Les entraves de l'amour.

* C h a p i t r e 42 *

* PDV Ema *

Les larmes n'ont pas dépassé les barrières de mes yeux. Je suis là dans les bras de Selime, mon dos contre son torse, à regarder la scène se défiler devant mes yeux doucement. Les infirmières qui court, le docteur qui me tourne le dos, ils essayent tous de lui sauver la vie, mais pour combien de temps ? Elle a tant souffrit pendant ces derniers jours, peut être que je devrait tout simplement m'habituer à perdre mes proche, un par un sans pouvoir faire quelque chose pour les sauver, peut être que c'est que mon destin m'a prévu, mais pourquoi moi au juste ? Pourquoi la vie m'a choisit pour être triste ?

Depuis ma tendre enfance j'ai vécue trop de difficultés, la mort de mes parents, mon agression, l'abondant de ma grand-mère, et pour finir je me retrouve encore une fois dans un hôpital pour un proche, que j'ai tant chéris pendant mes derniers années. Elle était une deuxième mère pour moi, elle prenait soin de moi. Pourquoi la vie devrait-elle être trop cruelle ? Pourtant je n'ai rien fais de mal pour mériter tout ce qui se passe. Pourquoi Aude est-elle entrain de souffrir ? Pourquoi je ne pourrai rien faire pour l'aider ?

" Sortez s'il vous plait. " Une infirmière réplique en nous poussant un peu violemment hors de la chambre.

" Mais merde on a compris. " Rétorque Selime en la fourdoyant du regard.

Il me guide vers une chaise près de la chambre, me forçant à s'assoir, tout en s'agenouillant devant moi. Prenant mes mains dans les siennes, avant de me parler, tout en cherchant à tout prix mes yeux du regard.

" As-tu faim ? " Dit-il en captant enfin mon regard, je secoue la tête en lui souriant faiblement.

Il soupire en regardant nos mains jointent, avant d'y exercer une pression, qui paraît sans aucun effet, mais elle m'envoie une décharge électrique le long de mon dos. Me réconfortant un minimum. M'apaisant tout en me faisant frisonner.

Il se mit debout avant de reprendre place à mes côté, sans lâcher mes mains, il passe un bras sur mes épaules, il embrassa mes cheveux avant de m'attirer, me serrer contre lui.

Selime : Je t'aime Ema..

Dit-il dans un murmure à peine audible. Je me retourne légèrement, l'embrassant sur la joue avant de lui répondre.

Ema : Je t'aime aussi Selime..

Marmonnais-je en jouant avec ses doigts. Il se leva tout en prenant soin de serrer ma main dans la sienne.

Selime : Viens.

Dit-il, et j'hoche la tête tout en le suivant dans le grand couloir de l'hôpital.

Il pousse la grande porte vitré de la cafétéria, avant de me laisser entrer.

Selime : S'il vous plait, un café noir et un lait au chocolat.

Demanda-t-il au serveur, après avoir pris place dans une table.

Il savait que j'aime tant le lait au chocolat, c'est pour ça qu'il me l'a commandé. Je souris tout en trouvant que c'était tellement mignon de sa part.

Selime : Pourquoi souris-tu ?

Demanda-t-il visiblement ravi de me voir sourire malgré notre situation.

Ema : C'est juste que je trouvais trop beau le faite que tu me demande ce que j'aime - un lait au chocolat.

Il me souris en baissant son regard vers la noirceur du café récemment poser sur la table par le serveur, avant d'apporter le gobelet à ses lèvres et de prendre une gorgé.

Selime : Je pense que c'est normal.

Je souris. Selime essaye depuis toujours de me rendre heureuse, il était tout le temps là, à mes côtés, pour m'aider, me soutenir ou encore plus me supporter.