Chapitre 17...

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* PDV de Nicky * 
Je lui souris alors qu'il ne lâche plus mon visage depuis qu'il a passer la porte, je ne voulais pas vraiment lui faire peur mais je dois avouer avoir eu la pire trouille de ma vie quand ces hommes sont entrés dans l'appartement. La seule question a laquelle je ne sais répondre c'est qu'est ce qu'il me voulait ?? 

- Qui étaient ces hommes Marco ?? 
- Un nom me vient en tête mais je vais attendre le retour d'Enzo pour en avoir la confirmation, dit toi juste une chose c'est que ces hommes vont payés pour avoir oser s'en prendre a toi. Ils n'auraient jamais du commettre une erreur pareille.
- Je ne veux pas retourner là-bas... 
- Tu n'auras pas à le faire, je vais te ramener a mon manoir dès que j'en aurais finit avec eux. Pour le moment tu vas rester au club dans mon bureau. Est ce que tu te sens capable de venir avec moi ou tu préfères que je te fasses ramener au manoir directement ?? 

Comprenant que si je veux retourner au manoir, j'irais sans lui je choisis la première option sans réfléchir. Bien qu'il m'a répéter que j'étais ici pour être en sécurité avec lui je ne le pensais pas sérieux, certes les membres de ma famille sont des pourritures mais de là a vouloir ma mort c'est un peu exagéré. Ça ne peut pas être eux qui ont organisé ça ce n'est pas le mode opératoire qu'ils ont l'habitude de faire.

- Je reste avec toi, je ne veux pas être toute seule. 

J'essaye de me relever en me tenant le ventre avant d'être rapidement soulever dans les airs, un parfum musqué m'entoure me laissant dans une ambiance apaisante. Je relève la tête pour voir que son regard est posé sur moi, je glisse mes mains autour de sa nuque et laisse ma tête reposée sur son torse. Il faut quand même avouer que je suis bien ici juste dans ces bras alors qu'il y a quelques mois je refusais que monsieur me touche, comme quoi avec le temps tout est possible.

Je ne pensais pourtant pas être autant blessée, certains avaient des armes a feu et d'autres blanche. Au début j'ai cru qu'il revenait à l'appartement donc je suis sortit de la chambre au moment ou le premier avait déjà monté l'escalier. J'ai eu si peur que quelqu'un m'ait vu que j'ai laissé la porte ouverte et que j'ai foncé dans mon dressing dans l'espoir de me planquée le temps de trouver un plan. 

Je n'ai jamais été aussi heureuse que de voir mon arme a feu planqué au fond de mon armoire, j'ai pu tiré dans le genoux de celui qui est entré avant de me défendre mais a huit contre une c'est difficile de s'en sortir quand on n'est pas professionnel. J'ai été attrapé ou du moins mise au sol quand je me suis éclaté contre la table en verre, je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie qu'à ce moment là coincé entre ses hommes. 

C'est à cet instant que mes cours avec Monja lors de mon premier voyage à Madagascar sont remontés, mon arme coincé dans mon dos j'ai pu m'en sortir avant que l'homme qui était entre mes jambes maintenues par ses comparses ne puisse atteindre ce que j'ai de plus précieux. J'ai tirer à l'aveugle en déstabilisant l'un des hommes en tirant sur mon bras droit, après ça c'est assez flou l'adrénaline a plus pris sur moi qu'autre chose. Je me souviens juste avoir couru dans la rue en direction du club en demandant a des passants ou il se trouvait. En même temps a peine le nom de Marco Vitelli d'annoncer on m'aidait automatiquement bien que le conseil de m'éloigner de lui arrivait peu de temps après. Je ne sais pas si les gens avait peur que je m'en prenne à lui ou que je fasse partie de la mafia vu mon accoutrement.

Je reviens au moment présent quand je me sens déposer sur un matelas et garde mes bras autour de son cou ne voulant pas qu'il me laisse seule après cette horrible soirée. Sa main passe doucement sur mes bras pour me les décrocher mais nos visages restent proches quand il arrive a me délier les doigts. Il ne doit pas partir, il ne peut pas...

Captive d'un sicilienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant