé une fois que cela doit forcément se perpétué. La médecine a fait d'énorme progrès depuis trente ans et heureusement d'ailleurs.

- Je vais te laisser te reposer, tu as l'air fatiguée. 
- J'ai un peu faim est ce que tu crois que... 
- Bien sur mon cuisinier sera enchanté de devoir préparer quelque chose en plein milieu de l'après midi. Qu'est ce que tu veux ?? 
- N'importe quoi mais quelque chose de salé. 
- Je lui demande ça, quelqu'un viendra te le déposer. 

Elle sort de la chambre en souriant alors que je remue encore et encore ces dernières phrases, je ne sais pas comment je dois réagir avec lui finalement puisque soit cela se termine en dispute soit en cris soit en lui qui fuit toute conversation. Entendant toquer à la porte je pense que c'est mon repas avant que la porte ne s'ouvre sans que je n'ai eu le temps de dire quelque chose. 

- Marine m'a dit que tu étais fatiguée. 
- Et que j'avais faim aussi vu le plateau que tu as en main. 

Il le dépose le plateau à mes côtés en restant debout devant mon lit, je ne sais pas pourquoi mais je sens que la longue discussion va encore être de mise. Je suis pour le dialogue mais la j'ai pas l'esprit assez vif pour le faire, d'ici deux ou trois heures peut être mais la je mange et je dors.

- Je ne suis pas d'état a débattre sur autre chose avec toi surtout si ça va finir en dispute. 
- Saïd m'a beaucoup conseillé ces derniers heures et si je veux que tu reste en bonne santé je dois arrêter ce genre de phrase qui doit faire grimper ta tension. 
- Ce n'est pas faux mais ce que je veux surtout c'est que tu arrêtes c'est de dire que nos enfants vont me tuer, premièrement ils font à peine la taille d'une tomate cerise comment veux tu qu'ils soient nocifs pour moi ??

Je le regarde espérant une réaction mais il reste impassible, cette expression va aussi finir par me tuer. 

- Et deuxièmement nous les avons fait tout les deux, tu n'es pas le seul a décidé de ce que je fois faire ou non. C'est mon corps donc je suis seule décisionnaire la dessus. 
- Ne t'énerve pas Nicky je comprend et je les accepte, ils font partis de toi et moi maintenant mais il me faut juste du temps. 

Etonné de ce qu'il vient de me dire je ne peux qu'acquiescer, si déjà il les accepte nous avons fait un grand pas dans cette relation assez bizarre. Le silence qui suit n'est pas gênant pour autant, j'en profite pour manger ce qu'il m'a apporté avant de commencer a ressentir la fatigue revenir. 

Captive d'un sicilienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant