C'EST UNE FILLE ! TOME FINAL (Haikyuu)

Le "après"

[PLUSIEURS JOURS APRES]

[POINT DE VUE ERINE]

« Tu as eu de la chance. » Voilà ce que l'on me répétait depuis un peu plus d'une semaine. L'accident s'était passé il y a 15 jours : après mon sauvetage, une ambulance était venue au pont de Tokyo, envoyée par Mina qui avait réussi à rejoindre l'hôpital sans souci.

Heidi avait eu une blessure à la tête mais sa vie n'était pas en danger, tout comme Mina. Elles avaient interdiction de danser pendant une semaine et demi, soit 10 jours de vacances pour les danseurs du centre !

Eri avait eu énormément peur, mais ayant deux parents bien courageux, elle avait réussi à passer outre.

Nao allait bien. Il n'était pas blessé, il avait juste eu très, très peur.

En ce qui me concerne, je n'ai rien eu aussi si ce n'est d'importants bleus sur la jambe à cause du siège qui s'était refermé sur moi. J'avais aussi quelques marques à mon bras droit : lorsque j'avais brisé le pare-brise avec mon manteau, certains bris de verres s'étaient hissés jusqu'à mon bras me laissant quelques griffures. Ce n'était pas méchant, ce n'était pas profond.

J'ai été à l'hôpital pendant deux jours, en observation. A mon retour au centre, j'ai eu le droit à une dizaine de jours de repos, dans ma chambre.

Durant ces dix jours, j'eu énormément de visites :

Mes parents et mon frère étaient venu me voir. Mon père était tout stressé, il en avait marre que, pendant les jours de fortes pluies, il nous arrive quelque chose dans notre famille. Il est vrai qu'entre son accident et le mien... Sans évoquer les presque noyades dans les piscines... Et maintenant la presque fin de vie dans ce fichu étang...

Ma mère, Clémence, m'avait rassuré et m'avait apporté des petits gâteaux que seule elle pouvait les faire ! Ils étaient si bon... Personne ne pouvait les réussir aussi bien qu'elle !

Mis à part ma famille, j'eu des visites surprises de mes amis au centre. Hinata, Kageyama, forcément ! D'ailleurs, Kageyama était au petit soin avec moi. Je me rappelle, il était présent sur le lieu de l'accident ! Cela avait dû le choquer... Sans doute !

J'ai aussi eu le droit aux visites de Kuroo, Bokuto ! Ils me rendaient le sourire, le rire. Yaku m'apportait le réconfort que j'attendais. Meian et Nao, la bienveillance.

Atsumu était venue une fois pour voir comment j'allais, en plus d'Alice. Disons qu'en fait, Alice surveillait le jeune volleyeur. Voilà. C'était le mot. Surveillance. Atsumu était soulagé que j'aille mieux et, avant qu'il ne s'en aille, il m'avait demandé à ce qu'on se parle, lui et moi, quand j'irais mieux.

Ah ! Et Alice ! Je n'ai pas compté le nombre de fois qu'elle est venue en journée... Et toutes les bêtises qu'elle me racontait... Sacrée Alice. Oh, au moins, je ne m'ennuyais pas, bien au contraire.

Aujourd'hui, nous sommes le 22 décembre. Dans deux jours aura lieu le résultat du concours des deux danseuses prodigieuses qui reviennent dès aujourd'hui. J'étais prête à affronter à nouveau les garçons, la vie, mon rôle de manageuse, la tornade Alice, et tout le reste.

Je rangeais quelques affaires dans les tiroirs de ma chambre quand quelqu'un ouvrit la porte de ma chambre à la volée avant de la refermer aussitôt.

Moi – Parfum citron-sorbet... Soupirai-je. Qu'est-ce que tu veux, Alice ?

Alice – La princesse stupide est revenue. Soupira-t-elle avant de s'écrouler sur mon lit qui venait d'être fait.