C'EST UNE FILLE ! TOME FINAL (Haikyuu)

L'histoire de Marie

Le deuxième set avait commencé. Le score était de 10 à 13 pour les JRW. Les filles avaient repris confiance et évitaient au maximum les petits reproches vocaux de leurs rivales. Le plus compliqué était les fautes ; les loups continuaient de les pousser à la faute. D'ailleurs, sur leurs 10 points de pris, 3 sont dues aux fautes des JRW, poussées par les loups assoiffés de victoire.

Le coach des Japan Railway Warriors avait demandé un temps mort, malgré les trois points d'écart entre les deux équipes.

Par ce temps-mort, il voulait évaluer le niveau d'agacement de ses joueuses, et en particulier du quatuor indestructible ; joueuses redoutées dans la compétition.

Agathe – T'as vu la faute ?! Elle t'a carrément incitée à passer les bras de leur côté ! C'est vraiment de grosses p...

Marie – Agathe.

Agathe – J'ALLAIRE DIRE PETASSES ! Lança-t-elle énervée.

Marie soupira avant de se masser le genou.

Coach – Ton genou te fait mal ? Demanda-t-il.

Marie – Ca tire un peu, mais c'est supportable.

Coach – D'accord. Agathe, avec moi.

Le coach s'était empressé de prendre à part Agathe pour lui parler doucement. Il faisait souvent ça, c'était sa manière à lui de calmer ses joueuses et de recentrer la joueuse dans le jeu, et éviter des débordements.

Louisa – Tu sais, Lança-t-elle à Marie, Zita n'a peut-être pas le même niveau que toi, mais elle peut te remplacer le temps de quelques minutes pour que tu...

Marie – Louisa, je viens de dire que ça va.

La jeune fille s'était redressée avant de se rendre au niveau des sacs pour attraper sa bouteille d'eau aromatisée.

Laura – Allez Louisa, t'en fais pas, si Marie dit que ça va, ça va.

Louisa – J'espère que tu as raison.

Laura – Orh, mais oui ! Elle s'épuise parce qu'elle fait pas mal de mouvement, les passeurs bougent beaucoup pour faire des passes dignes de ce nom. A un certain moment, ça tire sur le corps. Ce n'est pas la première fois qu'elle se masse les genoux.

Louisa – Si tôt, non.

Laura – Ca, c'est parce que nous sommes en nationales pro... Et parce que nous sommes en face des Loups de Shiga.

Le temps-mort était à présent terminé. Les filles étaient retournées sur le terrain de volleyball. Le service était pour Marie. Elle avait envoyé un sacré ballon, digne de la force d'Oikawa ou d'Ushijima, volleyeurs masculins professionnels. Ce ballon s'était dirigé avec vitesse, précipitation, force accrue et étincelles jusque dans la zone adverse. 10 à 14 pour les guerrières.

Elles – OUAIS !!!

Louisa – Marie tu gères !!!

Agathe – Ca fait moins les malines en face.

Kateryna – Tss, t'as entendu Manizha ?! C'est de la provoc' !

Manizha – Et l'arbitre qui ne dit rien... On voit qu'il a été payé.

Kateryna - Pourtant c'est nous qu'avons mis le paquet niveau pognon... L'ingrat !

Marka – Purée on a 4 points d'écart maintenant ! On va devoir jouer un troisième set...