Les entraves de l'amour.

* C h a p i t r e 43 *

Arriver à notre table, Selime n'est plus là, songeant à ce que peut être il est parti pour vérifier l'état d'Aude, je me mis moi aussi en chemin voulant savoir la même chose.

Et alors que je m'apprête à poser les pieds sur la première marche, une voix qui me semble familière appela mon nom et je me retourne, seulement, pour apercevoir un jeune homme dont la posture est imposante, ses cheveux châtains lui tombent négligemment sur le front, et d'un geste vif il les remettra à leur place, ses yeux bleu cobalt sont perçants. C'est lui Alex.

Arrivant enfin à ma hauteur, il me sourit gentiement, avant de me tendre la main pour me saluer.

Alex : Bonsoir.

Dit-il et je fus troubler. Je savais que je ne devrai pas lui adresser la parole,  mais j'accepte tout de même la main qu'il me tend la serrant dans la mienne. Je hoche la tête en signe de salutation. Je sais que je contredis les paroles de Selime, je sais que j'allais le regretter par la suite.

Ema : Excuse-moi, mais est ce que tu me connais ?

Demande-je en fronçant les sourcils dans le seul but de renforcer mon expression, faisant mon possible pour lui prouver ma difficulté pour comprendre où il veut en venir.

Alex : Oui, mais tu n'a aucune idée de qui je suis.

Dit-il en souriant, et j'en eu un mauvais pressentiment. Ce quoi ce bordel ?

Ema : Éclaire moi ma lanterne alors.

Réplique-je en hochant la tête tout en haussant les sourcils.

Il s'avance d'avantage vers moi, avant de mettre sa main sous sa veste, près de sa poitrine et d'en sortir une enveloppe, exactement comme l'autre jour. Je fronce les sourcils dans l'incompréhension devant son silence. Il ne fait que regarder le bout de papier entre ses mains.

Alex : L'autre jour quand on s'est rencontré à l'hôpital, je n'avais pas le courage de t'en parler, disant que j'appréhendais ta réaction, où peut être que je n'ai pas choisi le moment parfait... mais maintenant que j'en ai enfin la capacité de le faire...

Dit-il en relevant son regard rencontrant le mien. Avant que ses yeux ne dérivent au dessous de mon épaule regardant derrière moi.

Alex : Je pense que ce n'est pas du tout le moment convenable de le faire.

Termina-t-il en me tendant l'enveloppe avant de murmurer :

Alex : Je reviendrai bientôt.

Et de se diriger presque en courant vers la sortie de la cafétéria. Et alors que je dévisageais la sortie de le grande pièce, ébahie, je me demande ce que pourra bien me vouloir cet Alex. Pourquoi diable est-il si énigmatique ? Me lançant des enveloppes à la figure avant de me quitter en courant, sans me donner des explications valable. J'envisage une minute l'idée de le suivre, avant de la rejetter, Selime ne sera pas du tout d'accord, et je ne tiens à ce qu'on se dispute en cette période.

Deux bras m'enlacent par derrière, interrompant le fils de mes pensées et je ferme les yeux, savourant la chaleur réconfortante qui émanait de son corps protecteur, ordonnant par la suite à la tranquillité d'y régnait dans l'entièrté de mon corps. Son souffle chaud frappa ma nuque, et mes poiles  se dressent d'excitation. Il embrassa doucement mon lobe d'oreille, avant de le coincer entre ses lèvres et d'y tirer tendrement. J'émis un gémissement, et il ricane me rendant subtilement sur Terre, ce qui me poussa à ouvrir les yeux, et je me rend compte qu'on était bel et bien dans un endroit. Certes, personne ne se souciait de notre position, on donnait sûrement une image d'un magnifique couple qui se câline par amour, mais je rougis tout de  même jusqu'au racines de mes cheveux. Je baisse les yeux soudainement gêné, avant de faire volte face, et de fourrer mon visage dans le creux de son cou. Ses ricanements résonnent dans toute la pièce, et son torse vibrait sous leurs effets, alors qu'il entourait mon corps de ses bras.

Après notre étreinte réchauffante, j'ai réussi à cacher l'enveloppe sans que Selime n'en aperçoive. Et après m'avoir retirer de son emprise, il m'avait informé qu'Aude était enfin réveillée - ce qui était une joie pour moi - et qu'elle demandait de me voir, moi et Anna, pour une petite discussion. j'acquise avant de me dépêcher pour informer Anna de la bonne nouvelle, ce qui lui permettait de lâcher  un long soupir de soulagement, sans mentionner qu'elle avait sa couleur normale, après un large sourire de bonheur, Zack avait fermé les yeux et lâché un soupir suite à la nouvelle, sans oublier qu'il a aussi réprimé un petit sourire d'allégresse, quand il a constaté qu'Anna reprend graduellement son éternel état habituel.

Mon coeur battait la chamade alors qu'on dévale les escaliers de l'hôpital pour atteindre le deuxième étage de l'immeuble.

Aude s'était enfin réveillée et c'était déjà quelque chose de fort bien, la savoir en sécurité m'incite à me calmer un minimum. Le docteur avait déclaré qu'elle n'est plus en danger, et c'est une bonne nouvelle pour nous tous, mais pourtant j'ai un mauvais pressentiment. Tout en priant pour que tout rentre dans l'ordre, je traverse le long couloir qui mène à sa chambre avec Anna à mes côtés. Zack et Selime sont juste quelques pas derrière nous. Nous suivant de près.

J'ouvre la porte de la chambre sans pour autant entrer, détournant mon regard je rencontre aussitôt celui de Selime, cherchant du réconfort, et il hoche la tête en me souriant tendrement, ce qui m'incita a passé la tête entre le seuil et la porte, avant de balayer la pièce du regard, seulement pour l'arrêter sur le lit au beau milieux de la chambre. Aude, qui est allongé de tout son long sur le grand lit blanc, me regardant avec un sourire - que je trouve depuis toujours contagieux - qui m'encourage en me poussant d'une certaine façon à franchir le seuil et entrer.

Ema : Bonsoir grand - mère.

Dis-je doucement en avant dans la pièce pour laisser l'opportunité à Anna d'entrer elle aussi à son tour.

Aude me sourit tendrement, alors qu'Anna se place à côté de moi, avant de pousser un cri de joie et de courir se jetter sur sa grand - mère, la serrer dans ses bras.  Aude lâcha un gloussement avant de poser son bras non-meurtri sur le dos d'Anna dans une étreinte chaleureuse. Son regard rencontre le mien,  alors que je souris de satisfaction à la vue de leurs joie intense, l'affection d'Aude envers sa descendante, cette affection que je n'ai jamais pu eu de Jessica. Cet amour presque maternel que je n'ai pas pu avoir de ma propre grand - mère.

Aude me sourit avant de tendre son autre bras dans ma direction.

Aude : Viens là ma puce.

Je courus vers elle me jetter dans ses bras tout en faisant attention à ne pas lui faire mal, évitant son bras cassé.

Après quelques instants d'affection et d'amour échangées, on se retire, avant de s'installer chaqu'une d'un côté du lit.

Anna : Comment te sens-tu ?

Anna toute joyeuse lui demande en caressant la main d'Aude.

Aude : Je viens de me réveiller, c'est normale que je sois d'une très bonne humeur.

Dit-elle en ricanant, et on sourit toutes les deux, heureuses de revoir notre grand-mère gaiement insouciante de nouveau à nos côtés.

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Coucou mes amours, désolée pour ce retard, bon voilà un chapitre, j'espère que ça vous plaira et n'hésitez surtout pas à me donner vos avis, merci d'avance.

Et n'oubliez pas d'aller jetter un coup d'oeil sur mon autre histoire, je la préfère de cela, j'espère qu'elle va vous plaire. Merci.

Je vous aime ♡♡♡♡.