C'EST UNE FILLE ! TOME FINAL (Haikyuu)

La fin des Nationales

Moi – La honte... Soupirai-je.

Hinata – Pourquoi ? Parce que Loris t'a découvert à l'article de la mort et parce qu'une partie des garçons, dont Nao, t'as vu complètement... Malade ?

Moi – Sans doute.

Hinata se mit à sourire.

Moi – Qu'est-ce qu'il y a ?

Hinata – Non, rien... Je me rappelle juste le jour où Bokuto était malade comme un chien il y a trois semaines. Tu étais là, à son chevet. Tu avais ordonné à Atsumu de changer de chambre pour que Bokuto soit tranquille, avec toi...

Je me mis à sourire à mon tour.

Hinata – Ou le jour où Nao a eu sa varicelle... T'étais là aussi. Sans oublier l'état de détresse dans lequel était Atsumu. Tu sais, hier matin, où tu as dû le rebooster lorsqu'il était dans un sale état. Il se remémorait la glissade faite devant les gens lors du meeting... Et toi, tu étais là pour lui ! Sans oublier les lingettes que tu commandes pour Sakusa, les histoires que tu racontes à Nao, les plannings que tu laisses à Meian...

Il soupira.

Hinata – Tu sais, tu as le droit de souffler, d'être malade, de ne pas être bien... Ce n'est pas une fin en soi.

Moi – Qu'est devenue Shoyo...

Hinata – Il devient grand et explique à son amie que ce n'est pas honteux d'être mal fichue.

Je laissa un petit rire amusé s'échapper de mes lèvres.

Hinata – Loris va s'occuper de changer les draps qui sont trempés. Quant à toi, quand tu auras retrouvé un peu de force, tu iras prendre un bain. Ca te fera du bien.

Moi – Ouais... Tu as raison...

[ELLIPSE]

Il était 21h30. Les garçons avaient fait une petite réunion pour leur prochain match de demain. Oui, ils avaient gagné. Demain, pour ce troisième jour des nationales, ils allaient jouer deux matchs. Un le matin, l'autre l'après-midi. En ce qui me concerne, j'avais interdiction de quitter le lit.

J'étais changé, j'avais de nouveaux vêtements propres et frais. J'avais fini il y a peu la bonne et succulente soupe que Loris m'avait préparé à nouveau. Je m'apprêtais à dormir quand on frappa doucement à ma porte.

Moi – Entrez ?

Une petite silhouette s'aventura dans ma chambre : c'était Nao, accompagné de son fidèle compagnon, monsieur doudou.

Moi – Nao ? Lançai-je surprise. Que veux-tu ?

Nao – Tu te sens mieux ??? Demanda-t-il en arrivant à ma hauteur.

Moi – Le bain chaud m'a fait du bien !

Nao – Ohhh... Donc papa a raison...

Moi – Papa a raison ?

Nao – A chaque fois que je refuse de prendre un bain il me gronde... Mais, il me dit que, si je n'en prends pas, si je ne me lave pas, et bien je serais gravement malade et que j'irais à l'hôpital !!! Lança-t-il grave. Tu vois Erine, heureusement que tu as pris un bain sinon tu serais parti à l'hôpital !!!