C'EST UNE FILLE ! TOME FINAL (Haikyuu)

D'un autre point de vue

[POINT DE VUE EXTERIEUR]

Iwaizumi et Erine avaient à peine eut le temps de se tourner vers la porte, que les trois mousquetaires la refermèrent aussitôt, la claquant au passage.

Kuroo – Et le badge du préparateur... Dit-il en faisant tourner le petit porte-clef dans son indexe.

Bokuto – HEY, HEY, HEYYY !!! J'ai été trop fort pour les convaincre de venir, hein, hein ???

Alice – T'emballe pas, c'est Iwa qui a proposé de venir... J'ai crûs que j'allais devoir intervenir, prétextant un malaise à cause de l'alcool...

Kuroo – On appelle ça un coma éthylique.

Alice – En tout cas... LA SOIREE VA POUVOIR COMMENCER !!! ET IL EST MINUIT UNE !!!

Eux – BONNE ANNEE !!!!!

[POINT DE VUE ERINE]

Eux – BONNE ANNEE !!!!!

Moi – OUVREZ LA PORTE ! Lançai-je furieuse devant la porte blindée verrouillée.

Iwaizumi – Je me suis fait bêtement prendre mon badge en plus... Lâcha-t-il sèchement.

Moi – T'inquiètes, j'ai mon...

Je me rappela de l'instant de début de soirée, où Alice m'avait arraché la pochette comprenant mon téléphone et mon badge.

Moi – Orh... Alice ! J'ai même pas mon téléphone pour appeler Yaku ou...

Iwaizumi – Parce que tu crois vraiment que Yaku t'aiderait vu son état ?

Moi – Mff... Peut-être pas tout compte fait... Le seul d'à peu près sobre c'est... Kuroo ! Soupirai-je. Tobio va sûrement s'en aller vu la tournure de la soirée... Il ne pourra pas nous aider... Et Sakusa est malade apparemment alors bon...

Il se mit à rire avant de s'adosser à la porte.

Moi – Qu'est-ce qu'il y a ?

Iwaizumi – Ca me fait penser à la fois où Yaku et toi vous vous étiez fait enfermer. Tu m'avais raconté ça, un soir.

Moi – Ouais... Un coup de Bokuto et surtout Kuroo... Et là, Alice s'est rajoutée à ces abrutis... Dis-je dépitée en m'installant à côté de lui.

Iwaizumi - Ta copine a trouvé ses compagnons sadiques aux plans machiavéliques.

Il eut un petit silence, puis –

Iwaizumi – Et il s'était passé quoi, lorsque tu t'es retrouvée toute seule avec Yaku déjà ?

Moi – Rien... On a juste beaucoup discuté en fait.

Iwaizumi – On pourrait beaucoup discuter nous aussi, non ?

Je me mis à l'observer. Un petit sentiment de stress s'était infiltré ici, dans ma poitrine, puis dans tout le reste de mon corps.

Ça y est. C'est donc là que tout va commencer. Je redoutais cet instant depuis des jours, des semaines... Des mois ! Mais ça y est. Le moment est venu de discuter de « nous », de lui, de moi.

Iwaizumi prit une inspiration et -

Iwaizumi – Je m'en vais en Amérique, accomplir mon rêve... De mon appartement, j'essaie de t'appeler mais rien. Pas de réponses. Je téléphone donc à Matsu et Maki. Le lendemain, je recommence, mais rien encore. J'ai pu téléphoner à Oikawa qui me hurlait à quel point il était content d'être en Argentine... Trois jours après, je rappelle Matsukawa qui m'explique qu'il t'a vu...