Les entraves de l'amour.

* C h a p i t r e 41 *

Selime : S'il vous plait, la chambre de Aude Reyes, elle a fait un accident ce matin.

Demanda-t-il à la hâte à une blonde derrière un comptoir.

" Le deuxième étage, la chambre 27." Dit-elle après avoir taper le nom sur son clavier, et moi, impatiente je me retrouve à serrer la main de Selime.

Il la remerci avant de m'attirer avec lui en courant vers l'ascenseur.

Une fois arriver au deuxième étage, je commence à chercher des yeux le nombre 27 sur chacune des portes qui se trouve le long du couloir.

Soudain, derrière une vitre, elle me paraît fatiguer, les paupières fermer, les cheveux étaler sur un oreiller, sa main relié à un tuyau, une fracture sur l'une de ses paumettes, un de ses bras est bandé tout aussi plier et poser sur son ventre, elle est allongé de tout son long sur un lit blanc, tout comme les murs. Elle ne bouge pas. Immobile.

Deux mains s'empare de mes épaules, exerçant une légère pression, puis Selime chuchote près de mon oreille.

Selime : Tu vois, elle va bien, peut-on revenir maintenant pour te reposer ?

Non, elle ne va pas bien, je le vois, je le ressens, je le sais tout simplement. Hé me retourne, lui faisant face, tout en regardant ses yeux, je secoué la tête incapable de parler, Selime pousse un soupire avant de prendre mes mains dans les siennes, ses deux pouces caressent le dos de chacune de mes mains.

Selime : Ema, elle dort maintenant, et tu vois très bien qu'elle est fatigué.

Je baisse le regard avant de lui parler.

Ema : Je l'attendrai jusqu'à ce qu'elle se réveille.

Il soupire encore une fois, mais de frustration, avant de lâcher mes mains, me tournant le dos, il passe une main dans ses cheveux, avant de les tirer légèrement. Je m'avance doucement de lui, glissant mes mains autour de sa taille, je repose ma tête sur son dos, son odeur remplit mes narines, me provoquant un énorme calme, et je ferme les yeux avant de parler.

Ema : Je sais Selime, je sais que je te fatigue, je sais que ce que je te demande est trop. (Ses mains se posent sur les miennes, les serrant doucement, tout en restant dans la même position.) Je suis désolé mon amour, c'est juste que je ne veux pas la perdre.

Je ferme les yeux, ravalant mes larmes. Il se retourne enfin, me serrant dans ses bras, enfouiant son visage dans mon cou, je ressere mes bras autour de sa taille, au même temps qu'il ressere son emprise autour de moi, sans dire un mot, il se retire, posant un baiser sur mon front avant de me reprendre entre ses bras, posant cette fois son menton sur le haut de mon crâne.

Selime : Je resterai avec toi, je serai toujours là pour toi.

Promit-il dans un murmure, je souris contre son torse, chuchotant un « merci ».

* * * *

Ça fait une heure que je suis assise près d'elle, sa main dans la mienne, je la fixe espérant qu'elle ouvre les yeux d'un moment à l'autre, Selime s'est installé sur un divan juste derrière moi, me parlant de temps en temps.

Quelques minutes plus tard, je me retourne pour parler à Selime, mais je le trouve, la tête reverser en arrière, les paupières fermer. Il dort.

Je souris, le trouvant tellement adorable, je repose ensuite la main de Aude sur le lit, avant de me relever pour me rassoir près de lui sur le canapé, faisant bien attention pour ne pas le réveiller. Je caresse ses cheveux, avant de déposer un baiser un baiser sur sa joue.

Ema : Je t'aime.

Dis-je avant de poser ma tête sur ses cuisses, fermant les yeux, espérant pouvoir dormir moi aussi.

PDV Selime.

J'ouvre les yeux, seulement pour trouver Ema, la tête poser sur mes cuisses, elle dort paisiblement, je souris tout en me penchant légèrement pour embrasser son front.

Elle a tant souffrit durant toute sa période de vie, sans relâcher, ni abandonner, elle était forte, elle a supporté d'endurer tout ses problèmes, et je ne suis pas prêt pour l'abandonner, je ne le serai jamais, jamais je ne vais lui tourner le dos, elle sera toujours celle que j'aime tant, et je la supporterai pour toute ma vie, je ne compte pas relâcher, je vais prendre soin d'elle, je vais l'aimer, mais surtout la protéger pour le restant de ma vie.

Alex, ce gars je ne l'aide toujours pas oublié, je compte le retrouver savoir ses intentions, mais surtout savoir d'où connait-il Ema. Pourquoi était-il dans le même hôpital que nous ? Avait-il quelque chose qui le lie avec l'incident dans notre appartement l'autre jour ? Et si c'était vrai, pourquoi voulait-il nous faire du mal ?

Mon portable vibre me faisant sortir de ma rêverie. Zack.

Selime : Oui Zack ?

Je chuchote ne voulant pas réveiller Ema.

Zack : Selime est ce qu'il y a des nouvelles ?

Demanda-t-il inquiet, je jette un coup d'oeil vers Aude, mais elle est immobile, les machines près d'elle, ne laissant aucun signe qui pourra nous soulager, mais elle est toujours en vie.

Selime : Non, elle ne s'est toujours pas réveiller, mais son état est stable.

Je le rassure, et je l'entend soupire de l'autre bout de file.

Zack : D'accord, on va venir. Je n'arrive pas à calmer Anna, elle est presque tout le temps en pleurs, et c'est juste insupportable, ça fait mal..

Sa voix se brise à la fin de sa réponse, et mon coeur se serre. Zack a toujours été au petit de sa copine, il aime Anna, et je ne peux juste pas les imaginer loin l'un de l'autre.

Selime : Écoute Zack, il faut que tu sois fort, Anna a besoin de toi mec, souviens toi qu'elle t'aime.

Je l'entend soupire encore une fois et le silence règne entre nous, avant qu'il ne le brise.

Zack : Merci, bon je raccroche on sera là dans quelques minutes.

Je souris, sachant que Zack n'abbondenera jamais.

Selime : On vous attend.

Dis-je en raccrochant. Et alors que je caresse les cheveux de Ema, des « bip » se fit entendre continuellement. Je jette rapidement un coup d'oeil seulement pour savoir que ce bruit vient plus précisément d'une machine, lier à Aude.

Abasourdi, c'était mon état, je ne sais pas ce qui se passe, seulement qu'Aude est en danger, et que je devrai agir au plus vite possible.

Selime : Ema, réveille toi.

Elle se réveille en sursautant, et je me précipite hors de la chambre appelant une infirmière.

Selime : s'il vous plait, appelez le docteur, Vite.

Criais-je à une infirmière, et elle part en courant visiblement vers son bureau.

Ema : Non, Aude s'il te plait.

Trouvais-je Ema qui hurle en tenant sa mains, les larmes aux yeux. Et je ne précipite, pour la prendre par derrière pour la tirer loin de Aude.

Selime : Calme toi Ema, j'ai appelé le docteur.

Chuchotais-je au creux de son oreille.

Ema : Non.

Murmura-t-elle en abandonnant ses tentatives, au même moment que le docteur entra en trombe dans la chambre.

« Faites vite. » Ordonne-t-il à les deux infirmière. Et elles s'excutent, en lui donnant ce qu'il voulait.

« Faites vite, j'ai dis. » Dit-il cette fois énervé.

Je serre Ema plus fort dans mes bras, espérant apaiser sa douleur ainsi que la mienne. Personne d'entre nous ne voudra perdre Aude.

« Docteur on va la perdre, son rythme cardiaque ralentit. » Dit une des deux infirmière, et je serre mon emprise autour de son corps.