Je manque un battement, et le monde s'arrête autour de moi. Pendant une fraction de seconde, j'ai pensé que ce n'est qu'un de mes affreux cauchemars, mais leur état me prouve le contraire.
Mes jambes manquent de m'abandonner par terre, mais seulement les bras de Selime qui s'enroulent autour de ma taille par derrière, me maintenant correctement, et son souffle chaud près de mon oreille, sont les seuls à me laisser encore debout.
Selime : Tout va bien se passer ma chérie..
Ses simples paroles me pousse enfin à réagir, et je me retourne, lui faisant face, cachant mon visage dans mes mains, pour ensuite étouffer un sanglot qui me déchire intérieurement. Selime me serre contre lui, espérant apaiser ma peine.
Selime : Ne pleurs pas, Ema.
Replique-t-il en caressant mon dos, d'en haut en bas, tout en me serrant fort dans ses bras.
Ema : Em... Emmène moi, je veux la voir.
Murmurais-je contre son torse.
Selime stoppa ses mouvements, mais il laisse tout de même sa chaude paume plaquer contre mon dos.
Selime : Ema, tu devrai te reposer, je vais t'emmèner plus tard.
Non je veux la voir tout de suite ! Je veux m'assurer qu'elle n'est pas en danger, espérant avoir raison. Je renifle avant de positionner mes mains contre son torse, pour pouvoir plonger mes yeux dans ses orbites marron miel.
Ema : S'il te plait, Selime, j'en ai besoin.
Selime : Mais, Ema tu..
Je l'interrompt, ne voulant pas lâcher ma demande.
Ema : S'il te plait..
Il soupire, tout en coupant notre contact visuel.
Selime : D'accord.
Un faible sourire traversa mes traits, malgré ma douloureuse souffrance. Je murmure un simple « Merci » reconnaissante envers Selime, avant de me refuger dans le creu de son cou, inhalant son odeur, espérant que ça m'aide à me sentir mieux.
* * * *
Posant ma tête contre la vitre, regarder sans vraiment faire attention à ce que passent en défilé par la fenêtre du véhicule. Une chaude larme roula sur ma joue, représentant ma peine et ma mélancolie, et au moment ou je renifle, une main, bien douce et chaude, se pose sur ma cuisse, appliquant une légère pression me réconfortant, c'est bien sur celle de Selime.
Je tourne ma tête dans sa direction, et à l'instant où je rencontre son regard inquiet, je souris faiblement en signe de remerciement, soudain, il s'empara de ma main, enlaçant nos doigts ensemble, et il me dit, tournant brièvement son regard de la route :
Selime : Tout va bien se passer, aie foi mon coeur.
Ses paroles, ses caresses, et les petites pressions qui exerce doucement sur ma main, sont les seuls à me rendre forte, les seuls à me donner espoir, à me réconforter. Il est ma force.
Ema : Je l'espère..
Lancais-je dans un souffle tout en baissant mon regard, mes yeux s'humidifiaient, et les larmes brouillaient ma vision, une goûte humide atterrit sur nos mains jointent, au même instant que Selime arrêta la voiture. La petite goûte d'eau attira son attention, et il déboucla sa ceinture de sécurité en vitesse.
Selime : Hé !
Dit-il en se penchant pour pouvoir voir mon visage.
Son pouce et son index s'emparent de mon menton, pour tourner ensuite ma tête vers lui, mais mes yeux restent tout de même river vers le bas.
Selime : Regarde moi Ema.
M'ordonne-t-il délicatement, et j'obéi. Au moment ou mes yeux croisent les siens, une lueur d'inquiétude, de souffrance absolue, une mélancolie douloureuse les traversent. Et je sus que je ne suis pas la seule à souffrir, que je ne suis pas la seule à être triste. Voir Selime dans cet état me fait un énorme mal. Non ! Je ne veux pas le voir souffrir.
Et là, la maudite vérité me frappa en plein fouet, me rappelant que j'étais trop égoïste de ne penser qu'à moi, de ne pas faire attention à Selime. C'est lui qui m'as réconforté tout ce temps, et moi je n'ai fais que pleurer et attendre à ce qu'il me dit des mots doux pour me calmer, alors que c'est lui qui en a le plus besoin. J'éclate en sanglots, cachant mon visage dans mes mains.
Selime : Non, non, Ema non s'il te plait..
Dit-il en m'attirant dans ses bras, frottant mon dos d'en haut en bas, lisant mes cheveux au passage, il dépose un baiser sur le haut de mon crâne, avant de chuchoter doucement près de mon oreille :
Selime : S'il te plait Ema, arrête de pleurer, ça me fait mal de te voir ainsi.
Ema : Je... Je suis désolé Selime..
Dis-je en reniflant, déposant un baiser sur la peau chaude de son cou, ignorant mes larmes, et mon rythme cardiaque qui s'accélère.
Ema : Pardonne moi mon amour..
Répliquais-je en posant mon visage dans le creux de son cou. Son emprise se resserre sur mon corps, m'approchant de lui plus si c'était possible.
Des « Chuts » suivis d'un « Ne pleure pas » ou encore « Tout va bien » se glisse doucement dans mon oreille, me calmant petit à petit, appaisant un minimum mon supplice.
Je me retire de son emprise, passant mes mains sur mon visage, essuyant mes larmes. Au moment ou je rencontre son regard, je me rend compte qu'il est entrain de se demander quelque chose que j'ignore.
Selime : Pourquoi ?
Je fronce les sourcils dans l'incompréhension, ne pigeant pas ce qu'il veut réellement savoir. Et il semble comprendre, puisqu'il se reprit pour me dire :
Selime : Pourquoi es-tu désolé ?
Ecarquillant les yeux, je le regarde surprise, j'étais tellement distraite au point que j'ai oublié que je me suis excusé à haute voix, à ce moment précis je me rend compte à quel point Selime se soucis de mes propos.
Tout en arquant les sourcils, il me regarde demandant une explication. Alors je me reprend :
Ema : C'est juste que...
Dis-je sans continuer ma phrase perdant mes mots, ne sachant plus quoi dire, ni quoi penser. Les yeux rivaient vers le bas, je reste silencieuse jusqu'un doigt s'empare de mon menton, tournant ma tête légèrement vers le côté, dans un essaye de le regarder dans les yeux, mais je n'ose pas le faire, je me sens coupable, et je sais que j'étais tellement égoïste de ne penser qu'à moi.
Selime : Ema, dis le moi..
Souffla-t-il de sa voix extrêmement douce et réconfortante.
Il colle son front contre le mien, son souffle chaud frappa délicatement ma peau, une main s'empara de ma nuque, me gardant près de lui, tandis que l'autre main se posa sur le bas de mon dos. Il frôle légèrement mes lèvres des siennes, déposant un chaste baiser avant de ne murmurer :
Selime : Tes lèvres deviennent si douces quand tu pleure..
Ses quelques mots suffisent pour me rendre le sourire, la joie me submerge de l'intérieur, même quand je suis triste et chagriner, il arrive tout de même à me rendre heureuse même juste pour un tout petit moment, il arrive à me rendre le sourire. Il me réembrasse encore une fois, juste un court baiser sur mes lèvres avant de chuchoter, toujours gardant nos fronts collés.
Selime : Dis moi ce qui ne va pas mon ange.
Tout en laissant mes yeux fermer, je commence à me confier à lui.
Ema : Je suis désolé d'être égoïste et de ne penser qu'à moi.
Dis-je en laissant échapper un soupir, que je ne savais pas que je retenais.
J'ose enfin ouvrir mes yeux, seulement pour apercevoir Selime les sourcils froncés.
Selime : Mais de quoi parle-tu enfin ?
Questionna-t-il confus, en détachant nos fronts, en laissant tout de même nos visages proches. Et je décide d'éclaircir sa lanterne.
Ema : Toujours quand je pleurais, ou je souffrais, ou quand rien ne va bien, c'était toi qui me réconfortait, alors que c'était toi qui en a le plus besoin, j'étais tellement égoïste de ne se soucier que de moi. Je n'ai rien fais pour toi, alors que toi tu étais toujours à mes côtés. Selime, je ne mérite pas tout ce--
Il me coupe en posant ses lèvres sur les miennes, m'embrassant un peu plus sauvagement que d'habitude, il bouge délicieusement ses douces lèvres contre les miennes, me donnant envie de l'embrasser encore et encore, tout en mordant ma lèvre inférieure, demandant gentillement la permission d'immiscer sa langue entre mes lèvres, tout en exposant ma bouche, pendant que sa langue masse la mienne, ses deux mains s'emparent de ma tête, la positionnant correctement près de la sienne, mes main sont contre son torse sentant le rythme de son coeur s'accélérer, s'accordant tout juste avec le mien. Les battements de son coeur forment une mélodie extrêmement parfaite, seule cette dernière suffit de me calmer petit à petit.
À bout de souffle, on met fin à ce baiser mais gardant tout de même nos visages proches, mes yeux toujours fermer, je sens Selime poser de nouveau son front contre le mien. Juste au moment ou il commence à parler que j'ouvre les yeux.
Selime : Ne sois pas ridicule, si je ne prend pas soin de toi, alors de qui devrais-je le faire ?
Souffla-t-il dans un chuchotement tout en liant ses yeux marrons au miens.
Je ne répond rien, trop heureuse pour trouver mes mots, je le grattifia juste d'un sourire tout en baissant les yeux, murmurant un bref « Merci ».
Selime : Ne me remercie pas.
Me sourit-il en retour, touchant ma joue avec son pouce, avant de se pencher, posant un baiser sur le coin de ma bouche.
Selime : On y va ma chérie.
Repliqua-t-il doucement, ne voulant pas me brusquer.
Je hoche la tête faiblement en souriant timidement.-----------------------------------------------------------------------------------------
Coucou, je suis de retour, je sais que j'ai pris tant de temps, mais ne m'en voulez pas, j'avais mes raisons, bah je vous demande pardon, voilà le 40ème chapitre.
Commentez et votez si vous voulez ça me ferai vraiment plaisir, j'en ai vraiment besoin de savoir vos avis, merci <3
Aussi j'ai commencé une autre story j'ai déja posté le 1èr chapitre lisez le et dite moi votre avis. "Aide-moi." voila le titre. J'écris aussi une autre fiction mais je ne veux pas la publier jusqu'à ce que je la finisse. S'il vous plait faite moi savoir votre avis, c'est vraiment important pour moi. Merci encore de lire mon histoir <3
VOUS LISEZ
Les entraves de l'amour.
RandomEma est une fille charmante qui souffert de son passé, heureusement qu'il y a Selime l'homme dont elle a tombé amoureuse c'est celui qui prend soin d'elle malgré son mauvais passé... Découvrez les aventures d'Ema dans les entraves de l'amour.