Chapitre 15...

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* PDV de Nicky * 
J'ai a peine le temps de me lever qu'un corps puissant me ramène en arrière pour être sur lui sans avoir la capacité de bouger. 

- Qu'est ce que tu essayes de me dire tesoro ?? 
- Que je n'ai pas besoin de nouveau vêtement c'est simple non et que tu m'emmerde, ça aussi ce n'est pas compliqué. 

Retourné en un mouvement il se retrouve au dessus de moi sans que je ne puisse faire un mouvement. Faut quand même se dire qu'il est rapide pour rattraper les gens.

- Tes vêtements sont les tiens et bien que je me fiche de ce que tu portes au quotidien je sais qu'à la soirée de ta famille tu ne pourras pas porter ce que tu souhaites. 
- Je sais strass et bijoux tape à l'oeil sont de rigueur, les décollettés obligatoires, les talons de dix centimètres sont de mise et le maquillage est bien sur sa tête pour cacher notre affreuse mine. Les bonnes manières ne sont pas a omettre et le sourire de faux cul est largement présent, n'ait aucune crainte je connais que trop bien ces soirées mondaines ou rien n'est vrai. 

Ses bras me lâchent et il attrape mon menton pour que je le regarde dans les yeux, une lueur dont je ne saurais dire ce qu'elle représente me laisse captive de son regard. 

- Au contraire des soirées que tu as pu voir ou assister celle ci va avoir le mérite d'être différentes. 
- Différente ?? 
- Exactement. 

Il se relève d'un seul coup quand la sonnette retentit de nouveau et c'est sans un autre mot qu'il attrape mes hanches pour me mettre sur son épaule. 

- Mais je peux marcher, lâche moi !! 

Rien a faire et bien que je frappe de toute mes forces sur son dos monsieur ne bouge pas d'un millimètre comme si je ne lui faisais rien, je suis basculé sur le canapé et son doigt se dépose sur ma bouche pour que je me taise. Il s'écarte de moi en enfilant un t-shirt au passage avant de laisser les portes s'ouvrirent pour voir une femme et un homme sortirent de l'ascenseur avec tout un tas de bagage. Pitié je ne veux pas subir ça... 

- C'est rare que tu fasses appelle à mes services autre que pour un costume. 
- Il me fallait quelqu'un de confiance mais je vois que tu n'as pas respecter mes conditions. 

Je m'approche doucement pour voir qu'il a le regard braqué sur la femme qui les accompagne qui doit surement avoir mon âge mais le rire de l'homme qui se trouve devant nous n'est pas rassurant pour autant. 

- Toujours aussi méfiant à ce que je vois.
- Surtout quand je ne connais pas la personne. 

Je sursaute en entendant un déclic d'arme a feu avant de voir qu'il en a une à la main mais comment il a fait pour en avoir une alors qu'il n'avait presque rien sur lui il y a cinq minutes. Quand je dis que cet homme est rapide je ne mens pas... 

- Doucement Marco ma fille ne te fera rien, elle apprend juste le métier. 
- Je ne savais pas que tu avais eu une fille. 
- J'ai encore quelques secrets dans ma poche patron que j'aimerai bien gardé. Je suppose que les tenues de soirée que tu m'as commandé ne sont pas pour toi personnellement mais pour une femme ?? 

Attrapant ma main il me fait tournoyer jusqu'à devant lui, je ne pensais pourtant pas m'être rapproché à ce point. 

- Voici celle que tu dois habillé, j'espère qu'elle saura t'inspirer. 
- Marco pourquoi aujourd'hui la soirée n'est que dans trois semaines ?? 
- Plus vite tu as la robe et plus vite mon plan continue de se dérouler, alors fait ce que je te demande et laisse toi bichonner.

Je n'ai pas le temps de répliquer que monsieur me laisse ici au milieu du salon avec ces personnes. Nous n'avons pas le temps de dire autre chose qu'une porte à l'étage claque et bien merci à toi Marco de m'avoir laissé en plan ici.

Captive d'un sicilienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant