Les entraves de l'amour.

* C h a p i t r e 38 *

PDV Ema

Je suis toujours dans les bras de Selime, moi assise entre ses jambes, ma tête contre son torse, son menton repose sur mon crâne, et quelques fois sur mon épaule pour me chuchoter quelques mots doux, ses bras enveloppent ma taille, et ses doigts enlacent les miens, on ne s'est toujours pas expliquer, mais je préfère ne jamais entendre parler de cet événement, parce que juste le faite d'entendre le mot "Trahison", je frisonne de tout le long de mon corps, le faite de l'avoir à mes côtés m'a aidé à pouvoir se calmer et se détendre petit à petit, être dans ses bras, entendre les battements de son coeur, sa voix extrêmement douce, et ses caresses me rassurent.

Je l'entend murmurer juste près de mon oreille, une chose que j'aimerai l'entendre si je ne l'avais pas vu avec cette femme.

Selime : Je t'aime Ema..

Le silence règne entre nous, alors que j'essaye d'effacer son image avec elle dans ce petit restaurant, mais en vain, je n'y arrive pas, alors je décide d'abandonner parce que je ne peux guère éviter ou oublier cette affreuse chose. Il ressere son emprise autour de mon corps comme s'il ne voulait pas que je m'échappe, ou le laisser seul.

Ema : Pourquoi ?

Il prend une grande inspiration en fourrant son nez dans mes cheveux tout en sentant avec leur odeur, il dépose un chaste baiser sur mes cheveux avant de s'approcher lentement comme s'il ne voulait pas répondre à ma question, comme s'il essayait de fuir la réalité, mais pourquoi alors ? Ses lèvres touchent presque mon lobe.

Selime : Je ne t'ai jamais trompé Ema.

Mais alors qu'est ce qu'il fesait avec cette fille là ce matin ? Qui devrait être celle là ?

Ema : Qui est ce alors ?

Dis-je en faisant volte-face, retournant vers lui, ce qui cause de défaire son emprise autour de moi, mais il garde tout de même ses mains sur mes hanches, nos visages sont si proches l'un de l'autre que j'en sens son souffle sur mon visage, nos yeux sont lié, et rien ne pourra briser ce contact sauf si on le décide nous.

Il prend une autre inspiration aussi profonde que la première, avant de me répondre :

Selime : Je vais te le dire mais ne pose pas de questions sur ma famille, d'accord ?

Je le regarde confuse ne sachant strictement pas de quoi il est entrain de parlé.

Ema : Mais..

Il me coupe avant que je ne puisse continuer ma phrase.

Selime : S'il te plait..

Dans quoi sa famille s'implique dans ça ?

Je ne fais qu'hocher la tête, voulant savoir même juste une toute petite partie de la vérité qu'il s'apprête de m'avouer, en moins savoir qui est ce cette fille.

Selime : D'accord, elle s'appelle Julia et c'est ma soeur.

Je le fixe quelques secondes voulant avoir plus d'informations, mais visiblement il n'a plus rien à ajouter, j'ouvre la bouche à plusieurs reprises, mais je finis par la refermer ne sachant plus quoi faire ni quoi dire.

Ema : Ma..Mais tu..m'avais dis que tu es enfant unique.

Je trouve une difficulté pour pouvoir articuler ma phrase. Il baisse le regard et s'apprête à me répondre sans trouver le courage de me regarder dans les yeux.

Selime : Je sais, Ema, je sais et je suis sincèrement désolé.

Sa voix est pleine de tristesse, du regret et de culpabilité . Au moment ou son regard croise le mien, je me trouve obliger de le serrer dans mes bras, contre mon coeur, ses yeux brillent sous les faits de larmes qui menacent de monter, une lueur de tristesse les traversaient, ce qui représente l'éternité d'une douleur atroce, et d'un affreux supplice, que mon amant peut sentire, mon coeur se serre, et mes yeux me piquent, je me retourne complètement vers lui, entourant mes bras de son cou, et le tirant vers moi, j'enfouie mon visage dans le creux de son cou, tout en le câlinant, le serrant dans mes bras, espérant disparaître le mal qui submerge son esprit, souhaitant l'aider à surmonter ce qu'il ressent, il enfoui son visage lui aussi dans mon cou tout en déposant un long et doux baiser sur la peau de mon cou, et en enveloppé ses bras autour de ma taille.

Selime : Désolé mon amour.

Chuchote-il avec sa voix à la fois douce et faible et c'est presque un sanglot.

Ema : Chut... C'est à moi de s'excuser.

Dis-je dans un murmure tentant de le rassurer et le soulager.

Selime : Non, je...

Je l'interrompt en disant contre son cou :

Ema : On en parlera après, d'accord mon amour ?

Il dépose un chaste baiser sur la peau dévoilé de mon épaule avant de répondre.

Selime : D'accord.

On reste comme ça, quelques minutes, serrer dans ses bras, me blottir contre lui, entendre les battements de son coeur, sentir son souffle chaud contre ma peau, savoir qu'il n'est rien que pour moi, ça me rassure, je l'aime et c'est réciproque.

Ema : Pourquoi tu ne m'as pas révéler l'existence de ta soeur ?

Ses caresses s'arrêtent sur mon épaule, il se fige, et je crois qu'il a manqué un battement.

Selime : Ema je..

Il n'arrive pas à articuler une bonne phrase, tellement bouleverser par ses émotions. Je me lève de sur sa poitrine, ses mains retombent sur ma taille, son regard affolé rencontre le mien, je lève ma main pour effleurer sa joue, et au moment ou ma main fait contact avec sa peau, il ferme les yeux, savourant cette caresse, il appuis sa tête contre ma main.

Qu'est ce que tu me cache encore mon amour ?.. Ma main s'empare de son autre joue, et j'approche doucement, lentement son visage du mien, ma respiration s'accélère et prend le même rythme que la sienne, j'articule un brève « Je t'aime » quand nos lèvres se touchent, avant de m'attaquer à sa bouche, sa langue pousse entre mes lèvres pour trouver son chemin vers la mienne, explorer ma bouche, et je me perd en lui, comme lui se perd en moi.

Quand Selime met à contrecoeur fin à notre baiser, nous sommes tout les deux au bout de souffle, il appuis son front contre le mien, les yeux mit-clos, la bouche entre-ouverte tout comme moi.

Selime : Tu me rend fou Ema..

Je glousse, et Selime ravi esquive un sourire tellement grand avant de s'adresser de nouveau à moi.

Selime : Trouvez-vous ma déclaration drôle Mlle. Withe ?

Je me penche vers lui, embrasse le coin de sa bouche avant de murmurer :

Ema : Nous sommes tout les deux fou alors...