C'EST UNE FILLE ! TOME FINAL (Haikyuu)

Proposition

Quel point sensible Alice avait touché. Cela faisait un peu plus d'un an qu'Iwaizumi et moi n'étions plus ensemble... Et cela faisait pratiquement un an qu'il occupait chacun de mes rêves durant la nuit. Le seul remède pour moi ce soir, le seul et unique remède miracle, c'était Tanaka. Je l'avais appelé en appel vidéo.

Tanaka – Yo la sista. Ton frèro est à la rescousse, vu ta tronche tu as besoin de parler.

Moi – Désolé de t'appeler si soudainement... Je ne te dérange pas trop au moins ?

Tanaka – T'inquiètes, j'ai terminé mon entrainement là.

A la fin du lycée, Tanaka avait suivi une formation pour devenir entraîneur personnel. Il avait réussi avec brio sa formation et, désormais, il coach des particuliers à domicile, en extérieur, ou dans une salle de sport.

Je lui avais expliqué ce qu'Alice m'avait dit. Elle n'y était pour rien la pauvre, mais cette séparation brutale m'avait fait tellement de mal. Il n'y avait eu aucun mot pour mettre fin à cette relation amoureuse d'ailleurs ! Le fait d'avoir vue la nouvelle prétendante de Monsieur avait suffit de toute façon... Et, depuis ce terrible jour, je n'ai jamais eu de nouvelles d'Iwaizumi. Je n'en voulais pas. J'avais bloqué son numéro, sans doute par peur... Enfin, quand je dis "j'ai" bloqué, c'était Mina qui l'avait fait... Je n'en avais pas le courage. Qu'est-ce que je suis devenue faible, avec tout ça...

Tanaka – Erine, franchement...

Il soupira.

Tanaka – Allez, ça va aller.

Moi – J'en ai marre... lançai-je bien triste. Pourquoi ça m'est arrivée, Tanaka ? Pourquoi ?

Tanaka – Je ne sais pas. Je t'avoue que j'ai été très surpris moi aussi lorsque tu m'as annoncé ça. Ca ne lui ressemblait pas... Cette fille qu'on ne connait pas, cet échange tactile... On a eu l'occasion de parler avec lui, il était cool, super...

Moi – Je suis fatiguée... A chaque fois que je commence à oublier, ça me revient en pleine figure...

Tanaka – Hé, si Noya serait là, il t'engueulerait mais bien comme il faut ! Alors...

Moi – Mais Nishi n'est pas là. J'ai bien essayé de l'appeler, mais il doit être en Egypte là...

Tanaka – Et les momies doivent brouiller le réseau.

Je souffla du nez.

Tanaka – J'ai une blague. Tu vois y'a un mec, et bah il s'appelle On, et il a un phare ! Ca fait le phare à On.

Je me mis à observer Tanaka à travers mon écran de téléphone, le visage dépité.

Tanaka – Attententends, t'as pas dû comprendre ! Le mec il a un phare, et il s'appelle On ! Ca fait le phare à On. Le pharaon ! Le chef des égyptiens là !

Je restais silencieuse.

Tanaka – Le mec il dit « c'est le phare à On ».

Moi – Et tu continues... lançai-je en me retenant de rire.

Tanaka – Vas-y rigoles, dit-il fier. Tu as été au volley des petits aujourd'hui ? reprit-il pour me faire changer les idées.