C'EST UNE FILLE ! TOME FINAL (Haikyuu)

Nao et Hajime

Nous étions tous installé au café branché qu'Audrey avait proposé. Un homme avait pris nos commandes tout en saluant Audrey, ce devait être le gérant de l'établissement.

Nous avions beaucoup échangé avec Audrey. Elle ne se cachait pas pour dire ô combien elle appréciait Tsukishima, bien que parfois son caractère lui faisait regretter de lui avoir adresser la parole. Il n'empêche que cette fille arrivait à faire « rire » Tsukishima ; disons qu'il avait ce petit sourire amusé ou bien moqueur de temps à autre. Parfois il laissait s'échapper un léger rictus aussi. Incroyable pour cette asperge je me disais.

Yamaguchi et Yachi devaient rentrer plus tôt pour je ne sais quelle raison, je suis donc resté toute seule en compagnie de ce jeune couple bien frais...

Moi – Bon, je vais vous laisser entre vous.

Audrey – Oh mais tu peux rester !

Tsukishima – A la prochaine Togata. Dit-il en prenant une gorgée de son cappuccino.

J'allais rétorquer mais une autre personne avait réagie plus vite que moi : Audrey. Elle avait, je suppose, prit un sacré élan avec sa jambe avant de lui donner un bon coup de pied dans le mollet de Tsukishima. J'étais resté bien bête.

Audrey – Toi tu te tais. C'est quoi ces manières de parler aussi sèchement à sa meilleure amie ?!

Tsukishima-Moi – SA MEILLEURE AMIE ?!

Audrey – Bah quoi ? A chaque fois que Kei me parle de ses amis c'est toujours toi. Il se remémore les vieux souvenirs de vos années lycées, il parle de toi parfois négativement mais aussi positivement... Enfin, dans ta façon de dire les choses, je pensais qu'Erine comptait beaucoup pour toi, non ? Demanda-t-elle à Tsukishima.

Je me mis à regarder Tsukishima légèrement mais alors légèrement choquée. Non, en fait j'étais carrément choquée.

Tsukishima – Tu me saoules. Dit-il en se redressant.

Audrey – Tu vas où ?

Tsukishima – Je vais fumer. Lança-t-il en s'en allant.

Audrey – Pfpf tu ne fumes même pas imbécile... Dit-elle bien amusée tout en sirotant son café.

Majeur en l'air, il quitta l'établissement pour prendre l'air.

Audrey – Mff... Oh, j'espère que ça ne t'a pas gênée !

Moi – Non, non... C'est plutôt pour toi. Tu sais, Tsu' n'est qu'un ami et je ne veux pas que...

Audrey – Que je sois jalouse et que je redoute ta présence ? BHAHA Erine ! Pitié ! Pas d'histoire de jalousie où je ne sais quoi. Je me connais moi et je connais Kei, on discute, on s'écoute... Point. En plus t'es son amie, qu'est-ce que j'ai à craindre ?

J'étais agréablement surprise de son raisonnement et de son point de vue. Cela faisait plaisir, d'une certaine façon.

Audrey – Et puis, vous étiez tous là avant moi... Donc, je n'ai pas à m'imposer ou à interdire Kei de te parler parce que « attention, tu es une fille qui pourrait rendre Kei fou de toi ». Dit-elle en insistant bien sur ses derniers mots.

Moi – Je suis contente que tu le prennes comme ça. J'apprécie beaucoup Tsu', et qu'il te parle de moi me fait plaisir aussi. Depuis notre rencontre au lycée c'était un peu compliqué les relations entre lui et moi... Il me chambrait... Je le chambrais aussi. Dis-je amusée en reconnaissant mes actions. Au final, c'est resté. Notre amitié est comme ça maintenant, je pense qu'avant il ne m'appréciait pas... Et moi non plus. Mais, à force de se côtoyer et de parler, même si les paroles n'étaient pas toutes roses, je pense qu'il y a eu un certain attachement.