Osaka

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Papa – T'as pris ton téléphone, hein ?!

Clémence – Mais oui, elle l'a dans sa main...

Papa – Et ton ordinateur pour tes cours ? Tu as pris ton ordinateur ?! Et tes bouquins ?!

Clémence – Marco... Elle va rater son avion, là, dit-elle tout en triturant les poignets de la poussette.

Moi – Au revoir mon petit frère...





Je m'étais penchée jusqu'à mon frère qui avait fêté ses cinq mois récemment. Je lui avais fait un bisou esquimau avant de me diriger jusqu'à ma maman.





Clémence – Prends soin de toi ma chérie. Et appelle-moi si tu as des soucis avec tes cours ! Et appelle nous si ça ne va pas.

Papa - Et même si ça va, hein !

Moi – Oui, ne vous en faites pas.

Papa – Et cette Alice Botte... Quand est-ce qu'elle...

Alice – Bonjour ! hurla-t-elle en s'approchant de ma famille. Wow ! Je rencontre enfin le petit Jules ! Il est trop beau !

Moi – Tout sa sœur ! dis-je fièrement après m'être reçue une petite frappe dans l'épaule par mon amie.

Clémence – Bon courage pour ces études, mesdemoiselles !

Papa – Tu as intérêt de nous appeler, hein ! me dit-il pour la énième fois.





J'avais une dernière fois adressé mes aux revoir avant de me rendre dans l'avion avec Alice, en direction d'Osaka.

De Tokyo à Osaka, il y avait environ 12 heures de routes par la voiture, mais en avion nous allions mettre une bonne heure sans escale.





Alice – Ah ! Je suis si pressée ! me lança-t-elle surexcitée. Tu crois qu'elle est comment la fac ???

Moi – Tu as regardé les photos sur le site de la faculté je ne sais combien de fois...

Alice – Les photos sont parfois mensongères ! reprit-elle bougon. Et le campus ? Tu penses qu'elles sont comment les citées étudiantes ???

Moi – Je n'en sais rien, mais on s'en fiche un peu, vu qu'on a notre logement à nous, en dehors du campus.

Alice – Oui, à deux minutes à pied de la fac, à cinq minutes à pied du centre-ville... Ta mère a trouvé une merveille !!!





[ELLIPSE DE TROIS MOIS – DEBUT AOUT]





Alice – J'AI CHAUD ! hurla-t-elle avachie sur le canapé, en débardeur et short court.

Moi – Vas à la patinoire.

Alice – Trop marrante, vraiment !





Je me mis à rire, satisfaite de ma taquinerie. J'étais en train de mettre mes baskets, prête à sortir.





Alice – Quoi, attends... Sérieux ? Tu y vas aujourd'hui ?

Moi – Bah... Oui ?

Alice – Oh... Erine ! Penses à toi un petit peu.

Moi – Je pense justement à moi.

Alice – Tu m'impressionneras toujours... dit-elle avant de pencher sa tête en arrière.

Moi – A ce soir ! repris-je en quittant notre appartement.





C'EST UNE FILLE ! TOME FINAL (Haikyuu)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant