Chapitre 4...

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* PDV de Marco * 
- Il y avait plus simple et plus doux patron pour l'endormir.
- Depuis quand je suis un homme doux ?? 

Je dépose mon fardeau endormi sur son lit sans aucun remord de l'avoir endormie avant de remonter sa couverture sur elle. 

- Finit de faire ses bagages Lucia que l'on puisse partir au plus vite d'ici.
- Et qu'est ce que je suis censé prendre ?? 
- Tout. 
- Au moins ça a le mérite d'être clair et je sais à quoi je sers maintenant. 
- J'ai beau être un monstre je sais tout de même être respectueux. J'ai certaines valeurs qui font encore de moi un humain.

Je la laisse finir alors que mon regard glisse sur la petite chose allongée, endormie et surement apeurée. Cela fait deux mois que je garde un oeil sur cette famille après qu'elle m'ait expliqué et bien que j'avais beaucoup de mal à la croire je dois dire qu'après avoir vu sa soeur je me demande comment j'ai pu confondre les deux. Certes la ressemblance est flagrante mais si on s'y attardé un peu elles ont quelques différences. Bien que j'aurais du me déplacé jusqu'à cette femme et réclamé mon argent mon esprit m'a fait comprendre que je devais me méfier pour faire deux ou trois recherches.

Et bien sur deux mois plus tard, cette femme perfide est repartit à la chasse. Autant elle ne savait pas a qui elle s'adressait mais elle vient de tomber entre les mains de quelqu'un qui va lui faire regretter ses actes. Mais après quelques réflexions ou je me suis dis que la vengeance de cet homme serait surement pire que la mienne et que je me délecterait de la vision d'horreur mais le visage de poupée de cette jeune femme est revenue d'un seul coup devant mes yeux. Si moi je suis venue a elle c'est que le prénom que cette traitresse a donné était le sien mais bien que je suis un monstre jamais je ne pourrais laisser une femme aussi innocente entre les mains d'un homme aussi dégoutant que Vassili Pötria. 

- J'ai terminée et clairement je ne suis pas sur que ce soit réellement son armoire.
- Ne juge pas Lucia.
- Désolé mais c'est la vérité.
- Ne tergiversons pas, nous partons. 

Elle prend les valises avec quelques uns de mes hommes alors que je la mets sur mon épaule comme un léger fardeau. Les bras ballants elle se laisse transporter sans broncher jusqu'à la voiture avant que je ne la dépose sur le lit de mon jet, en même temps vu le coup que je lui ai mis elle n'est pas prête de se réveillée.

- Tu n'as pas peur de sa réaction ??
- J'ai plutôt hâte de la voir. 
- Je ne comprends pourquoi tu voulais cette femme ?? 
- J'aime que mes plans se déroule comme je les imagine même si il doit y avoir quelques dommages collatéraux. 

Elle explose de rire sans que je n'y comprenne quelque chose avant qu'elle ne sorte son arme pour la pointer vers elle. 

- Les dommages collatéraux ont les élimine, alors pourquoi je ne devrais pas lui coller une balle entre les deux yeux ?? 

Ce n'est que lorsqu'elle pose son regard sur moi qu'elle voit que mon arme est a quelques centimètre de son visage. Elle ne devrait pas oublier qui est le patron ici sinon cela va lui couter deux ou trois cheveux. 

- Qu'est ce que tu as encore dit pour que vous en arriviez à ça ?? 

Enzo arrive à la droite de sa femme pour lui faire baisser son arme alors que la mienne reste pointée sur elle, elle défie un peu trop mon autorité ces derniers temps. 

- Rien de bien méchant il m'a fait comprendre que cette femme serait un dommage collatéral et on élimine ce genre de chose d'habitude. 
- Ne joue pas avec ses nerfs belissima, tu vas le regretter et je ne pourrais pas t'aider. 

Captive d'un sicilienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant